Une piste éventuellement… Une fois, notre meilleur joueur était venu sur un créneau largement plus faible que son niveau, et sur les matches, il s’était mis la contrainte de finir au bout de sa 3e touche de balle, sinon, point perdu. Du coup, ça force à mettre une intensité du début à la fin
pour le panier de balle y a pas besoin d avoir de gens de sont niveau … ensuite quand c est l autre qui fait les exercices, tu fais des exos sans irrégulartité… si t es 13 et lui 11 tu lui fait un exercice il sert tu pousses dans sa partie CD… il va pas faire de faute sur le premier demarage … donc ca permet de bien travailler…
paril quand c est toi qui fait l exercice si apres sa remise tu lui dis ou tu va demarer il n aura pas de mal a bloqué … ca permet de travailler aussi
Excellente idée effectivement !
Moi je suis un fervent partisan du comptage de point pendant les exo. J’encourage les gens à compter dans leur tête même si l’entraîneur ne donne pas de comptage.
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ça permet de jouer concentrer, car jouer sans concentration ça sert à rien, autant aller au cinéma
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ça fait travailler de cerveau et on en a tous besoin.
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L’effort intellectuel en compétition sera moins dur qu’à l’entraînement, ce qui est le but.
En ce qui concerne le panier de balles, il est possible d’être débutant en Tennis de Table et en même temps être un Dieu de la distribution. Un joueur moyen peut entraîner Ma Long, si il distribue très bien. Donc effectivement, il n’est pas question de niveau (de jeu) au panier de balle.
Oui tout à fait. Par exemple l’exo le plus pratiqué dans le monde : CD/CD diagonale CD. Le joueur débutant place la balle où il peut dans le CD du joueur fort. Le joueur fort travaille son micro jeu de jambes et sa position à la table tout en s’imposant de placer la balle exactement dans la raquette du joueur faible.
RAJOUT : Il peut aussi s’imposer de faire 1 faute quand le joueur moins faible en fait 10. Et ainsi de suite, il n’y a pas de limites à s’imposer des difficultés hormis ses propres limites.
Le fort travaille et le faible aussi. Mais ça demande une plus grande discipline et une plus grande exigence de la part du fort.
Mais quand il y trop d’écart ça devient franchement impossible de progresser pour le fort. Vive le panier de balle.
C’est clair que les gens qui n’ont pas le réflexe de s’imposer des défis intérieurs, faut pas qu’ils s’étonnent de régresser dès lors qu’ils jouent sur plus faibles ou qu’ils jouent moins souvent. Il n’y a pas de magie. Sans travail, sans discipline, on arrive à rien. Et c’est d’autant plus difficile d’avoir de la discipline quand on se trouve dans un contexte où il n’y a aucune discipline.
c’est tellement vrai … on pense souvent - à tord - que l’on peut conserver son niveau. Mais ne pas progresser c’est forcément régresser car le système de classement est un gigantesque gateau sur lequel arrivent régulièrement des joueurs qui cherchent eux à progresser constamment.
Je vois très peu d’adultes qui donnent vraiment l’impression de vouloir progresser dans les actes. La majeure partie font des matchs et très peu d’exos. Mais bon, il faut aussi aimer faire des exos car le plaisir est un élément indispensable pour progresser dans la durée.
Je ne fais pas cette séparation … faire des matchs peut-être un très bon exos, si on a quelque chose en tête comme travailler des schémas de jeu, des coups techniques spécifiques à tel ou tel type d’adversaire, tel ou tel type de matériel, …
Le match à thème par exemple est une très bonne suite aux exos techniques …
On dirait faire des matchs se limite à essayer de la gagner par tous les moyens, donc en ne faisant que ce que l’on connait déjà qui marche…Ce n’est pas nécessairement le cas
oui, ce n’est pas nécessairement le cas…
En France il y a 36 000 communes. Ce qui implique chez nous que beaucoup de petites communes possèdent moins de 500 habitants. Donc il est logique que la France se retrouve avec plein de petits clubs de moins 50 joueurs (moyenne nationale : environ 30 joueurs par club). Il n’y a pas forcément un club dans chaque commune comme il y a un clocher, mais en général, c’est souvent le cas. Étant donné que la majorité des gens préfèrent jouer dans le club de son village plutôt que de faire 100 km (x2) pour aller jouer dans un club où l’exigence est élevée, il en résulte le raccourci suivant :
Donc qui dit petits clubs, dit petits moyens, dit pas d’entraîneur, dit mode “loisir”, dit petite exigence, dit joueurs qui ne font que des matchs sans s’imposer à eux-mêmes d’objectifs lors de ces matchs. Certes le raccourci est un peu rapide. On pourrait aussi parler aussi du fait que l’humain tend naturellement vers le plaisir immédiat (gagner le match) plutôt que de souffrir pour progresser.
