Sans compter une dimension “animateur” pour garder “ses clients” puisque les gens consomment le sport maintenant…
C’est sûr qu’avec tout ça, tu dois passer pour un extra-terrestre par chez toi.
C’est sûr qu’avec ce genre de réponse, on voit que toi ça te passe à 10 000 tout ça… et comme tu n’es pas le seul, je pense qu’on sera encore longtemps rangés juste à côté des boules de pétanque, dans le garage, pour la majorité des gens.
Ah, là il y a aussi une dimension sociale, quand même. Le tennis, le golf, le ski, ont un passé de sport “de riche” ; pour les catégories sociales auxquelles s’adressaient ces sports au début de leur histoire, prendre des cours pour tout et n’importe quoi était logique. Tu prends aujourd’hui les clubs de vacances, par exemple, on va te proposer des cours de ski, des cours de voile, des cours de tennis avec un prof particulier ou des cours de golf ; tandis que la table de ping sera toujours dispo à côté du bar… et du terrain de boules… c’est comme ça. C’est culturel en Europe. Ce qui est plus ennuyeux c’est que les licenciés eux-mêmes, comme @anon99884826, soient incapables d’évoluer et de sortir de cette image de camping, allant jusqu’à dénigrer les personnes qui verraient leur sport autrement.
C’est bien tout le problème du ping et de l’image culturelle qu’il a… Dans mon club c’est pareil, en tout et pour tout on doit être 4 à avoir une idée de ce que doit être un entrainement de ping. Des fois des joueurs me demandent parce qu’ils n’arrivent pas à réaliser tel ou tel coup technique, ils sont contents que je leur montre et explique mais derrière aucune autre démarche pour réellement s’améliorer. Certains progressent comme ça en jouant entre eux, en faisant baballe et quelques matchs et ils sont contents d’eux. Et moi avec mes enfants, je passe pour un taré…
Dans ce contexte, je vois mal comment un entraineur qui joue à peine mieux que le niveau loisir pétanque puisse être pris au sérieux et mobiliser la masse de joueurs compétiteurs qui n’a même pas conscience de pratiquer de la même façon qu’un débutant.
Je ne sais si ça change grand chose, on pourrait prendre d’autres sports en salle qui sont pris autrement au sérieux que le ping. Basket, handball, gymnastique, arts martiaux etc.
Regarde pour les salles de muscu ce que les gens sont prêts à faire, y compris en vacances…
Ben, honnêtement, je vois pas ce qui t’empêche de faire du ping en extérieur, surtout l’été, avec un minimum d’équipement pour couper le vent, ça ne pose aucun souci. A la limite on peut discuter du fait que le Beach Ping serait un sport à part, et c’est vrai que les conditions influent ce que tu peux faire au ping, mais c’est pareil pour d’autres sports. De même que ça paraît tout à fait normal d’aller faire un stage de Beach volley et d’avoir un prof qui t’enseigne les subtilités de cette pratique, il paraîtrait incongru de proposer un stage de Beach ping.
Non, à mon avis c’est un problème d’image. Bon on s’éloigne du sujet…
Tu te trompes en qui me concerne ( comme souvent ). J’ai plutôt été dans ton cas et je sais donc ce que c’est.
ok pas de souci.
Et pourtant, il y en a du monde à s’inscrire dans les compétitions de ping-pong en club de vacances/stations/… Tous les champions de leur rue option ping de garage sont la, persuadé de pouvoir accrocher le compétiteur et d’ailleurs si les conditions sont vraiment dégradées, parfois ça passe
Alors qu’il ne me viendra pas à l’idée de défier un golfeur compétiteur.
On a tous taté du tir à l’arc en vacances, à 10m sur un blason énorme et quand les compétiteurs “ordinaires” me disent qu’ils tirent l’équivalent d’un CD à 70m, je me rend compte qu’entre loisir et compet il y a un monde.
