Honnêtement vas y, oui au début tu vas peut être mal caler ta course mais c’est pas grave. tu régulera en fonction du temps et de tes capacités. Par contre il ne faut pas aller lentement puis sprinter vers la fin. Essai de maintenir une allure autant que possible.
Il y a une corrélation entre la VMA et l’efficacité du système aérobie oui. Mais pas totalement non plus.
Mon frère a presque la même VMA mais arrive à maintenir sa vitesse plus longtemps. Il est très bon marathonien, pas moi. C’est la différence entre la capacité et la puissance et les seuils ventilatoires SV1 et SV2.
En fonction des tests, cooper, demi cooper, léger boucher, vameval, on verra des différences entre les VMA qui corresponde au faite que chaque test a une durée différente, des périodes de repos, une intensité propre.
Typiquement, avec un demi cooper j’ai 1km/h de moins qu’avec un vameval. Mais pour moi, c’est le meilleur test, plus facile de “tricher” sur les autres, c’est à dire d’utiliser en partie la filière anaérobie lactique.
Une fois que tu as ta VMA, il reste à déterminer si tu es plutôt puissant ou endurant. C’est l’histoire des seuils ventilatoire SV1 SV2.
Concrètement, plus tu cours vite, plus ton organisme sollicite ton corps, le degré de sollicitation est représenté par ces seuils.
SV1 c’est environ 60% de la VO2max (ou VMA) et SV2 85%. (ça dépend énormément des gens)
Si on dépasse SV2, on va utiliser de l’oxygène mais l’intensité est tel que l’on va aussi utiliser le glycogène (ce qu’on ne veut pas)
Donc on va chercher à décaler les seuils vers la droite, c’est à dire à avoir un SV1 près des 75% pour pouvoir être à une intensité pongiste sans se fatiguer.
Ça se travaille aussi.