Parfois jour de compétition, un petit bobo, un petit souci à la maison ou au boulot qui font qu’on a un peu la tête ailleurs, un petit manque d’entraînement, abus de bonne chère, un petit manque de sommeil…
quelle que soit la raison, on est à la table devant son adversaire, comment gérer cela aussi sur le plan tactique et psychologique
on fait un ou plusieurs contres, ça fait mal au moral. comment repartir ? faut-il vite revenir à l’entraînement, et alors qu’y faire ? ou au contraire, s’arrêter quelques temps pour se changer les idées ?
on ne se sent pas à 100%. faut-il aller à l’entraînement, et apprendre à tirer parti même dans ces conditions ? ou se reposer ? faut-il aller en match, en disant que ça va aller mieux sur place, ou au contraire déclarer forfait ?
C’est un peu mon cas en cette période de reprise. Pas mal d’entraînement cet été, et puis une première journée galère, une contre à -200pts sans aucune solution tactique, passé pas loin d’une contre à -400pts sur un joueur qui n’aurait jamais dû me poser problème… j’accumule pas mal de fatigue en ce moment, morale et physique, pour des raisons pro, j’avais eu une longue soirée la veille… Bref, j’ai donc fait une pause sports de quelques jours, je me dis bien que cet état de forme est temporaire et lié à des raisons “externes”, et j’essaie de garder confiance en me rappelant toutes les occasions récentes où j’ai développé un niveau de jeu vraiment intéressant. On verra comment ça se passe. Surtout ne pas psychoter, et continuer à jouer comme on le fait toujours.
Mais chaque cas est différent. Je pense que ma réponse est valable pour un coup de moins bien au sein d’une bonne période pour une raison x ou y, mais il y a aussi la méforme qui dure… et là c’est plus délicat.
cipca
(7 / Nittaku: Ludeack Fleet, CD et RV Fastarc C1, 2mm)
#3
C’est un peu ce qui m’arrive sauf que ça fait un an que ça dure je ne gagne aucun mieux classé que moi et fait des contres sans arrêt ce qui fait que j’ai perdu 100 points en une saison.
A l’entraînement tout se passe relativement bien mais arrivé en match, un coup de fatigue, un coup mal au ventre, un coup trop chaud ou trop froid enfin bref y’a toujours quelque chose qui déconne et en plus je suis toujours en retard sur la balle; c’est vrai que ce n’est pas bon pour le moral.
J’essaye de m’accrocher, je me dit qu’il va se passer un déclic ! L’espoir fait vivre !
Heureusement que l’ambiance au club est super.
je n ai pas eu de méforme longue dureé parfois des baisses de forme du au travail et la fatigue je me suis forcé a allerr m entrainer par contre cette saison durant l été j ai couper pendant deux mois le ping j ai décompressé afin de me ressourcer et repartir mieux cette saison par contre la en septembre je m entraine a fond pour etre au top en octobre et la ma saison va commencer je vais voir ce que cela va donner car les 3 anneés précédentes j ai beaucoup joué meme l été et j ai eu des périodes ou la forme physique a été dur a gérer j ai constater que février et mars sont des périodes ou j ai cette méforme la avec mon break de 2 mois je verrais si c est toujours le cas apres chacuns gerent ca certains diront faut s entrainer d autres couper et prendre du repos mais y a pas de solutions miracle apres si c est mental c est plus dur a gérer
Si je te suis bien Takkyu tu parles plutôt d’une méforme ponctuelle, d’un jour “sans”, où on est soit un peu malade, soit très fatigué, soit déconcentré. C’était mon cas hier soir, match de championnat FSCT, contre… mon club FFTT ! Donc des partenaires d’entraînement. C’était pas brillant… j’étais complètement lessivé, j’ai eu une semaine au boulot absolument dégueulasse, beaucoup de travail, des clients compliqués à gérer, beaucoup de stress… J’étais incapable de bouger, je ne voyais pas les trajectoires, je bouffais les effets… J’ai eu beau me motiver, essayer d’aller quand même au combat, rien n’y a fait. Y’a pas de miracle là, j’ai joué contre deux 18, je me suis fait exploser, j’ai ramassé la balle. Contre un joueur plus faible, bloqueur avec picot long à la table, j’ai encore failli passer à la trappe en fin de match. J’ai pris d’abord deux sets dans la vue, je voulais forcer mes coups alors que je ne bougeais pas et je faisais faute sur faute. Ce qui m’a sauvé c’est de me calmer, de ne pas chercher trop à bouger (vu que je n’y arrivais pas), de jouer plus “secure”, de remettre la balle en jeu en priorité, et quand j’avais des opportunités de finir le point, de placer la balle et de mettre le maximum d’intensité pour finir directement. ça a fonctionné, je gagne à la belle, mais bon il n’aurait pas fallu qu’il soit plus fort…
Y’a pas à tortiller, le ping est un sport, quand on est fatigué on perd direct au moins un niveau sur la concentration et la lecture du jeu, sans parler d’aller au “fight” sur un joueur plus fort, là c’est juste pas possible.
