Comment travailler l'intensité en match ?

Sinon ce qui tue l’intensité en match c’est justement les matchs sans intensité.

Souvent les matchs à l’entraînement, se font parfois sans intensité. C’est quand même un mauvais signal que l’on envoie au cerveau.

Supprimons de nos entraînement les matchs tranquilles. Voir évitons de faire des matchs à l’entraînement. On fait des exo à comptage de point pour augmenter l’intensité de la concentration lors des exo mais pas de match. ça fait plaisir mais je ne suis pas sûr que ce soit rentable.

je ne suis pas un spécialiste de démographie en France. Je te fais confiance pour remettre de l’ordre dans mes connaissances.

En tout cas c’est un vrai sujet ! qu’il faut creuser.

ça ne s’adressait pas à toi spécialement en fait, je voulait juste attirer l’attention sur le fait que défendre une France quasi rurale et presque désertique pour expliquer les petits clubs, le manque d’entraineur, de relance, … c’est regarder un partie très minoritaire de la France, du ping. Pour les autres, aucune excuses pour aller chercher de la compétence, des conseils du niveau, à des distances raisonnables.
Et que si on ne le fait pas ou si on n’autorise pas ses joueurs à sortir, ou d’autres à venir, pour maintenir des entrainements un peu “engagés”, on s’expose à des départs, des baisses de niveau, …
A l’entrainement comme en match, rien ne vaut la confrontation variée et engagée (on est d’accord la dessus je pense). Le confort, les petites habitudes, le traintrain hebdomadaire, c’est une plaie pour le sportif. Il faut se sortir de sa zone de conforme (et donc parfois faire des kms), pour avancer.
Et comme tu le dis, les petits matchs entre amis à l’entrainement, en 12 sets, avec une revanche la semaine prochaine, c’est “bof”…

Les gens acceptent volontiers de dépasser la zone des 15 mn de voiture d’autant plus facilement qu’il y a du lien social dans le club. La convivialité est le ciment qui fait que les gens acceptent de faire plus de km pour s’entraîner.

1 « J'aime »

Je suis de ceux qui n’opposent pas lien social, vie collective et compétence, au contraire , je pense qu’on travaille d’autant mieux quand l’ambiance est bonne. Et si elle n’est pas bonne, il faut changer, surtout dans un loisir, et d’autant plus si on ne s’y trouve pas techniquement.
Pour rester dans le sujet, un club ou il est difficile de demander à ses camarades un exos, un match à thème, à handicap, … moi ça ne me parait pas très sain :slight_smile:

1 « J'aime »

Je pense que c’est la convivialité et le savoir vivre ensemble qui font et défont les clubs. Certes une zone plus peuplée est un avantage par rapport à un grand désert.

Oui ce n’est pas évident de faire une ambiance de travail sérieuse dans la convivialité. Les clubs qui y arrivent sont ceux qui ont du succès.

Sinon il y a le “air handicap” sur le principe du “air guitare” Tu fais un match avec quelqu’un et dans ta tête tu t’impose un handicap ou un thème sans lui dire. Du coup le gars est super content de t’avoir battu sans savoir que tu t’es infligé un handicap.

Après tout dépend qui est en face de toi. Certains sont très demandeurs de ce genres de choses et d’autres sont hermétiquement fermés à ce genre de choses. C’est sur que si c’est dans la culture du club c’est plus facile.

je fais ça chaque fois que je veux intégrer un nouveau service … et la plupart du temps, personne ne remarque rien … mais bon, c’est quand même plus sympa quand on est en mode coopératif :slight_smile:

A une époque la fédé a fait des efforts pour développer le ping en France. Il y a eu des livrets d’imprimés pour les dirigeants. Comment développer sa structure, etc, et si ces grosses têtes étaient à côté de la plaque ? Et si le plus important était de mettre en place un esprit de convivialité avant de se prendre la tête sur les aspects techniques ? Y a t il eu des livrets pédagogiques pour mettre une bonne ambiance dans son club de ping ?

oui c’est mieux dans la coopération

Quelques fois on me demande “As tu vraiment joué à fond ?”

Je réponds “oui bien sur” (à fond dans mon exo)

En mode coopératif, on peut inverser le challenge de l’exo et comparer les résultats. Ce qui fait une petite motivation supplémentaire. Le but étant de faire mieux que le partenaire.