Discussion autour du concept de l'intelligence

inné/acquis… dur à déterminer.
Surtout que si « inné » c’est la génétique… dans ce cas dans « acquis » tu as des trucs genre tout ce qui se passe pendant la gestation et la toute petite enfance…

Dans le cas d’un enfant, il n’y a pas de préparation donc quand il obtient un score très élevé c’est bien que ses capacités sont différentes de celle de son age. Le QI est stable dans le temps.
Celui qui a 140 à 8 ans aura 140 toute sa vie par rapport au gens de son âge qui ont 100 en moyenne.
Cela ne présage en rien la réussite scolaire mais facilite souvent les apprentissages et donc les résultats.
Par exemple, les personnes avec un QI très elevé comprenne très rapidement(du 1er coup) les notions, surtout en sciences, là ou il faudra user de répétitions avec des élèves normaux…

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Mon neveu a commencé les échecs et le rubik’s cube à 5 ans. Ca fait 3 ans de gros entrainement à un test de QI vers 8 ans, à mon avis.

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Pas tout à fait vrai. Celui qui a 140 à 8 ans aura entre 135 et 150 toute sa vie.
L’intelligence se travaille aussi, tout comme son rapport à l’autorité et la plasticité de son cerveau (savoir « apprendre à apprendre »), facteurs qui peuvent énormément entraver l’apprentissage et de facto les résultats scolaires.

Très vite dans la vie, tout comprendre instantanément ne suffit pas quand on te demande de démontrer ton résultat.

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Pas évident, le gain en capacité d’apprentissage de nouvelles choses est balancé par les difficultés à faire face à l’ennui, à la capacité de concentration limitée dans le temps, à une grande anxiété qui limite la confiance en soit, etc.
J’ai cité dans mon premier message le cas d’une fille qui avait compris de travers un énoncé d’exercice qui demandait de mettre un texte au passé, c’est juste un exemple mais ça arrive absolument tout le temps ça.

Une personne avec un QI TRES élevé, c’est différent d’une personne avec un QI élevé.
Il y a 2% de la population avec un QI de 130, pour un QI de 145 (très haut QI), c’est… 0.13% !!

Biensur le QI est une mesure imparfaite de l’intelligence, toutes les études le disent. De même, il est certain que le milieu de vie, cadre de vie peut être un facilitateur à la fois pour développer mais aussi pour réussir dans le milieu scolaire (cours particulier…).
Après le QI reste un indicateur pertinent pour expliquer beaucoup de choses. Par exemple, regarde les CV des 10 personnes avec les plus gros QI… c’est impressionnant
Ce qui veux dire qu’avec un QI élevé tu peux faire de grande chose (tu apprends beaucoup plus vite et mieux, tu comprends plus vite…), tu peux aussi te planter et arrêter tes études.
Avec un QI faible, et on connait tous des personnes comme cela, les apprentissage deviennent fastidieux, la réussite scolaire n’est pas au rendez-vous quand bien même la personne travaillerait plus dur.
pour ta métaphore sur les graines, essaye de planter un bananier en Normandie, que la graine soit bonne ou pas, tu n’aura jamais de bananes…

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Oui t’as raison, après un enfant de 5 ans que ça éclate de faire du rubik’s cube et des échecs c’est clairement qu’il a une maturité intellectuelle nettement au dessus de celle de son age

oui et il s’interresse à des sujets qui ne sont pas de son age, lis l’encyclopédie, dévore les livres, est capable de faire un puzzle seul pendant 4 heures… comprend les fractions sans l’avoir fait en cours « ben papa c’est logique que 1/4 +1/4= 1/2… »

et combien de QI?

Bien sûr… On en revient toujours à potentiel+« l’exploitation » qui en est faite (apprentissage, pratique, etc…).
C’est un type d’intelligence aussi. Mon fils fuit en courant devant ce genre de tâche très « organisationnelle »… ses trucs « intelligents » c’est plutôt l’histoire et les histoires, ou les jeux de mots (VRAIMENT fatiguant ça parfois :sweat_smile:)… misère, j’ai engendré un littéraire !

Et le « potentiel » à 5 ans, il découle aussi en grande partie du vécu à 2 ans (genre plutôt 3h par jour devant la tv comme aux US ou plutôt jeux de manipulation « bien pensés » et variés…).