Se retrouver au bar après le match, ha un bon whisky (par exemple, ça fait du bien et ça détend !)
Après la méforme la forme revient un jour ou l’autre (avec de l’entrainement, une bonne hygiène de vie …)
Ce qui est certain pour les amateurs que nous sommes, c’est que les semaines au boulot stressantes n’aident pas quand on se retrouve en compétition. Il faut être fort mentalement à défaut d’avoir le physique.
Après c’est comme dans la vie, quand on est au fond du précipice, il faut se battre pour remonter la pente !
J’ai un petit peu le même soucis, à chaque début de saison en plus ! Puis de façon ponctuelle après. Dans mon cas, ça provient de la reprise des études, le fait que je n’étais plus réglé à mon mode de vie d’étudiant depuis presque quatre mois. Entre les cours, les TD, les manuels à la bibliothèque universitaire, pouvoir gérer les entrainements alors qu’on a finit depuis à peine 15/30 minutes, c’est difficile. Plus le retour juste à temps en TER, ça n’aide pas. Et ça peut se répercuter en match. Ça m’est arrivé hier en match, et je n’arrivais pas à gérer mon PL pour cette raison, mais j’ai tout de même fais un sans faute.
Dans ce genre de cas de figure, je vais à l’entrainement juste pour ne pas me ramollir, sans chercher à faire plus. Et en match, j’essaye d’être le plus nonchalant possible pour ne pas que le stress prenne le dessus, et donc je me dis que je dois n’avoir aucun objectif. Ça ne me permets certes pas de jouer à mon niveau normal, mais ça me permet de garder un niveau de jeu et une technique suffisants pour ne pas perdre ceux qui ont un certain écart technique avec moi.
J’ai déjà essayé la méthode du break, mais elle ne fonctionne que si je ne me force pas à le faire, c’est à dire que je ne dois pas me l’imposer, et dans ce cas je fais un bon retour. Dans le cas contraire, c’est pire.
Et des fois, sans raison, j’ai du mal en début de rencontre, et après je reviens à mon niveau normal, et je me mets à passer mes coups. Ça arrive, ça n’arrive pas, ça va ça vient quoi…
Une méforme ponctuelle va nécessiter une adaptation au niveau du jeu ; il faut jouer plus la sécurité, regarder ce qu’il se passe, remettre la balle sur la table et faire jouer, d’autant qu’en général plus on joue d’échanges et plus on se remet dedans, donc attendre le temps nécessaire avant d’envoyer des zincs.
Une méforme plus longue se soigne à l’entraînement. Il faut
1/ se reposer convenablement donc se coucher tôt et dormir donc essayer de limiter les consommations d’excitants (alcool, café…) sur lesquels on s’appuie pour réussir à tenir la journée au boulot… et
2/ s’entraîner en réfléchissant à ce qui ne va pas, quitte à demander conseil aux coéquipiers ou à l’entraîneur si on en a un. Parfois c’est une erreur de choix tactique, on ne se voit pas jouer et un regard extérieur est souvent indispensable pour comprendre ce qui ne va pas.
3/ Parfois c’est un mauvais choix matériel, mais je pense que ça vient en dernier dans les causes, car on s’adapte à son matos en général, hormis problème carrément physique (bois trop lourd => douleur au poignet par exemple). Il faut réfléchir au matos qu’on avait quand on jouait bien, et la différence avec l’actuel ; un avis extérieur est parfois utile aussi, mais par contre les sensations c’est perso, et puis souvent les conseilleurs ne sont pas les payeurs à ce sujet-là ; souvent parce qu’on veut bien faire on conseille mal. Donc il faut prendre plusieurs avis et observer les remarques convergentes.
