Filière énergétique

Quand j’ai commencé à étudier les filières énergétiques, je me suis souvent posé la question de la prédominance d’une filière par rapport aux autres dans notre sport. Je n’ai pas trouvé beaucoup de littérature qui en parle, d’ailleurs la physiologie n’est pas l’aspect le plus étudié au ping, surement du à la difficulté de l’intermittence des efforts. J’ai néanmoins fini par trouver un début de réponse dont je vous ferai part prochainement. En attendant, j’aimerai avoir votre avis :

Selon vous, quelle filière est la plus importante au tennis de table ?

  • Anaérobie alactique
  • Anaérobie lactique
  • Aérobie

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Anaérobie alactique se sont des efforts intense et court. Généralement, pas plus de 15s et utilise la PCr pour fabriquer de l’énergie (ATP)
Anaérobie lactique c’est pour les efforts jusque 3min, utilise le glycogène (Sucre)
Aérobie c’est tout le reste, marathon, course longue, trail etc… Utilise l’oxygène.

Chaque filière à un temps d’activation plus ou moins long. Par exemple la filière alactique, elle a un délai d’activation nulle. C’est à dire qu’elle peut créer de l’énergie extrêmement rapidement mais elle en construit peu, d’où les 15s.
La filière lactique met plus de temps à créer de l’énergie mais en créer plus.
La filière aérobie met encore plus de temps mais en créer beaucoup plus.

On parle de puissance et de capacité, schématisé par des cylindres. La puissance c’est le fait de pouvoir donner beaucoup d’énergie d’un coup et la capacité à avoir beaucoup d’énergie en stock mais de ne pas pouvoir en donner tout de suite beaucoup.

Sprint => Alactique
500m => Lactique
Marathon => Aérobie

image

Excellent sujet :+1:. Je suis très intéressé, j’ai répondu filière anaérobie alactique mais je dois dire que j’ai hésité avec anaérobie lactique. Vu que ce sont des filières très courtes et que le ping est plutôt explosif j’espère être dans le vrai.
Impatient de voir les résultats de tes recherches.

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En tout cas ma réponse représente 100% de l’avis des forumeurs c’est que j’ai raison non ?
Peut être que le fait d’être le seul à répondre aide un peu… :clown_face::clown_face:

Ahah, tu viens de passer à 50%, navré :wink:

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Peux tu expliquer les deux premiers termes stp? Je connais aerobie et anaerobie par contre pas ce qui suit. Merci, comme ca peut-etre a defaut de participer ca pourra m aider a suivre le post.

Anaérobie alactique se sont des efforts intense et court. Généralement, pas plus de 15s et utilise la PCr pour fabriquer de l’énergie (ATP)
Anaérobie lactique c’est pour les efforts jusque 3min, utilise le glycogène (Sucre)
Aérobie c’est tout le reste, marathon, course longue, trail etc… Utilise l’oxygène.

Chaque filière à un temps d’activation plus ou moins long. Par exemple la filière alactique, elle a un délai d’activation nulle. C’est à dire qu’elle peut créer de l’énergie extrêmement rapidement mais elle en construit peu, d’où les 15s.
La filière lactique met plus de temps à créer de l’énergie mais en créer plus.
La filière aérobie met encore plus de temps mais en créer beaucoup plus.

On parle de puissance et de capacité, schématisé par des cylindres. La puissance c’est le fait de pouvoir donner beaucoup d’énergie d’un coup et la capacité à avoir beaucoup d’énergie en stock mais de ne pas pouvoir en donner tout de suite beaucoup.

Sprint => Alactique
500m => Lactique
Marathon => Aérobie

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3mn en anaérobie ? Faudrait que je vérifie mais dans mes souvenirs (du temps où j’avais regardé cela il y a de cela maintenant 8 ans… pour mon premier marathon) j’avais comme souvenir anaérobie alactique entre 5 et 10 secondes max et anaérobie lactique entre 20 et 30 secondes max , si tu as es liens que je me remette à jour c’est pas ce qui est le plus sexy à lire mais faudrait que je revienne un peu la dessus, je dois avouer que j’ai plus de mal à conjuguer ping+prépa marathon que hand+prépa marathon, du coup va peut être falloir que revoir qq trucs (je sais que cela fait 2 sports antinomique mais je n’espère pas devenir numéroté au ping ni champion de France au marathon, du coup un truc “moyen” pour les deux me convient :thinking:)

Humm je viens de regarder du coup et je confonds le temps max d’utilisation de la filière et le temps max de l’utilisation de la filière à la puissance maximum, dur dur de se fier aux souvenirs

Faut vraiment bien faire la distinction entre de l’alactique et du lactique. Dans un marathon tu vas devoir développer la filière lactique et aérobie. Anaérobie lactique 20s c’est le délai d’activation oui :slight_smile:

Mais si tu as des questions précises à ce sujet pour te permettre de t’améliorer dans un autre sport, n’hésite pas à me contacter par message.

Je pense que je ferai un récap des filières énergétiques sur le site attitudeping, ça devrai intéresser même ceux qui pratique d’autre sport.

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Message hors sujet. Annulé

Atp, etc … oui ca me rappelle de vagues souvenirs quand je courrais le marathon. Merci pour tes explications.

