Le manque d'ambition de certains clubs et joueurs

Bonjour,
Comme je l’avais dit et pour ne pas me contredire, vu que j’ai commencé tard je n’aspire à jouer un grand niveau surtout qu’il n’y a pas d’entraînements dirigés dans mon coin quels que soient les clubs. Pour reprendre une réflexion qu’un 14 m’a fait lors d’un tournoi estival « on voit bien que tu fais avec les moyens que tu as, mais tu n’as pas de marge de progression »… J’ai failli tout arrêter…
Là où j’ai été « choqué », c’est à l’entraînement d’hier soir, des plus de 1000 disaient qu’on est bien dans nos clubs du sud du département et qu’on a la chance de ne pas être dans l’autre partie où c’est un niveau largement au-dessus et que pour les matches en départemental on n’aura pas à les affronter. Je trouve ça bien dommage car c’est en jouant contre des plus forts qu’on progresse. Mais non, ça leur convient, et l’idée de fusionner avec d’autres clubs avec la possibilité d’avoir un local plus grand, du matériel en plus ça ne les intéresse pas non plus.
D’ailleurs, le championnat officiel est maintenant le samedi après-midi, et là plus personne ne voulait y aller, du coup le cdtt a créé un championnat parallèle avec coefficient de 0,75 pour qu’on continue à jouer le vendredi soir et ne pas mettre la clé sous la porte.
Et ça part du fait que le samedi, il y a les activités des enfants, et la sacro-sainte soirée apéro / dîner du samedi soir, la soirée foot, l’entretien de la maison, et Madame qui n’est pas d’accord…
Pour moi c’est symptomatique du sport français où on trouve toujours des excuses pour ne pas s’y donner à fond et atteindre le meilleur niveau possible. Et bien évidemment, quand on est dans une structure qui ronronne et qui se satisfait de sa situation, c’est pas comme ça qu’on peut faire progresser ceux qui ont du potentiel.
Quant à l’idée de faire de la route pour des entraînements et des compétitions amateurs, ça fait beaucoup de frais (carburant, usure du VL) et de risques inhérents à la circulation routière pour une activité plaisir.
Finalement, faut pas s’étonner qu’en matière sportive on n’y arrive pas…

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Bonsoir, je suis dans un club qui a connu la pré nationale avec 100 joueurs et maintenant nous sommes en r3 avec 33 joueurs.on ne veut plus être dans une logique de compétition à outrance au profit de la convivialité.
Donc je peux comprendre que ton club préfère la convivialité à la compétition, nous maintenant on ne recherche que des joueurs qui rentre dans le moule de la convivialité. Que l on perde ou que l’on gagne dans tout les cas on s en fout du moment que l on va au restaurant après

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Moi je pense qu’il faut trouver un équilibre entre le côté compétitif et le côté convivial pour que tout le monde s’y retrouve.
Apres si le seul but c’est d’aller au resto après les matchs autant rester en loisir non?

Tu a tout a fait raison c’est pour cela que dans notre club il y a beaucoup d anciens joueurs qui ne veulent plus entendre parler de compétitions et jouent en loisir.
Nous ont est à sanary près du gros club de Toulon ceux qui veulent faire de la compétition à outrance vont la bas je n’ai pas l impression que c’est le cas de ping tong

