Plutôt que de créer un sujet qui fait débat, j’ai décidé d’en créer un complètement inutile, mais qui permettra à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. Depuis le temps qu’on fait du ping, on est pas mal à avoir gueulé au moins une fois à propos de la salle dans laquelle on était amené à jouer. Ma dernière en date, c’était au tournoi de Gémozac où je n’ai pas cessé de me plaindre de l’humidité de la salle annexe, pour finalement gueuler que la salle était nulle. Mais avec le recul, c’était quand même très (trop) excessif comme jugement. Et il m’est arrivé de jouer dans des salles bien pires que celle-ci.
Du coup, je vous propose de relater vos expériences quant aux pires salles dans lesquelles vous avez pu jouer, avec les pires conditions de jeu possibles.
Je commence avec une expérience qui remonte à une douzaine d’années, ma première année de ping en fait, durant un tour de championnat par équipes jeunes. La salle en elle-même n’est pas mauvaise, et j’y ai d’ailleurs rejoué avec plaisir quelques années plus tard.
Sauf que là, à l’époque, il y avait une sorte de rideau rigide qui séparait la salle de ping du dojo, et faute de place, une partie de la compétition se jouait dans le dojo. Sauf que la salle côté dojo avait été cirée la veille. Malgré tout, les matchs s’y sont bel et bien joués, mais dans des conditions carrément dangereuses, vu qu’il était impossible de se déplacer en chaussures sans tomber. Pour la plupart, on avait finit par les enlever, voire même carrément de jouer pieds-nus, c’était encore la seule solution pour avoir un minimum d’adhérence. Comme je n’aimais pas jouer pieds-nus, ni en chaussettes, par manque de confort, j’ai préféré garder mes chaussures, rester campé à la table, ce qui ne m’a pas empêché pour autant de me ramasser à quelques reprises.
Si vous avez d’autres expériences de ce genre, c’est à vous !
Haaaa super sujet!
Alors moi la salle que je n’aime pas du tout ! C’est la salle… DE MON CLUB !! Sol béton, 5°C en hiver, 40°C en été, humidité maximum ! C’est génial ! Mais bon… La mairie ne veut rien foutre pour le tennis de table, elle préfère mettre des sômmes folles sur le foot et le rugby…
Voilà voilà
Moi, j’ai le souvenir d’une magnifique salle des fêtes du village. On avait déjà mis deux heures pour trouver la salle située au beau milieu des champs. Pas de GPS, aucun réseau. Le désert total. On n’imaginait pas qu’il puisse y avoir des pongistes dans ce no man’s land.
Une fois la salle trouvée, on pénètre dans une grande pièce avec un carrelage à petits carreaux blancs et jaunes cirés régulièrement pour le club de danse des anciens. Au mur, on pouvait admirer un superbe papier peint représentant des cerfs et des chasseurs. A la base, il y avait un lambris des plus classe surement pour protéger le papier peint. En guise d’éclairage au plafond, il y avait deux roues de charrette sur lesquels on avait mis tout autour des lampes en forme de bougies. Cela procurait un éclairage tamisé intime des plus romantique. L’endroit semblait parfait pour y faire un dîner entre amoureux en toute intimité . On imaginait tout à fait les tourtereaux terminer la soirée par une petite danse sur un tango d’Yvette Horner et son accordéon.
Seulement voilà, on était là pour jouer une rencontre de ping. Et là, c’était franchement moins romantique et beaucoup plus compliqué.
Je tiens quand même à préciser que quand j’ai crée le topic, je m’attendais vraiment à tout sauf à ça.
Du coup la mienne à venir est clairement pas à ce niveau :
Journée de championnat par équipes, dans un bled paumé, on arrive dans une salle des fêtes, avec un éclairage plus blanc que mon cul, avec en plus de ça des néons placés de telle façon que ça donnait un côté « lampe frontale », avec des reflets énormes sur les vieilles tables, de couleur verte dégueulasse. Et à côté de nous, la grande estrade. Et enfin, pour que ce soit un moindre mal, on a joué en balles oranges, tellement en balles blanches on avait envie de s’arracher les yeux. Mais ayant une mauvaise vue de base, ça ne m’a pas empêché de mal distinguer la balle et de devoir jouer parfois plus ou moins à l’aveuglette. Quand la rencontre s’est terminée, j’en avais mal aux yeux.
