Discussion autour du concept de l'intelligence

Un aquariophile suffirait …

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Intéressant, je vais me pencher sur ce cas précis qui pourrait servir mes modestes recherches, merci !
Pour être clair, je voulais pointer le paradoxe suivant : l’intelligence se définit pour le dire vite comme une capacité d’ordonner et de classer à des fins collectives efficaces… ce dont sont victimes peut-être d’autres formes de « capacités classifiantes » comme les manifestent ceuxqu’on nommera HPI, autistes, etc. L’intelligence les exclut de la norme comme inadaptés… en les nommant « haut potentiel intellectuel ». Il y a là quelque chose de vicié que l’on retrouve dans les nosographies en psychiatrie (la fameuse catégorie de « folie »). J’ai quelques collègues qui bossent sur cette dernière question, c’est passionnant et vertigineux.

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j’ai lu un article très intéressant sur l’approche psychologique des HP. Pendant longtemps, les HP a problème ont consultés des psy qui en ont conclu que quasiment tous les HP avaient des problèmes de type relationnel/intégration…
Par la suite, des médecins et des statisticiens ont montré que l’échantillon de HP qui allait au PSY était biaisé car le très grande majorité des HP:

  1. ne sont pas détectés
  2. développe des biais pour se fondre dans la masse
  3. réussisse en moyenne mieux à l’école que les non HP
  4. ont en moyenne moins de dys (dyslexie…)

Bref si on emmène son enfant consulter un psy c’est qu’il y a un problème et si son enfant est HP cela ne veux pas dire que tous les HP ont besoin d’un PSY lol

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Ce que tu dis est assez vrai. On est très facilement amenés aujourd’hui, à se découvrir un point de personnalité sur lequel on est au-delà de une ou deux fois l’écart-type. C’est flagrant dans les tests ultra-biaisés qui pullulent sur le Net.

Je ne sais pas si c’est une conséquence, mais il y a une recherche comme tu dis, de pathologiser et classer chaque individu qui peut se rapporter ou non au syndrome de Munchausen. On pense à ces mamounes qui autodiag leur enfant - rayer les mentions inutiles - TDA(H), HPI/E, TSA, trouble alimentaire… avec 2 recherches Google.

Émergent également de gros clashes dans les communautés « zèbres » (je déteste ce néologisme fourre-tout) à propos de la légitimité de l’auto-diagnostic, qui place de front des personnes en souffrance à des degrés variables, d’un côté prises en charge par des professionnels, et de l’autre suspectées de chouiner en recherche d’attention après s’être découvert une pensée en arborescence (avis perso : tout être humain pense en arborescence).

En sciences cognitives - du peu que j’ai lu - je pense qu’on comprend maintenant que tous les effets n’ont pas les mêmes causes et vice versa. On peut ainsi trouver toutes les combinaisons possibles de marques d’intelligence et d’« adaptation à la vie », innée ou acquise (facteurs endogènes + exogènes).
Le « surdoué » en échec scolaire, l’autre qui survole les doigts dans le nez, le bosseur qui réussit tout…

À vouloir tout disséquer, mesurer, classifier et normer, on passe un peu à côté de la finalité je trouve : que faire de ces jeunes personnes pour qu’ils commencent leur vie du mieux possible ? La période concernée étant variable.

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Moi j’ai fait un test sur MarieClaire: « Quelle femme êtes-vous », résultat j’étais femme fatal… donc ça fonctionne les tests…