J’ai l’impression qu’il n’y a pas cette distance au ping, même parmi les joueurs !
Même le bad quitte petit à petit cette image de sport de plage… mais le ping reste un sport de garage
Après je pense que l’ambiance du club peut jouer beaucoup, une équipe fanion de bon niveau ET accessible, ça entraîne les loisirs vers un peu de compétition et les jeunes compétiteurs ont un objectif.
Ce qui est bête c’est que le ping est un sport extrêmement populaire, mais il n’arrive pas à quitter sa dimension de sport de plage. Alors qu’il y a une réelle admiration chez les gens quand, lors d’un tournoi de plage, un joueur de niveau club gagne le tournoi. Les gens s’extasient sur les smashs et les beaux points… mais ne pratiquent qu’une fois par an. Il faut dire que le ping nécessite un minimum d’infrastructure, une table, une salle, un peu de place. Une paire de runnings dans le meuble de l’entrée ne suffit pas. C’est pour ça que le running et la muscu explosent, surtout la muscu à poids de corps chez soi avec l’aide d’une appli : pas besoin de s’engager. Si ça prend pas, ça prend pas… mais c’est pas grave.
Ca dépend beaucoup d’un endroit à un autre je pense… Comme tu le dis, si l’équipe fanion est très visible (et pas trop faible), la plupart du club va avoir une image “sérieuse” de la compétition. Si le club de ping est visible “sportivement” dans le quartier et/ou dans les écoles du coin, les gens qui viennent y faire un tour n’auront pas l’image du sport de camping. Le problème est là, comment faire pour rendre son club visible ?
Par exemple, on a un club d’entreprise là où je travaille, avec un robot, des entraînements dirigés (bon ça pète pas des briques) et ça renvoie une image structurée et sportive. D’autant que les séances sont super visibles depuis la cafétéria où plein de gens viennent manger le midi. Donc même les purs profanes voient des joueurs bouger, transpirer faire des coups techniques de manière répétée sous la surveillance d’un entraîneur… je ne pense pas qu’on ait une image de sport de garage.
Oui mais pas seulement (en tout cas c’est mon avis). Je suis à 85% d’accord, mais je pense que le côté “visible” de la muscu ou du running ajoutent aussi à leur succès. On a tous vu à un moment ou un autre, quelqu’un courir en rue (ou dans un parc, ou …) avec des fringues un peu fluo, un appareil accroché quelque part et un short. Ca fait “sérieux”, ça fait le mec/la meuf qui s’entretient, qui fait du sport. Pour le pratiquant, c’est aussi gratifiant de voir les autres se retourner, d’entendre les parents dire à leurs enfants “C’est un(e) sportif(ve)” avec un ton plein d’admiration. Côté objectif, on se dit “je vais perdre du poids”, “j’entretiens ma santé” voire même “je serai beau à voir tout nu”. C’est concret et ça parle à beaucoup de gens.
Voila, c’est un des seuls (le seul?) cas où le pongiste se sent à son avantage vis-à-vis des autres, en tant que sportif. On est combien ici à faire du ping “uniquement parce que c’est bon pour la santé”? A mon avis pas beaucoup… il y en a, mais pas tellement en comparaison avec du running ou de la muscu.
Les réseaux sociaux, les outils récents d’aides à la pratique poussent les gens à “performer”, quelque soit le niveau de performance., à se comparer, s’encourager, … quelque soit le niveau !
Je fais d’autres sports et il parait normal que si tu tu n’entraîne pas tu joues pas par exemple. Si tu ne fais pas de volume, tu sais que tu iras nul part.
J’ai pas mal fréquenté le VTT et les budgets matos sont faramineux…Et pourtant, les mecs savent bien qu’il faut bouffer des bornes, bosser la technique, faire et refaire des passages pour progresser.
