Déjà vu un cas ce week-end, le joueur a peté un câble et a demandé qu’on “sorte son coach de la salle”, et j’utilise le terme coach pour la facilité de langage, c’était beaucoup moins poli en vrai…
Contrairement à beaucoup, je pense que c’est une bonne évolution et ce sera plus clair en terme d’arbitrage.
En fait, la seule chose qui change c’est le contenu de ce qui pourra être dit entre les points.
Actuellement, on peut parler au joueur entre les points pour l’encourager mais on ne peut pas lui donner de conseils. La différence est parfois ténue. Quand on lui dit, par exemple, “C’est bien, continue”, ça veut dire quoi ? Continue à bien jouer ou continue à jouer dans son revers ? Il y a une grosse part d’interprétation.
Pour les insultes dont certains parlent, elles ne seront toujours pas autorisées.
Autre point : quand le joueur passait près de son coach pour ramasser la balle, le coach pouvait encourager mais l’arbitre n’entendait pas alors, qu’est-ce qui s’est dit ?..
Quant aux parents, ils parlent déjà souvent pendant les matchs et, à part déconcentrer leurs enfants, je crois que ça n’a pas d’autre influence.
[quote=“diletant, post:77, topic:8483, full:true”]
voilà qui clôt le sujet en France pour l’instant
http://www.fftt.com/site/actualites/2016-10-05/informations-relatives-coaching[/quote]
Quand on sait que le règlement français est une simple traduction du règlement ITTF, et qu’en général la FFTT rajoute systématiquement les nouveaux articles de l’ITTF, le fait de ne pas ajouter celui-ci traduit à mon avis les doutes de la FFTT sur son utilité…
Je viens de relire la traduction belge . Franchement c 'est ubuesque .
Exemples parmi d’autres :
- Donner des conseils est légitime quand un joueur s’essuie . ah oui ? légitime pendant combien de temps ?
- On donne une pénalité si un conseiller illégitime intervient . C 'est qui le conseiller illégitime . Le Président de club ? Le responsable sportif du club ? Le capitaine de l’équipe ? Les membres de l’équipe ? Le papa du fistounet ? …
Les noms du ou des conseillers légitimes devront - il être communiqués à l’arbitre ? … pauvre arbitre - Et le pauvre joueur qui n’en peut rien . Il n’a rien demandé et un illégitime intervient ! On lui enlève un point ?
Et si on enlève pas le point, les adversaires peuvent intervenir … ?
A très haut niveau , sans doute ces problèmes ne se poseront pas … mais pour les 95% restant … il sera mieux de 'sen foutre et d’en rire .
si un conseiller illégitime intervient , c’est lui qui est sanctionné par un jaune.
Un citron ?
Et que fait - on si plusieurs illégitimes interviennent ?
Réponse : on ouvre un bordel .
non ! un sous-marin .
Je t’invite à lire le règlement sportif, voir passer ton diplôme d’arbitrage.
Un conseiller doit être défini avant le début de la partie lors d’une compétition individuelle, qui doit prendre place sur le place défini pour le coach. Lui seul a le droit coacher le joueur.
En cas de pénalité, il est tout simplement exclu de sa place et ne peux plus coacher.
Je pense que les problèmes vont plutôt apparaître dans les compétitions par équipes, où il n’y a pas de conseilleur désigné, mais où chaque licencié peut conseiller un joueur. En compétition individuelle c’est beaucoup plus simple, puisque seul le coach désigné a le droit de conseiller comme tu l’écris.
Je vois déjà le truc avec le mec dans les tribunes qui crie : “vas-y nanard ! joue long dans le revers !”
En peu de mots Francis a cerné le problème principal .
Il doit payer un jaune au JA?
non un 51 bien frais !
Bha faut pas exagérer non plus hein, avoir des gens qui lancent des conseils en plein match, ça arrivait déjà avant. Là on a “un cadre légal”, ce qui n’est pas si mal.
Désormais, un type qui vient donner des conseils pendant que le joueur s’essuie, comme tu le dis, il peut le faire si il respecte les conditions pour être “coach” (comme dit plus haut) et si il n’interrompt pas la bonne continuité du jeu.
La dernière phrase est bateau (oui je suis d’accord) mais si le joueur arrête de s’essuyer et retourne à la table, le coache doit la boucler. Si le joueur s’essuie pendant 15 minutes, c’est lui qui est fautif, qu’il soit coaché ou pas d’ailleurs.
Le problème en sport, comme toujours, c’est la dérive. Le règlement donne un doigt et les joueurs mangent un bras. Dans l’idée, ce n’est pas anti sportif de donner des conseils pendant le set. Ce que je crains c’est les dérives possibles. Comme perturber volontairement la concentration de l’adversaire et prétendre le plus innocemment du monde qu’on ne fait que conseiller son joueur.
J’en ai discuté avec un arbitre officiel et voici sa vision de la chose (la règle est en application depuis 1er octobre chez nous):
“C’est plutôt une bonne chose cette règle, parce que ça met tout le monde à égalité. Plus besoin pour l’arbitre de vérifier si le coache conseille ou encourage son joueur dans le cas où les deux parlent une langue qui n’est pas celle de l’arbitre… Plus besoin de vérifier si le coach fait des petits signes en douce sur les fins de set ou s’il se gratte vraiment.”
J’avoue que je n’avais pas pensé à ça, mais c’est sûr qu’à haut niveau, ça devait être plus difficile à suivre avant. Au final, après deux mois de mis en application de cette règle, je n’ai pas encore vu un seul cas où ça a créé des problèmes.
Moi, non plus. Malgré mes craintes pas encore vu d’abus.
Je rappel que la regle n’est pas en application cette saison chez-nous…
(Sauf niveau international)
On dirait que cette règle est dorénavant effective au moins pour la ProA et ProB cette année
http://www.fftt.com/site/actualites/2017-09-22/le-coaching-autorise-en-pro