Y’a pas de fatalité, ça revient toujours, par contre il faut faire “ce qu’il faut”.
Je suis assez d’accord sur le fait qu’il y a deux cas de figure. Quand c’est juste un jour sans, quelle qu’en soit la raison, il faut se concentrer sur ce qui marche, pour sauver les meubles en termes de niveau. L’adaptation technique, en général, y en a pas justement, c’est plus une adaptation tactique. Mon coup droit ne passe décidément pas ? Ok, je me concentre sur le revers alors. Pour les jeux défensifs ou de contre, c’est plus facile, car en cédant l’initiative à l’adversaire, on lui laisse toujours l’occasion de faire la faute en premier.
Par contre, si on a un problème durable, la première chose à trouver c’est le pourquoi. J’ai eu un creux de plus d’un an, durant lequel j’ai découvert que j’étais souffrant de deux maladies aux symptômes certes anodins, mais qui m’empêchaient de fonctionner à 100%. Sans aller jusqu’à foncer chez le médecin après deux journées de championnat consécutives pourries, je pense qu’il est bon de faire régulièrement le point sur ce qui va ou ne va pas physiquement. C’est également vrai mentalement. Si tout votre influx est absorbé par le travail, la famille, votre situation personnelle ou une combinaison de tout ça… en prendre conscience c’est déjà un grand pas en avant. Faire une pause ou pas, redoubler d’entraînements (ou pas…), je crois que ça dépend un peu de chacun, pas sûr qu’il y ait UNE bonne solution. Par contre, être conscient de ses limites, c’est le premier pas dans l’organisation du remède.
Comment gérer la méforme ?
Accepter que l’on est pas en forme et que tout ne marche pas.
Sinon , on commence à douter, et c’est la perte de confiance.
Et si on perd confiance, ça devient difficile, car l’envie s’étiole.
Prendre soin de soi, un peu de repos, se changer les idées.
Continuer à travailler, mais pour revenir en forme.
Soigner les bobos, surveiller son alimentation, et son sommeil.
Travailler à la table, mais en faisant des exercices de bases,
destinés à reprendre confiance, en faisant le tour des fondamentaux.
Travailler le cardio, et remettre la machine en route.
Ne pas chercher la difficulté pour ne pas être en situation d’échec.
Travailler pour se reconstruire.
La méforme par fatigue, ça je connais, après une semaine de boulot, quand on est bien crevé et en manque de sommeil, jouer le vendredi soir de 21h à 01h ou plus du matin n’est pas évident, moins de réflexes, tension du boulot, mauvaise alimentation, fatigue générale, bref pour ma part je joue souvent bien en deça de mon niveau, mais je m’y accomode. Parfois, quand même, niveau forme, ça va bien, mais je ne suis pas arrivé à trouver la parade pour arriver sur un match dans de bonnes conditions, faut dire que mon boulot n’est pas routinier.
Ce que je fais (ou essaye de faire)
-alimentation deux heures avant le début de la rencontre au moins, pour éviter de jouer le premier match en pleine digestion.
-pas d’alcool la veille et la journée du match.
-pas de gros repas, je mange plutôt léger, sachant que trois matchs et le double ne vont pas épuiser mes réserves, les pâtes ou le riz ne me sont pas utiles (j’ai du ventre à perdre).
-je me couche un peu plus tôt que d’habitude la veille du match.
-si je n’ai aucun réflexe, je me replie sur un jeu simple, à plat plutôt que le jeu en rotation, voire je recule ma ligne de jeu et me contente de ramener comme je peux la balle, le but étant d’éviter de faire des fautes directes, et je ne réflechis pas trop, je ne suis pas dans le créatif.
-une bonne troisième mi temps, c’est super important d’avoir une bonne convivialité dans le club.
Essayer de rester tranquille un jour de match (pas de réveil le matin, journée tranquille pour s’économiser, bonne alimentation) ne m’a pas réussi sur ma première journée, deux contres, j’étais trop détendu et suis passé à côté de mes matchs.