le prochain match on va jouer dans une salle des fêtes carrelage blanc glissant ,mur blanc ,plafond très bas ,table brillante et éclairage très faible et balle blanche . je ne comprend pas que l’on puisse homologuer une telle salle. j’ai joué qu’une fois c’était une horreur on voyait la balle au dernier moment et j’ai fait le grand écart plusieurs fois en voulant toper ensuite je n’osais plus bouger de peur de me blesser . en plus il faut faire 200 km pour jouer dans de telle conditions ,inutile de vous dire que le match de la montée va être très difficile dans de telle conditions
Pour moi la pire salle dans laquelle j’ai joué, c’était à Londres, pour un match de championnat. Je crois me souvenir qu’on n’a joué que sur une seule table. La salle était toute petite dans un sous sol et surtout il y avait un gros poteau d’où saillait une sorte de gros clou, un bout de bois ou métal ? bref, quelque chose de très dangereux si quelqu’un recule et pouvait s’empaler dessus… et un de mes coéquipiers s’est effectivement fait mal avec, mais heureusement sans gravité.
quand j’ai créé mon club en 89 on a joué les 2 premières années dans un sous-sol où l’on pouvait mettre 3 tables avec un plafond à 2m80 et des piliers au milieu mais on était quand même heureux d’y jouer , nos adversaires moins.
il y a un peu plus de 15 ans. dans mon premier club nous sommes allés jouer dans une salle, pas de plafond, directement la toiture en fibro, avec l’armature métallique apparente, sol à moitié béton ciré l’autre moitié béton brut (la table installé à moitié sur l’un et sur l’autre bien fuuuuurrr) et dans un coin de la salle, un ballot de paille
Vieux souvenir pour moi, j’étais encore ado et je jouais à l’époque dans l’Oise. Nous étions en déplacement dans la bourgade de Morvillers, petite commune rurale de moins de 400 âmes à l’époque. En guise de lieu, on avait juste un numéro dans une rue, pas de « salle de la mairie » ou de « salle polyvalente », encore moins de « Palais omnisport » vu la taille du bled. On cherche, on tourne, pas moyen de trouver l’adresse. On se rabat finalement sur le bar du coin, bien plus rempli que la salle de ping et on obtient les indications nécessaires pour arriver à destination. A l’époque, on jouait déjà en équipe de 4 mais sur 18 rencontres, le tout généralement sur 2 tables. Mais arrivés devant le local, que je vais poliment qualifier de garage, on se demande bien comment on va faire tenir deux tables. On n’est pas plus rassurés lorsqu’on découvre l’intérieur car l’espace est quand même exigu, les deux tables étant disposées non pas parallèlement mais l’une derrière l’autre, avec juste un filet (le genre qui est mis sur les cerisiers pour éviter que les piafs ne mangent tout) en guise de séparation pour éviter que les balles ne naviguent de trop entre les aires de jeu. L’une des deux était plus grande que l’autre, il fallait en effet composer avec le vieux poêle en fonte qui trônait dans un coin. D’un côté, ça aurait été bien qu’il soit allumé car on était en automne, le local n’était manifestement que rarement chauffé et on se pelait mais vu que 2 ou 3 balles ont atterri dedans au cours de la soirée, c’était peut être aussi bien comme ça.
Pour parfaire le tableau, il faut aussi parler de nos adversaires qui n’étaient que trois. Il se trouve que le capitaine adverse avait un oeil de verre. Pas de moquerie de ma part, mais ça rajoutait à l’ambiance limite glauque de cette soirée. L’un des deux jeunes qui l’accompagnait avec encore les mains complètement noires de cambouis tandis que le second a joué ses matchs en jean et avec des chaussures genre Mephisto On se serait cru dans un mauvais film d’horreur, un mélange de Psychose et de Souviens-toi l’état dernier
Dernier détail, peu courant pour l’époque, nous avions des petites feuilles de marque pour indiquer les scores avant de les reporter. Ces feuilles, c’était en fait le verso des bulletins de vote des élections présidentielles de 1981
Epique, mémorable, un grand souvenir, même 30 ans après !
Dans le genre pas mal, il y avait aussi dans mon ancien département une salle des fêtes qui accueillait aussi le club de ping. Elle avait été construite et devait initialement accueillir le club en question. Mais la construction initiale s’est finalement avérée très insuffisante, mais laissée en l’état. Il en a résulté une salle au carrelage archi glissant, rendant les déplacements latéraux périlleux. Mais aussi les déplacements avants-arrière, puisque le mur est situé vraiment très près des tables. Et avec la salle qui glisse, le risque de se manger très violemment le mur ou la table n’est pas à exclure.
Cette salle existe toujours.
D’ailleurs, la salle que j’évoque dans mon second post a fait en fait l’objet d’un refus par la ligue Nouvelle-Aquitaine paraît-il. Face aux désistements à al chaîne en PR, le club s’est vu proposer la montée en R3, refusée par la ligue en raison des conditions de jeu. C’est du moins ce qui m’a été raconté hier.