C’est 90% des clubs en France.
Mais il y a toujours dans ces petits clubs des passionnés qui seront les exceptions qui confirmeront la règle.
et maintenant grâce à internet, il y a des forums pour pour expliquer aux gens qu’ils peuvent progresser en faisant des matchs !
oui excuse moi, j’ai du ressortir de ma mémoire un chiffre du passé.
Il aurait fallut qu’il y ait 7000 clubs pour faire 30/club. Peut être avec les fédés parallèles ?
Je n’ai pas pris le soin de me renseigner sur la situation d’aujourd’hui.
merci pour cette précision.
ok lol
j’ai du manqué quelques mise à jour
Heu, ton raisonnement par commune me semble un peu biaisé : Les clubs ne poussent pas la ou il y a des communes, mais la ou il y a des joueurs…
Les communes de moins de 500 habitants, c’est moins de 10% de la population (et donc des joueurs potentiels).
Alors certes, les joueurs des petites communes vont devoir faire de la route mais ils ne sont pas nombreux.
Plus de la moitié de la population habite dans des villes de plus de 5000 habitants…et il est tout à fait possible d’avoir un club sérieux dans une ville de cette taille…Suffit de voir le nombre de clubs de nationale dans des villes de moins de 10000 habitants.
De plus, un club structuré attire les joueurs des communes alentours, il est en général bien plus gros que son potentiel de joueurs.
J’ai même cru comprendre que dans certaines communautés de communes, on demandait aux clubs de fusionner, afin de ne pas payer plusieurs associations sportives pour la même activité sur le même bassin de population et ce qui est sur, c’est qu’a vouloir chacun son petit club dans son village, il est impossible de mutualiser et de structurer sérieusement … Après, on peut choisir de jouer dans un club “loisir” , mais c’est un choix.
Je pense aussi que les petits clubs sont plus facilement verrouillés par des historiques qui ne voient pas d’un bon oeil les échangent avec les autres clubs. “Bizarrement”, les gros clubs, ceux qui sont pourtant les plus autonomes en terme de niveau de joueur sont certainement aussi ceux qui accueillent plus volontiers les autres joueurs…
Première page trouvée sur le net :
"Sur les 36 529 communes de France métropolitaine, plus d’une sur deux compte moins de 500 habitants au 1er janvier 2013. Dans sept départements, ce sont même huit ou neuf communes sur dix. Le nombre de ces petites communes a diminué depuis cinquante ans, essentiellement parce que certaines d’entre elles ont franchi le seuil des 500 habitants. Elles rassemblent aujourd’hui 7 % de la population métropolitaine, contre 11 % en 1968. "
À 501 habitants, elles ne font plus parties des 10% dont tu parles mais si j’avais dit 600 ou 700 au lieu de 500 alors là ça passe d’un seul coup de 7% à 50%. Entre un club d’un village de 500 habitants et un club d’un village de 600 habitants, il n’y a pas une grande différence au niveau des subventions. (Si par ailleurs tout le reste est égal)
En ce qui concerne le déplacement les gens n’aiment pas faire plus de 15 minutes en voiture pour aller faire du sport. C’est ce qu’on appelle la zone de chalandise.
Dans certaines régions de France c’est assez désertique, il est difficile de trouver une ville “conséquente” à 15 mn de chez soi. Comme tu dis, certains n’hésitent pas à aller un peu plus loin, d’autres restent dans le club du village, et d’autres encore décident de faire un autre sport. Notons qu’il y a des villes de plus de 15 000 habitants qui n’ont pas de club de ping.
Si la moyenne nationale est de 50 joueurs par club, cela veut dire qu’il y a pas mal de club en dessous de 50 joueurs. On sait très bien comment fonctionnent les subventions. Le club de sport qui a 400 joueurs et qui évolue en national rafle toutes les subventions et le malheureux club de ping de 50 joueurs récolte les miettes et cela même dans les grandes villes.
Je suis d’accord avec toi que mon raisonnement “par village” est un peu biaisé. Il peut y avoir un club de pro A dans un village de moins de 500 habitants. Il suffit juste d’un millionnaire passionné de ping dans le village. En l’absence dudit millionnaire, on compte surtout sur les subventions de la mairie qui dépendent en grande partie de la population mais aussi du tissu industriel.
