Bon… l’entraînement fut dur hier soir… pas de vidéo, désolé, j’entends les cris de déception dans la salle ; mais j’avais personne pour faire le cameraman et j’ai tellement galéré que bon, moyen envie. Je pourrai en faire une vendredi.
Journée intense au boulot hier, presque 11h de boulot en continu, autant dire qu’en arrivant à la table à 20h j’étais pas frais, j’arrivais pas à m’empêcher de bailler, c’est dire… et bien sûr ça s’est concrétisé par des jambes aux abonnés absents, un coup droit bien moins efficace que samedi, et des difficultés de concentration avec l’anti.
Démarrrage sur un joueur anti lui aussi, classé sous les 10, que j’ai galéré à gagner en backside il y a quelques semaines avec cette fichue balle P car il amortit les balles derrière le filet avec son anti. Bon là je galère aussi, je le passe finalement en 5 sets, grâce au coup droit puisque les deux antis ont eu tendance à s’annuler. Lui est capable de faire plus de choses que moi (c’est un anti classique), de démarrer en particulier avec une balle assez chiante qui s’affale. Ma balle anti a contrario est plus vicelarde et au bout d’un set ou deux où je me réglais sur la poussette, il a commencé à fauter. Et mon coup droit était là. Je me suis rendu compte au cours de ce match qu’il y a plein de balles que je n’ose pas démarrer en coup droit alors qu’elles sont tout à fait démarrables. Au lieu d’attendre que ça monte vraiment j’ai donc vraiment intérêt à bien surveiller pour démarrer tout ce qui dépasse en coup droit.
Ensuite je joue contre Jo, le pote qui est 17. Là c’est simple, j’ai ramassé la balle. Déjà que d’habitude, il me tue en variation de balles coupées/portées/topées avec plus ou moins d’effet et qu’il attend que ça monte pour frapper… il a un toucher de dingue… là effectivement c’était du tir au pigeon, y’a pas d’autre mot. ça a été un peu mieux au bout de trois ou quatre sets mais bon…
Puis je joue contre @eric68. Ben pareil… lui c’est avec le grass dtecs qu’il m’a allumé, il m’a mis la balle dans tous les sens, et impossible de passer un bloc sur son coup droit de gaucher. Horrible.
Enfin j’ai joué contre un 13 en pleine confiance. J’ai pris sévère sur le décompte des sets, j’ai dû en gagner un ou deux sur 10… mais j’ai pu faire du jeu par contre. Bon c’est un mec que j’ai aussi du mal à passer en backsides ; d’ailleurs l’an dernier je l’ai perdu en tournoi, en balle C. C’est un bon topeur des deux côtés, capable de se coller à mi-distance et de remettre les balles en balle haute en attendant de contrer, ou de rentrer des attaques très puissantes des deux côtés.
Lui a beaucoup plus galéré sur l’anti. Au bout d’un moment il a arrêté de chercher à mettre de l’effet parce que si ça revenait c’était vraiment dégueu. J’ai toujours du mal à bloquer anti, j’en ai réussi quelques-uns mais trop hauts et longs et ils manquaient d’inversion.
Je me suis rendu compte sur lui qu’effectivement j’allais devoir encore et toujours bosser mon coup droit. Je ne peux pas compter tout le temps sur une balle tellement simple qu’il ne reste qu’à la finir. Sinon si je ne démarre que ces balles-là, je perds l’opportunité de prendre l’initiative, je m’enferme dans la poussette anti et c’est moi qui finis par prendre une attaque gagnante. Au début du match je cherchais le coup terminal tout de suite, résultat faute sur faute, surtout dans l’état physique où je jouais.
En deuxième partie j’ai fait tourner davantage la balle en top quitte à toper moins vite, et c’était plus efficace au final parce que ça augmentait la variation d’effet ; passer d’une balle d’anti plus ou moins morte à une balle qui tourne, ça gêne davantage qu’un top à moitié frappé manquant de vitesse.
Il va falloir aussi que je bosse mes placements de balle, parce que si je me fais écarter en bloc sur un top mal placé / pas puissant, c’est mort pour moi, comme en backside. Il faut que je privilégie les petits côtés pour pouvoir enchaîner en pivot de l’autre côté, ou alors (ça va faire plaisir @Olio et @anon50893270) le coude pour avoir une balle à finir derrière.
J’ai aussi tenté quelques attaques anti sur balle coupée mais j’ai pas su exploiter les balles qui revenaient ; mais ça aussi ça peut donner des balles faciles à finir derrière. Il faut que j’intègre ça dans mon jeu, dans l’optique de varier au maximum les balles et d’éviter de ne faire que de la poussette sur laquelle l’adversaire finit par se régler.
Bon c’était dur hier, et plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je voulais abandonner le backside en revers. Je leur ai répondu le fond de ma pensée : je m’ennuie à rester dans le même jeu qu’avant. Ok c’est dur de me faire ramasser avec l’anti avec lequel je suis en début d’apprentissage ; mais c’est encore plus dur de se faire ramasser en backside par des mecs que j’aurais tué l’an dernier. Et c’est arrivé un peu trop souvent à mon goût depuis septembre et la reprise en balle P. En fait c’est assez simple, soit je retrouve du plaisir à jouer, et un peu de niveau, avec l’anti ; soit je risque fort de lâcher du lest niveau ping et d’alléger encore mon planning de matches. Je vais finir par poster dans “ceux qui arrêtent le ping à cause de la balle P”. D’ailleurs à recevoir des messages dépités de collègues, je ne suis pas le seul. Je pense quand même qu’on sous-estime la portée de cette balle P sur les arrêts à venir, mais bon on verra bien.
Je vais continuer à bosser avec ça, et travailler mon coup droit aussi. Rendez-vous vendredi soir pour la suite.