Au ping, je ne ressens pas ça, quand je vois des discussions sur “je cherche une plaque qui met plus de rotation” ou un “picot qui gêne plus”, j’ai un peu peur
faut prendre de la distance par rapport aux gens qui pensent autrement
Pour ce qui est des entraînements adultes, il faudrait qu’ils soient individualisés! Mais c’est beaucoup de préparation et d’investissement, tous les entraîneurs ne sont pas prêts à ça! Et pour faire vraiment progresser des adultes, il faut de solides compétences, contrairement à l’idée reçue!
Séparer ceux qui veulent progresser réellement de ceux qui veulent surtout s’amuser sans trop se compliquer la tâche!
Le problème du matos miracle est un problème qui touchaient essentiellement les picoteux, il y a quelques années, avec l’explosion de l’offre backside, elle touche tout le monde!
Beaucoup de joueurs pensent raquette miracle, alors que tout peut se valoir, ce qu’il faut, c’est le mieux adapté à soi! Et travailler, la tactique et améliorer sa technique…
Faut quand même s’avouer que le matos, quand on a l’impression de ne pas jouer au niveau qu’on imagine pouvoir jouer, c’est ce qu’il y a de plus facile à changer… il y a aussi un certain plaisir à tester des nouveaux trucs et ça peut remotiver. Après les fabricants sont là pour te faire penser qu’en changeant de raquette tout ira mieux
@Xyphis je ne sais pas si l’explosion du running et autres façon de se muscler chez soi est due à l’envie de changer le regard des autres sur soi. Moi j’ai surtout envie de me plaire quand je suis tout nu, et de ne pas être le seul à penser ça à la maison le regard des autres dans la rue j’en ai rien à battre. Je pense que ce qui explique le succès de ces sports c’est la facilité de mise en oeuvre. Il suffit d’aller acheter une paire de runnning et deux T shirts fluos et hop c’est parti. L’appli (surtout le partage) donne envie d’aller plus loin et voilà… c’est pas négatif tout ça.
Dans ce qu’on vient de dire la seule chose que je trouve dommage c’est que le regard des gens, y compris les joueurs eux-mêmes, sur le ping, soit aussi archaïque, suranné et… comment dire… assez macho en fait. Si notre sport n’évolue pas là-dessus on ne sortira jamais du garage, c’est sûr.
Mais le matos, change rarement le niveau… le plus souvent, quand la démarche est positive, il déplace le problème, (ex, meilleur contrôle, grâce à ce que vous appelez un rejet bas, mais en contre partie perte de niveau en top, à cause de ce rejet bas…), si la plaque miracle existait, ça se serait! Pour reprendre un vieux sujet, pour attaquant, ça a été les tenergy à l’arrêt de la colle… maintenant, le retard des autres marques, a été compensé…
Pour bien changer son matos, il faut identifier, ses points forts, ses points faibles, et le ratio de ceux-ci! Et quand je parle de points forts ce n’est pas nécessairement ce qu’on sent ou voit le mieux…
C’est un très vaste sujet avec de très nombreux paramètres!
Qui doit s’étudier au cas par cas, en faisant, abstraction de l’euphorie, que peuvent créer certaines sensations…
Mais la solution, c’est la progression technique, et tactique, elle aura le plus gros impact! Pour le matos, il faut se sentir bien avec et avoir un regard très objectif, sur notre rendement (réel)!
Après, je suis sorti du sujet!
Toucher la balle quand tu commence a jouer n est pas evident pour tout le monde au golf. Au ping generalement tu arrives a toucher la balle. Pour info je te rappelle qu au golf la balle est statique.
Je ne suis pas sur que le golf soit “plus” technique que les autres sports et ça ne les empêchent pas d’être des maboules du matos… pour moi, c’est juste une histoire de prise en compte de cet aspect technique primordial. Au ping, au moins en France, on préfère le toucher, le talent, l’adversité, “plaisir de jouer” plutôt que de bosser la technique individuelle (et je ne te parle même pas des schémas de jeu …), comme si ça s’opposait …