Question piège à mon sens, car de par mes maigres connaissances en biochimie, je dirais que “ça dépend” (et ça dépend, ça dépasse!). Ca dépend du type de jeu déjà, typiquement en tant que défenseur, je fais souvent des points plus longs et avec des mouvements plus fluides, moins puissants (en tout cas au niveau des bras, pour les jambes c’est encore autre chose). C’est pas rare qu’un point dure plus de 30 secondes (service, remise, poussettes, démarrage, défense, amortie, poussette, topspin, défense …), donc là on est clairement pas dans de la filière alactique dominante sur ces points là. Après, le topspineur en face, il a beaucoup moins de déplacements (en durée) mais tous ses mouvements sont plus violents, donc son cas, j’en suis nettement moins sûr.

Ensuite, ça dépend du niveau qu’on considère. Jusqu’à un certain niveau, j’étais même pas fatigué en jouant (pourtant le même type de jeu), pour diverses raisons (points plus courts, cadence des échanges plus faible, mouvements moins violents …), donc probablement plus sur de l’aérobie. A mon niveau actuel (17-18 en France), je suis presque systématiquement fatigué après un match et il me faut toujours plusieurs minutes pour pleinement récupérer. Je suis plus âgé certes, mais j’ai juste la trentaine et une condition physique boah, disons moyenne (dans les 70 kg pour un peu moins d’1m80, rythme cardiaque au repos ~55 pulsations minutes et je cours régulièrement 10 km en moins d’une heure sans être au bout de ma vie). Donc je pense que le niveau y est pour quelque chose, surtout que je suis beaucoup moins fatigué quand je dois jouer contre moins fort. Au niveau pro… aucune expérience perso, mais les mouvements sont clairement encore plus puissants, surtout au niveau des jambes.

Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas répondu :joy: car je pense qu’il n’y a pas une filière largement dominante tout le temps.

Je pense qu’il y a clairement utilisation de ces deux filières, mais laquelle est dominante quand ? Alors ça…

Ha, et je double post pour préciser que je pense que c’est aussi dépendant de si on regarde une situation de match ou une situation d’entraînement. A titre indicatif, je n’ai pas souvenir (même si ça a du arriver une fois ou l’autre) d’avoir des douleurs types résidu d’acide lactique après un match, alors qu’après certains stages c’était quasi systématique.

Et je parle bien d’une surdose d’acide lactique, pas de courbatures : les douleurs ponctuelles près des muscles qui disparaissent généralement après 10 minutes un quart d’heure. Après des longues séances de panier bien intenses (type défense/amortie avec déplacement avant-arrière plus incertitude gauche droite), là je suis pour le coup plus en faveur d’une filière lactique :+1: mais ça m’est jamais arrivé en match, en tout cas pas que je m’en souvienne.

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Merci pour ton retour :slight_smile:
Je publierai un article sur ce sujet jeudi! Vos questions devraient trouver leur réponse.

une petite question :
sur ce site j’ai vu concernant la filière anaérobie lactique au paragraphe 2.3 Entraînement et implications nutritionnelle :

L’ingestion de boissons bicarbonatées (hydrogénocarbonate de sodium ou « bicarbonate de soude»), à raison de 0.3 à 0.5 g/kg, 1 à 2h avant le début de l’exercice, s’accompagne d’une augmentation du pouvoir tampon musculaire et de la quantité de travail produite, reportant le délai d’apparition de la fatigue.

Du coup je m’interroge, pour la récup de mes “grosses” sorties CAP je prends après la sortie des eaux minérales “chargées en bicarbonates” : Rozanna, Saint Yore (j’alterne pour pas toujours prendre les mêmes) … Ca n’a rien à voir avec les doses qui sont données là mais je me demande du coup s’il n’est plus judicieux
d’en boire avant la séance ?

Qu’en penses tu @AttitudePing ?

A vrai dire, je n’ai pas entendu parler de boisson ayant des pouvoirs tampons, mais pourquoi pas.
Comme pour tout ce qui concerne la nutrition, faut tester! :slight_smile:

Article tout juste posté sur le sujet :

Ça tombe bien j’ai une VMA de 18.5 km :stuck_out_tongue_winking_eye:

C’est beau! Combiné à une bonne gestion de match et de temps de repos, tu dois plutôt rester lucide longtemps ?

Sur le papier oui j’ai de la marge. En championnat pas de soucis, 3 matchs plus un double n’entamment pas mes réserves. Je me suis rendu compte récemment qu’il fallait gérer le capital concentration pendant et après les matchs (quand ils sont disputés bien sûr), mais on s’éloigne du sujet du coup. En critérium ou en tournoi il faut effectivement gérer les périodes de repos pour d’un côté ne pas trop se refroidir et ne pas s’épuiser.

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Une chose est sûre, il faut limiter l’utilisation du processus lactique car c’est lui qui fait apparaitre les premiers signes de fatigue et le manque de lucidité.

Comment faire pour limiter l’utilisation du processus lactique ?

Est-ce compliqué de mesurer sa VMA de manière fiable ?

J’ai trouver ça :
http://entrainement-sportif.fr/vma-test.htm
Vu que je n’aime pas courir, c’est difficile de savoir si je suis à ma vitesse max sur 4 min ou 1 km pour faire le test.

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