Pour info, je joue très souvent contre moins classé que moi, et à 48 balais, le ping est toujours une passion, mais je ne suis plus autant motivé qu’à mes débuts.
la méforme d’un jour, allez on oublie, on n’ a pas toujours la réponse ( elle peut être cachée, on ne l’a voit pas en apparence), fatigue donc moins concentré il faut tellement peu de chose dans ce sport, quelques centièmes de retard ça peut suffire, méforme depuis un certain temps, grosse fatigue , entraînement pas adapté ou sans concentration, a t’on changé quelque chose? le matériel, le niveau des joueurs rencontrés, sans parler de la vie en dehors du ping, il y a tellement de facteurs, la motivation est elle toujours là, faire un break, mais en période de compet pas facile.
Oui ça c’est un sujet intéressant aussi, comment gérer une sensation de méforme, de fatigue, l’envie de faire un break mais en période de compétition ? Pas évident… Je me suis parfois dit par le passé que j’aurais mieux fait de passer mon tour que de jouer à certains moments de l’année. après ça dépend si l’effectif le permet.
Et aussi, en France (et en Europe je suppose) on a beaucoup de compétitions ; ça laisse, au final, peu de temps pour s’entraîner à faire de nouvelles choses ou changer de matos, sans même parler de faire un changement radical.
En jour de méforme. .je reviens aux fondamentaux…pour moi servir court et premier demarrage tranquillement aux coude…sans chercher à anticiper le jeu de l’adversaire. .sans tenter le diable.juste poser le jeu et faire des choses simples…et surtout sans s’énerver. …de toute façon c’est un jour sans. …
Petit up et Tiens une petite réflexion pour rester dans le sujet… hier soir les sensations étaient mitigées, je servais moyen+ on va dire, la remise c’était moyen aussi, les jambes moyen aussi… mais bizarrement, mon top coup droit passait bien (pour peu que j’étais placé bien sûr, sinon pas de miracle) tandis que mon top revers, mon point fort, était aux abonnés absents. Eh bien dans ces cas-là, je crois qu’il ne faut pas s’entêter, même si le point fort ne fonctionne pas, faut faire ce qui marche et puis voilà. En général le point fort revient tout seul, à l’instinct, il ne faut pas chercher à l’utiliser coûte que coûte, passer les enchaînements qui marchent ce jour-là, et si’l faut gagner le match en se contentant de remettre en poussette tendue et de bloquer actif, ben voilà…
Je ne crois pas, mais bizarrement il m’est plus facile d’assurer un démarrage qui tourne sans prendre de risque avec le coup droit qu’avec le revers. Il est possible que ça soit lié à la plaque tout simplement, le H3 est très permissif, beaucoup plus que le tenergy. J’ai souvent été tenté de mettre aussi un H3 en revers, comme l’avait d’ailleurs fait Ma Long il n’y a pas si longtemps. Le problème c’est le poids et la difficulté de gérer l’adhérence collante en revers. Et puis je ne suis vraiment pas chaud pour faire un test pareil en pleine saison, si je voulais tester ça ce serait à la fin de l’année, en avril.
D’ailleurs, on pourrait, dans le cas que tu évoques popette, lier la méforme à la peur de la contre, puisque parfois, le simple fait d’avoir peur de faire une contre peut être causalement lié à une méforme.
Dans ce genre de cas, je me contenterais de dire la même chose que toi : faire ce qui marche. Je me souviens, de la dernière rencontre où ça avait été plus ou moins ça. J’avais tranché mes tops un nombre hallucinant de fois contre un 11. Quand j’ai vu qu’il perdait tout seul, je me suis pas embêté : j’ai misé à fond sur mes services, et pour le reste, poussettes avec le BS où en crabe jusqu’à ce qu’il fasse la faute. Résultat, je lui ais mis une caisse 3/0 en me contentant de faire ce qui pouvait passer. Si j’avais continué à vouloir essayer le top, pas sûr que j’aurais gagné, tellement je ne passais rien. Il n’y a qu’à la fin, où j’avais conscience que j’avais gagné où je me suis mis à toper tranquillement en tournant ma raquette, et je l’ai finalement allumé. Contre les deux autres, face à qui j’étais large, j’ai topé quelques fois, avec beaucoup de déchets, donc je suis revenu à la poussette.
Et voilà comment on fait toute une rencontre en poussettes/défense active, quand il n’y a bien que ça qui marche…