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Il y a aujourd’hui de nombreuses écoles de la maternelle au lycée pour les enfants HP qui ont du mal dans un cursus classique…L’enseignement est adapté ainsi que le niveau dans les différentes disciplines…
Car les enfants HP ont une soif de connaissance plus importante que la moyenne, ils veulent tous savoir (lecture de l’encyclopédie) et percutent plus vite…
A l’école classique, c’est du rabâchage d’une année sur l’autre ou de septembre à décembre, on refait le programme de l’année précédente…
Il y a bien la solution de sauter des classes mais cela pause le problème de la maturité émotionnelle … et complexifie l’intégration au groupe de pair…
Quand tu regardes les résultats d’un test de QI, la psychologue (vrai test) met en face des résultats l’âge ou en moyenne on obtient ce résultat. C’est d’ailleurs ce qui permet de mettre une note.
En gros si à 8 ans tu obtient les mêmes résultats que le moyenne des enfants de 8 ans tu as un QI de 100 (la moyenne). Le QI n’est pas une note mais un positionnement dans une population.
En gros, si à 8 ans tu obtient les mêmes résultats que la moyenne des ados de 15 ans, tu es HP style 140

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tu me laisses ton tél en MP ? :star_struck:

Il me semble que c’est ce qui est reproché à la définition très large de l’autisme aux USA.

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Merde, je suis limace…J’arrête les tests c’est de la connerie…

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Peut être ce dont tu veux parler s’appelle " l’étiquette " ? Quand on porte une étiquette, cela devient aussi difficile de s’en sortir, notamment en psychiatrie. L’étiquette schizophrène par exemple peut te coller toute ta vie… Quand tu finis par admettre un état, une étiquette, cela a tendance à bloquer ton évolution puisque tu garderas cette étiquette. Ce phénomène est assez connu et c’est pourquoi le monde médical y fait plus attention maintenant. Notamment avec les jeunes schizo, lorsqu’ils sont hospitalisés ailleurs qu’en psychiatrie, leurs antécédents psy ne sont pas communiqués, de telle sorte que s’ils sont hospitalisés pour une jambe cassée, on ne vienne pas les emmerder avec leur pathologie psy et qu’ils soient soignés de la même façon.

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Oui, et toujours ce même test pour évaluer l’intelligence alors qu’on sait très bien qu’il n’en explore qu’une petite partie…

Les tests de QI sont principalement des tests de logique non ?

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C’est logique…

En quoi ?

Prenez la personne qui vous semble la plus bête de votre entourage, exercez la pendant un an aux tests de logique, entre autres. Sans surprise, elle obtiendra un score élevé

Concluez-en ce que vous vous voudrez

C’est la plus facile à évaluer… de loin.

Non, je voulais dire qu’une bonne part du jargon utilisé dans ces domaines, les concepts mobilisés, etc., sont très flous, parfois contradictoires, etc. Je ne parlais pas du sort des anormaux (au sens statistique, pas au sens moral évidemment) en particulier. Cela conduit d’ailleurs, si je prends le domaine de l’école que je connais un peu, à faire de ces diagnostics infinis de nouvelles normes qui deviennent presque des natures pesantes ou des destins pour les gamins (« c’est bon, je suis dyslexique, c’est pour ceci que… », « je suis HP, c’est pour cela que… »). C’est horrible pour « nos » jeunes. Et là, je te rejoins, les étiquettes deviennent pesantes, déresponsabilisantes, étouffantes, etc., pour les individus.

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Je confirme, petit j’étais con… Enfin comme maintenant mais petit con du coup… J’adorais les jeux de logique, je me régalais du contenu du feu Jeux&Stratégie…Je pouvais résoudre un solitaire dans 50 schémas différents en essayant de faire le moins de déplacement possible par exemple… A coté de ça, bon, ben par exemple j’avais plutôt du mal à communiquer avec les adultes…En orthographe je devais tourner à 5 de moyenne… :cow:
Du coup le test de QI de cm2, à l’époque c’était que des petits jeux de logique…fingers in the nose, la tête de l’inst qui ne me voyait que comme un gamin moyen, genre gros cancre en orthographe…

Pour ceux que ça intéresse tous les numéros de Jeux&Stratégies en adandonware :

Génial, ça me plus qu’intéresse, j’étais un EJ du wargame… …avec un QI de 145, j’ai appris à jouer aux échecs à l’âge de 5 ans :grin:, mais je préfère le Go.

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J’était fan de Donjon & Dragons, j’avais gagné la version électronique sur un concours Jeux et Stratégie…