Effectivement, je comprend l’objet de la discussion mais pour moi c’est le système mis en place par les « gros club » qui fait pencher la balance et au final tout cela est contre-productif, je m’explique.
Lorsque j’ai repris après une dizaine d’années d’arrêt dans un gros club proche de chez moi dans ma nouvelle région, je me suis vite pris au jeu en m’entrainant énormément et en profitant de la qualité des entrainements grâce à de supers entraineurs. Mon niveau avait donc monté en flèche et au final, je n’aurai jamais cru atteindre ce « faible niveau » un jour. Cependant comme j’avais un certain âge et donc un véhicule, on m’avais mis durant près de trois ans dans des équipes de jeunes ou je ne servais donc qu’à assurer les déplacements, qui sont plutôt conséquent en régional BFC. Mes investissements (sportifs et financiers) furent donc à mon sens total (en participant également aux diverses actions mis en place par la club, et sans en rater une seule!!!). Au début je ne me suis pas rendu compte de la « supercherie » car j’avais la tête dans le guidon, mais au bout de quelques phases, j’ai ouvert les yeux et la seule fois ou je me suis permis de demander une compensation (car non imposable donc pas de frais déductible, on arrivait quand même à près de 4500Km en deux ans et demi ), je me suis fait littéralement allumé!!!et cela a pris de grosses proportions!!! Ce sont juste les grandes lignes, mais au final, c’est bien plus compliqué.
J’ai donc muté dans un petit club ou c’est bien plus convivial, mais il faut se rendre à l’évidence, il ne sera plus possible de progresser car il n’y a plus d’entrainements dirigés et une seule personne avec un niveau plus important.
Du coup effectivement, je n’ai plus aucune ambition dans le ping, si c’est de me faire plaisir…

Tu a très bien résumé j’ai eu la même mésaventure en mutant dans un gros club . je jouais dans une équipe de régionale avec des jeunes .dans la voiture une horreur il mettait leur casques et écoutait leur musique aucune convivialité. J avais signé dans ce club car on n avait plus de relance dans mon club .mes potes m on dit reviens et je ne le regrette pas c est moins fort sportivement mais au moins il y a la convivialité

Bon, alors à la fois je peux comprendre la frustration qu’une telle situation provoque, à la fois je ne suis pas d’accord sur certains points.

Je ne crois pas qu’on puisse dire qu’en matière de ping la France est le pire pays du monde. Les médailles du dernier WTT Lisbonne en moins de 15 et moins de 19 sont impressionnantes.
À mon avis, l’élite va très bien, merci pour elle.

Et bien évidemment, quand on est dans une structure qui ronronne et qui se satisfait de sa situation, c’est pas comme ça qu’on peut faire progresser ceux qui ont du potentiel.
Quant à l’idée de faire de la route pour des entraînements et des compétitions amateurs, ça fait beaucoup de frais (carburant, usure du VL) et de risques inhérents à la circulation routière pour une activité plaisir.

Ben faut savoir, tu ne peux pas à la fois dire :

  • je ne veux pas investir (temps, argent, risque, etc.) dedans car c’est une activité plaisir
  • mon club ne me fait pas progresser car la structure ronronne

Il y a des gens qui privilégient le plaisir (sans « ambition » pour reprendre le titre), et c’est leur droit. Il y en a d’autres qui privilégient un aspect plus compétitif, et c’est très bien aussi… À chacun de faire son choix et de prendre les décisions correspondantes.

Mais demander qu’une structure fasse tout pour que tu progresses, alors que tu ne veux pas faire les efforts qui vont avec… euh… ben c’est un peu facile. On ne peut pas avoir le beurre, et l’argent du beurre.

Tu veux rester dans un club convivial, orienté loisir et plaisir, super ! Profite !
Tu veux progresser au maximum, rencontrer des joueurs plus forts, etc. Super aussi, mais prends ta voiture et vas y ! Ou alors motive quelques gars de ton club… Mais s’ils n’ont pas les mêmes envies que toi, ce n’est pas leur problème, c’est le tien.

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Beaucoup de généralités dans ton message.
A te lire, les gros clubs sont les grands méchants… et puis la notion de gros clubs, il va falloir plus étayer.

Tu y as retiré un certain niveau et plaisir de progression à mon avis quand même.

Pour prendre l’exemple de mon club et de notre politique lié aux déplacements, en départemental et régionale, nous ne remboursons rien comme frais donc les personnes concernées de se débrouillent entre elles sur les frais. On peut si la personne paie de l’impôt faire les frais déductibles comme tu l’as mentionné.