De part ma propre expérience, dans tous les petits clubs où j’ai mis les pieds, il était question de faire petits match sympas et c’est uniquement dans les gros clubs où je suis passé qu’il y avait une certaine exigence de progression. Mais je suis complètement d’accord qu’on peut trouver un “gros club” dans une petite commune.
50% de la population dans des villes moins de 700 habitants ? je n’y crois pas du tout … Moi j’ai vu sur le site de l’INSEE que les 27 396 communes de moins de 1 000 habitants représentent près des trois quarts des communes, mais regroupent 15 % de la population…
La France rurale, c’est (presque) fini depuis longtemps
La croissance future du ping, ce n’est pas dans les petites communes qui se dépeuplent…
conclusion : il va falloir bouger pour jouer au ping, et plus encore si on veut le faire dans de bonnes conditions ! Il va falloir rassembler les clubs !
Non, ce n’est pas ça une zone de chalandise, c’est le contraire, c’est la zone ou sont les clients. Mais c’est interessant : quel pourcentage de la population est à 15 minutes d’un club ? à mon avis, une grosse majorité !
Et si on ne peut pas faire 15 minutes de voiture pour vivre sa passion, ben autant en changer, c’est sur …
A mon avis, c’est la qu’est la solution, pas en essayant de faire croitre les clubs des villages …
Et puis les zones désertique, c’est quand même anecdotique, surtout quand on met les bassins de populations en face : encore une fois ce n’est pas dans les zone vide de population qu’il faut developper le ping
Mouai, maintenant les mairies ne se fondent plus sur le résultat mis sur l’apport social aussi (handi, jeunes, femmes, …) et aident encore plus si il y a des emplois en jeu. Les assos “pour convenance personnel”, ça n’a plus du tout le vent en poupe par ici …
Mais encore une fois, la conclusion, c’est que pour peser, il faut se réunir … il y a tellement d’assos qu’il faut une masse critique pour exister. Un président comme celui évoqué dans ce sujet tue son sport en se fermant aux autres …
Je suis d’accord avec toi sur un point : l’enjeu, ce n’est pas les clubs de ping les uns contre les autres, c’est le ping contre les autres activités.
C’est quand même très exceptionnel le millionaire …
Si je regarde autour de rennes, tous les clubs de nationale sont dans des villes de moins de 15 000, dont 2 dans des villes de 7000 ou 8000 habitants et tous ces clubs sont arrivés là en se basant sur des jeunes formés dans le coin … malgré la proximité et la concurrence de ces clubs, les joueurs se retrouvent pour s’entrainer ensemble !
Par contre, je pense que les communautés de communes vont en avoir marre de payer pour plusieurs clubs de ping “proches”, donc il y aura des fusions… ça commence déjà
tout ça pour dire à propose de ce sujet que les clubs devront évoluer vers plus d’entraides, éventuellement fusionner, s’ouvrir pour partager les compétences (amateurs ou profesionnelles), sinon c’est la fin pour certains …
Je crois avoir entendu dire qu’il y a moins de clubs que par le passé. Dans ma ville, il y avait 7 ou 8 clubs de ping dans les années 80. Aujourd’hui, il n’en reste que 3 dont un avec à peine 10 licenciés. Dans une ville comme Saint-Malo, il y a eu 3 clubs. Maintenant, il n’en reste qu’un. Dans la commune de mes parents ( 1 200 hab), il y avait un club qui a subsisté pendant des années alors que les clubs autour ont disparus. Ces villes là étaient plus peuplé et ce n’est pas pour autant que mon ancien club a vu son nombre de licencié augmenté. J’entends toujours les anciens dire qu’avant, on était considéré comme gros clubs à partir de 40 licenciés.
Enfin bref, les clubs disparaissent et le nombre de clubs diminuent. Certains devront bientôt faire 50 bornes pour trouver leur bonheur.
Faux junky ! Il y a plus de 15 00 hab à Cesson ! C’était pour chipoter.
Tu as raison ! mais bon, Vern et Thorigné en sont loin, Fouesnant c’est moins de 10 000, Montfort c’est 5000 …
Je te l’accorde. Pour avoir vécu 8 ans dans le 35, je ne comprends pas trop la géographie du ping là-bas. Comment ce fait-il que des villes comme Dinard, Combourg n’ai pas de club de ping. C’est un grand mystère…
très bonnes recherches ! je te félicite.
Merci, ça fait tjrs plaisir un compliment sincère …Et je sais qu’il l’est