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Après le QI en tant que note globale est la moyenne des résultats obtenu dans plusieurs domaines testé (logique, mémorisation, écriture, vocabulaire…). Du coup on peut avoir 140 dans un domaine et 100 dans un autre…d’ailleurs beaucoup d’enfant a fort QI n’ont pas des résultats homogènes dans les différents domaines testés

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J’ai lu un truc la dessus, je sais pas trop ce que ça vaut

Apparemment la méthode d’apprentissage de la lecture de certains enfants se fait par « déduction » en quasi autonomie.
C’est à dire qu’ils entendent leur parents leur lire une histoire, ils mémorisent la phrase à l’oral, puis quand ils relisent la page du livre ils devinent par association d’idées quel mot est à quel place, et de fil en aiguille ils apprennent à lire de manière empirique comme ça.

Il parait que j’ai appris à lire seul avant le CP, par contre j’ai essayé de le faire plus tard avec l’anglais j’y suis jamais arrivé, je suis toujours aussi médiocre, donc je doute un peu de cette histoire me concernant

J’ai deux fils, principes d’éducation très proches pour les deux (quasi pas de télé etc), l’aîné s’est jeté dès son plus jeune age sur les puzzle qu’il pouvait faire pendant plusieurs heures à 3 ans, le cadet n’a jamais passé plus de 5 min dessus

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wikipédia:
William Sidis marche à 8 mois, lit le journal New York Times à l’âge d’un an et demi. Il étudie le latin à 2 ans.

À l’âge de 8 ans, il parle avec facilité huit langues, le français, l’allemand, le russe, le grec, ainsi que le latin, l’hébreu, l’arménien et le turc2. À 7 ans, il réussit un examen sur l’anatomie.

Il invente un langage2, le Vendergood , qu’il présente dans son premier livre The Book of Vendergood, livre qui semble totalement perdu. Mais il reste néanmoins cinq traductions de phrases et le système de numération.

À l’âge de 8 ans, il réussit l’examen d’entrée à Harvard, mais son jeune âge lui en interdit l’entrée. Il intègre Harvard à 11 ans3, y est diplômé à l’âge de 15 ans, avec mention, en 19142.

À 24 ans, il écrit un traité sur l’antimatière, à 27 ans un traité de cosmologie prédisant les trous noirs (en avance sur Robert Oppenheimer et son étudiant Hartland Snyder qui ont publié On Continued Gravitational Contraction — « De la contraction gravitationnelle continue » — en juillet 19394)2.

Ses premières années à l’école primaire sont un calvaire. Enfant surdoué avec un QI évalué entre 250 et 3005, il manifeste peu d’habiletés et d’appétences sociales, et ses seules tentatives d’interactions avec ses camarades consistent à tenter de les instruire sur les orbites planétaires ou sur les différentes phases lunaires, ce qui provoque des attitudes de rejet."

Si vous avez une recette, un mode d’éducation pour expliquer ces performances scolaires, n’hésitez pas à écrire un livre, vous ferez fortune…

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Dans le post 179, j’évoquais le fait que dans ma jeunesse, les « grosses têtes » étaient les élèves forts en maths.
Quand je vois cet article, je pense qu’on continue à associer « intelligence » et « maths ». :thinking:
Est-ce qu’on est plus intelligent parce qu’on est matheux ou est-ce qu’on est matheux parce qu’on est plus intelligent ??

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Mais aussi parce que c’est ce qui est valorisé dans notre société et ce depuis l’école et les études qui suivent, tout est basé sur cette perception de l’intelligence au travers du QI.

C’est comme cette citation d’Einstein : " Mais si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper à un arbre , il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide."

Oh merde…
Ca fait pas rêver franchement

C’est clair, mon fils est comme ton cadet.
Dans ma fratrie ma petite soeur n’a jamais pu encadrer les maths et la science, blocage total.

Les test de QI requière de la logique comme les mathématiques. Les gros QI aime réfléchir, se casser la tête, d’ailleurs cela peut être un calvaire pour eux. Du coup, les sciences exactes (physique, chimie, mathématiques…) en plus d’offrir un métier propose de relever de vrai défis, de vrai casse tête, des équations non résolue, de la recherche… un monde abstrait qui les attirent et exacerbe leur esprit de compétition…
Cela ne les empêchent en rien de parler plusieurs langues et d’être très bon dans les sciences humaines mais le challenge se trouve en sciences pures