@michel83 c’est une généralité mais après c’est aussi au club, aux entraineurs, joueurs de tout faire pour que les déplacements se passent le mieux possible

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Bonjour, nous on rembourse tout les déplacements, c’est peut être une généralité mais je me suis vu dans le mp où il faisait office de chauffeur pour amener des jeunes qui eux sont dans les perfs alors que moi ce n était plus le cas comme beaucoup d anciens joueurs qui recherche la convivialité. Je peut tu dire que faire un retour de Nice a Toulon)avec des joueurs qui ne prenait pas la douche (cela puait dans la voiture)et qui ne parlait pas du tout est très difficile a supporter pendant 2h .maintenant l equipe de r3 on le même age lors de la compétition ils jouent sérieux mais c’est restaurant après match et le retour dans la voiture cela déconne.
Je ne sais pas si toi à Nice cavigal c’est pareil mais perso nous on a fait un choix de petit club convivial si un bon joueur veut signer chez on ne le prend pas s il a une mauvaise réputation

Bien sur que j’ai adoré y jouer, sportivement, j’avoue que c’est le top du top. Mon niveau, je le dois uniquement à ce club d’ailleurs.
Dans ce cas, ce gros club était en N1.
J’ai bien dit que c’étaient les grandes lignes, et qu’il y avait beaucoup d’autres choses à coté. Par exemple, quand on rembourse à Pierre mais pas à Paul, sous prétexte que ce dernier à un plus faible niveau ou autre…

Tu vois par exemple le coup de la douche, chez nous c’est impossible, les entraineurs demandent aux jeunes de se laver avant de rentrer, c’est la base juste de la vie en société.
Et une fois ça m’est arrivé qu’un jeune oublie ses affaires, j’ai fait passer le message à ses parents que cela n’était pas normal.

Il faut arrêter aussi d’opposer la convivialité à « gros clubs ». Si on vous lit, les « gros clubs » c’est des cons, ils exploitent ceux qui ont des voitures et les autres ce sont les meilleurs

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Je suis complètement sur la même ligne que toi.
Tout le monde doit être « géré » de la même façon.

C’est pour ça que parfois je prends des décisions qui ne plaisent pas mais parce que moi je suis obligé de voire dans la globalité et que la personne qui peut demander quelque chose ne la voit qu’à son échelle

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perso je n’ai jamais dit cela c’est logique que l’on ne soit pas sur la même longueur d’onde quand tu a 64 ans et quand tu a 16 ans on est pas du tout de la même génération . l’année en question je me suis éclaté a l’entrainement par contre je me suis fait chier en compétition ou je n’ai pas retrouvé la convivialité d’après match de sanary .l’année suivante je suis reparti a sanary et j’ai perdu en relance mais j’ai retrouvé du plaisir de refaire de la compétiton avec mes potes

Bien sur, cela ne me choquerai pas qu’il n’y ai pas de remboursement sachant qu’un loisir a forcement un coût et c’est normal.
Cependant comme tu l’as dit, il faut des conditions à savoir, que ce soit le même pour tout le monde et qu’il y ai une certaine « rotation » au niveau des véhicules. Et là avec un minimum de communication par les dirigeants du club (c’est difficile ça pour eux…) sur le sujet, il n’y a plus de problèmes possibles, les règles étant claires.
Bref, ils ont toutes les cartes en mains pour que tout se passe bien, et ainsi motiver les joueurs à avoir ou retrouver de l’ambition et donc de les (re)attirer en leurs murs.