Très bonne réaction de ta ligue. Si c’était plus stricte, les municipalités prendraient les choses un peu plus sérieusement. Ils ont tendance à dire : " pour du ping , ce sera bien suffisant"
on a eu la même réaction dans les années 1980 de notre ligue paca, tant que l’on jouait en départemental pas de soucis mais quand on est monté en régionale et en national notre salle n’était plus homologué il a fallu aller jouer dans une salle plus grande
Salle d’escrime, recul de qq mètres et plafond à 2m40 avec des cordes rouges genre cordes à linge surement très utiles à l’escrime. Le défenseur balles hautes de mon équipe s’en souvient bien
Championnat dep. Ufolep, un club joue dans un ancien moulin…pas de vestiaire, pas de sanitaire, pas de chauffage…cambriolage ou visite nocturne régulières, tout est dégradé…
Les murs sont à 1m50 du bout des tables si tu met les tables dans la largeur…et sinon tu te tape une grosse trappe au milieu de la salle en bois bien souple qui te donne l’impression que tu va finir a l’étage du dessous si tu bouge …Donc ce club a des champions du jeu a la table…Ca va, ils sont très sympa…Et quand ils viennent chez nous sur le terrain de hand…sont tout perdu…
Mais attends, c’est que cette décision provient de la ligue Nouvelle-Aquitaine. Mais à l’époque de la ligue Poitou-Charentes, la salle que j’évoque en premier dans le post auquel tu réponds a reçu il y a quelques années des équipes de R3, vu que les mecs étaient montés, malgré les conditions de jeu. Et la ligue n’avait rien dit à cette époque.
Honnêtement, tu me fous des conditions comme ça : salle bien glissante, sans recul… je me demande même si je ne refuserais pas carrément de jouer. Ou au moins je fous une réserve sur la feuille, parce que c’est parfois dangereux, en plus d’être pénalisant. Parce que autant j’ai aucun problème à devoir rester collé à la table, même si c’est pas à mon avantage, mais si je dois risquer à chaque point de me fracasser la tronche au sol ou sur la table, c’est non.
Et encore, de savoir que des joueurs doivent malgré tout subir ça, même si ce n’est « que » de la départementale, ben ça me fait chier.
C’est ça qui est grave. A partir du moment où la salle est homologuée par la ligue, tu peux déposer une réserve, elle sera rejetée d’office. Donc, tu n’as pas le choix. Soit tu ne joues pas et tu as perdu, soit tu joues et tu as perdu quand même. Bilan, match inutile et volé.
Donc, oui je maintiens. La ligue de Nouvelle Aquitaine a bien pris ses responsabilités.
Après on perd pas non plus systématiquement dans ce genre de salle, même si c’est vrai que certains ont déjà perdu rien que quand ils débarquent, et que je conçois qu’on ne part pas avec un avantage. Ça ne m’a jamais empêché d’aller chercher des cartons pleins, comme de faire la bulle d’ailleurs. Mais aucun joueur ne devrait avoir à penser aux conditions de jeu et prendre ça en compte pour gagner son match. Je dois pas avoir à réfléchir et me dire que si je bouge à 39° le genou droit vers Neptune lorsqu’elle est en phase avec Pluton, alors dans ce cas je peux le faire sans risquer de me blesser.
Et je ne parle pas de conditions de jeu genre l’humidité, ça c’est rien, même si ça peut être chiant, mais ça n’a absolument rien de dangereux.
Et quand tu vois que Mathieu de Saintilan a refusé de jouer un tour de critérium, et s’est barré parce que les aires de jeu n’étaient pas conformes au cahier des charges, tu te dis que ça peut aller encore plus loin. Mais il est vrai que là on parle d’un joueur pro.
Après ça fait longtemps que j’ai pas eu à composer avec des salles de ce type depuis que je joue en régionale. Des salles pas terribles, il y en a, c’est pas forcément agréable, mais au moins c’est sans danger. Mais des salles vraiment pourries, de mémoire ça fait vraiment longtemps.
Dans le 63, un club (de R1 hein !) a dû changer de salle après la première phase suivant la fusion de l’Auvergne et du RA. La raison : ils ont affronté une équipe avec 3 défenseurs dans une salle au plafond ridiculement bas possédant une jolie poutre a mi-hauteur. La réserve a entraîné une décision de la ligue interdisant de jouer dans cette salle.
Bon, c’est des pièces rapportées que je raconte là donc c’est pas forcément l’exacte vérité mais ça c’est passé comme ça dans les grandes lignes.