Que de réponses !
Pour ce qui est de la convivialité, c’est pas toujours évident car il y a bien des contraintes et selon les générations la notion de convivialité n’est pas la même de part les us et coutumes de chacun, mais ce que j’ai pu remarquer c’est que pour les « anciens » boire un coup avec un sandok au pâté ça n’en fait pas rêver d’autres qui préfèrent s’isoler avec leur casque, leur smartphone et une cannette de soda…
Mais pour le côté sportif, je trouve dommage qu’il soit délaissé en prétextant qu’on est bien à notre niveau sans tenter d’aller juste un peu plus haut. C’est toujours mieux que de péricliter dans son entre-soi, et c’est pas comme ça qu’on va attirer les meilleurs, ni retenir les plus ambitieux qui partiront ailleurs s’ils le peuvent ou alors arrêtent carrément pour changer d’activité car ils s’ennuient.
Si on a la possibilité d’avoir un club qui tire les joueurs vers le haut c’est super, mais si dans tout un canton les clubs sont du niveau ping loisir, c’est sûr que ça n’envoie pas du rêve…

Salut à tous,
j’ai passé en revue, assez vite, les messages.
Pour en revenir au message initial de Ping-Tong, c’est certain que lorsque le décalage est trop important entre ses propres « ambitions sportives » et l’état d’esprit du club, cela peut être compliqué à vivre.
Je ne sais pas quel âge à Ping-Tong, mais cela ne m’étonnerait pas qu’il soit plus proche de le trentaine que de la soixantaine, comme certains d’entre nous qui lui avons répondu. Non pas qu’à 60 ans on soit nécessairement moins excité par la compétition, mais il est vrai qu’après 20 ou 30 de ce genre d’émulation certains peuvent moins courir après, d’autres - comme moi - peuvent d’un jour à l’autre être amené à mettre le holà parce qu’un pépin de santé vous y oblige, d’autres pensent, à tort ou à raison, qu’ils ont définitivement épuisé leur marge de progression, etc.

Toujours est-il qu’un pongiste qui veut progresser, qui a envie d’apprendre et ne le peut pas parce que le club, par son état d’esprit davantage tourné vers la « convivialité », par manque de joueurs expérimentés ou désireux de transmettre leur savoir faire, est un pongiste plus ou moins triste!

J’ai goûté aux deux formes de club: le premier, c’était 100% compétition et plus ou moins zéro convivialité. A l’époque, je voulais surtout apprendre et cela m’allait. Mon 2ème club, où je suis toujours , privilégie à coup sûr la convivialité et c’est très agréable. Mais que de fois j’ai regretté les cours dirigés de mon premier club. J’ai continué à progressé, mais beauuuuuuucoup plus lentement!!! J’aurais pu changer de club car il y en a, à un quart d’heure de voiture, qui semble allier les deux : convivialité ET apprentissage. Mais bon, je suis resté. J’ai compensé en visionnant quantité de vidéos sur YT (y a vraiment de quoi faire) et en faisant l’acquisition d’un robot « haut de gamme » pour travailler à l’envie certains gestes.
Voilà pour ma petite pierre à l’édifice.
Perso, dans mon club, j’essaie de consacrer un peu de temps aux nouveaux venus, du moins à ceux qui veulent vraiment apprendre. Mais c’est sûr que cela se fait au détriment de sa propre pratique. Pas évident car on a qu’une séance hebdomadaire. Mais bon, comme de toute façon mes soucis de santé m’interdisent de pouvoir me donner à fond comme avant, autant en faire profiter d’autres.
Tchôôô. :smiley:

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Tu a très bien résumé l attente des joueurs plus jeunes est souvent sur la compétition et ceux de 60 vers la convivialité

match hier suivi du restaurant d’après match ,la r3 a gagné en jouant sérieux et le soir on a passé une super soirée voila c’est cela que nous adorons dans notre club

Tu vois, nous on nous met dans la case Gros clubs et pourtant les 3 nationales ont mangé toutes ensemble avec les membres du club au restaurant :wink:

C’est très bien que tu arrive à faire cela dans ton club mais est ce qu il font la même chose en division inférieure. quand j’ai signé 1 année a Toulon pas une seul fois on a mangé après match