Et un bon cornet de frites bien croustillante après les match
Certes certains préférèrent les écrans et ceux-là on ne les touchera pas…
Pour le cyclisme, peut-être que les jeunes préfèrent une autre forme de vélo que le “cylotourisme” non ? le BMX, du VTT, et même dans le VTT, de nouvelles pratiques rajeunisse drôlement la moyenne d’âge de la fédé.
Au ping, il y a une pratique et une seule et ça n’est pas prêt de bouger …
Oui ok mais je vais te donner un exemple pour nuancer l’effet nombre:
Villenave d’Ornon (gironde): Salle spécifique depuis très longtemps, alors même que c’était un tout petit club. Ils ont toujours eu une bonne structure avec entraineur, et des bonnes conditions de jeu.
Talence mon club, commune à coté: plus de 100 licenciés, une N3 qui était en N2 l’an dernier: On joue dans le gymnase d’un lycée, on partage les horaires avec le bad et un cours de gym. Hors de question d’avoir une salle spé, éclairage pourri, on se bat depuis 15 ans pour qu’on nous l’arrange. Cela faisait un an qu’on nous coupait l’eau chaude après fermeture du lycée, on ne pouvait pas se doucher. L’an dernier on a reçu La Romagne avec Brice Ollivier, les mecs sont repartis sans se doucher…
D’1 coté t’as un maire qui s’intéresse au sport en général, et d’1 autre t’en a un qui met tout dans le foot (pourtant niveau nul), le tennis et l’athlé.
Donc le nombre ne fait pas tout.
Je suis moniteur fédéral FFC. Lors des stages de formations chaque discipline est pratiqué avec un expert.
- Cyclisme sur piste
- Bmx
- Vtt
- Route
- Orientation
- Cyclocross
A chaque fois la logique est la même : une base de pratiquants, des clubs et un système de compétions organiser par la fédération.
Sauf que ce que l’on constate sur le terrain ne match pas avec cette vision des choses.
Certes il y a des enfants qui rentre dans le circuit des club et qui suivent les activités proposer, passe les changement de l’adolescence sans remettre en cause leur activité sportifs et rejoignent les élites.
Mais beaucoup sont perdu en cours de route…et quasiment aucun recrutement dans les club pour la population 15-20 ans.
Les 15-20 ans que l’on ne voit pas en club, on les croise en foret, dans les skatepark, sur les piste de bmx publics ou sauvages…Ceux là, sont sensibles au videos sur le web, aux rassemblements festifs, au fun…et les club ne proposent pas grand chose a part encadrer leur relation avec les autorités…
Le club rembourse, ou sinon tu peux l’utiliser en crédit d’impôt, donc ce n’est pas vraiment un problème sauf problème de trésorerie.
Du calme Dominique, pense à ton top en picot décroisé !
Oui mais nous ( petit club de campagne) aucun remboursement. Même par équipes. Donc , tous les déplacements individuels sont pour nous. Alors je te dis pas. Il faut bien arbitrer dans les dépenses. La subvention du club ( 200€ pour l’année ) ne rembourse même pas la réaffiliation.
ah ok là oui c’est un problème.
Il n’empêche que les jeunes que vous choper au BMX ne serait pas licencié à la FFC sans le BMX (idem VTT). La problématique d’en recruter plus ou de la garder, c’est un autre défi.
Perso, gamin j’ai fait du BMX “en libre” mais la fédé ne prenait pas trop ça au sérieux, très compliqué de se licencier. Maintenant, c’est encouragé par la FFC.
ça ne concerne pas que les jeunes, j’ai pris des licences à la journée (donc sans club) pour faire des compétitions de descente VTT
J’ai aussi fait quelques compétitions de VTT privées, complètement hors fédé (Megavalanche…).
Red Bull a bien compris ça
D’ailleurs bientôt il y a la RED BULL RAMPAGE !!!
ça existe aussi au ping, les propositions T2APAC ou World Championship of Ping Pong pour les pros, mais pas grand chose pour les jeunes …
Perso, je continue de penser que l’ultimate par exemple peut plaire (après on me dit que c’est impossible…ok
Pour simplifier, chez nous, les clubs prennent ce qu’il reste après que le foot, la danse, … les très grosses associations passent avant…
Tous le monde n’a pas envie de jouer au foot mais le ping pong a simplement disparu des radars…Les club ne sont pas assez visibles.
Le club de mon frère (le TT Gerland) a mis en place une démarche qui mériterait je pense que l’on se penche dessus au niveau de la fédération, en vue d’un éventuel essaimage “organisé” sur d’autres territoires.
L’idée est toute simple mais s’est avérée être très efficace vu la croissance impressionnante du nombre de jeunes adhérents à Gerland en quelques années : le TTG disposait de vielles tables plus vraiment utilisables par des compétiteurs (“stock” de vieilles tables plus ou moins en constant renouvellement) et le club a choisi d’en faire don, après un rafistolage minimum, aux écoles du quartier. Ceci a permis de susciter des “vocations” auprès de plusieurs enfants de ces écoles voisines, ravis de disposer de tables pendant la récré, le périscolaire ou leurs heures de sport. Ces dons de tables ont par ailleurs grandement facilité la négociation de créneaux “ping” en animation périscolaires pour augmenter le temps d’activité des animateurs salariés du club. Au final, le TTG est l’un des plus gros pourvoyeurs de jeunes talents de la région (Bilel Hamache en fait partie, il a été “découvert” à la piscine du Rhône par mon frère, animateur là bas durant l’été, qui l’a incité à prendre une licence au TTG.
Le deuxième effet “kisscool” de cette démarche est que l’afflux de jeunes pongistes s’est accompagné, dans une moindre mesure, de plusieurs inscriptions “loisirs” de parents désireux de découvrir le ping/progresser entre adultes pendant les créneaux enfants (puisque la salle le permet).
Je pense vraiment que c’est avec des idées simples mais éprouvées comme celle-ci que le ping pourrait décoller en France et ailleurs. J’en ai fait part à nos instances locales et nationales, qui ont pris acte de ma suggestion sans pour autant donner de suite, malheureusement…
Mais d’ailleurs, ma passion pour ce sport est née au collège, parce que celui ci avait acheté une table.
Il a surement pas mal d’idée a creuser. La limite c’est le bénévolat car cela prend du temps.
Nous sommes sur une commune balnéaire, avec la mairie et les fédération nous organisons plusieurs événements l’été. Ping Plage, Apéro Ping, Dark Ping. La salle est ouverte au vacanciers…
A la rentré nous avons souvent des nouveaux entrants qui ont connus le club par ce biais, parfois ils ignoraient la presence d’un club de ping sur la commune…
Tu me dira : il suffit de ce renseigner…pas faux…mais justement le ping peut aussi toucher tout un public pas très attiré par les club la competition et tout ça…aller a leur rencontre et surement une bonne chose.
Après chez vous il y a 2 facteurs très important que n’ont pas la majorité des clubs :
- une très grande métropole,
- une grande salle spécifique
Bonjour à tous,
Je pense que le peu de médiatisation de notre sport sur les médias conventionnelles n’arrange pas les choses.
Juste pour illustrer mes propos la coupe du monde qui a eu lieu à Paris chez Mickey.
A part les pongistes avertis savait l’information.
J’habite à 120kms de Paris et je bosse à Paris et quand j’en parle autour de moi hors pongistes personnes n’étaient au courant.
Et pourtant nous avions 2 français en pistes.
Je n’ai vu aucune information sur les chaînes de télévision.
Par contre du football cela n’arrête pas.
Donc, cela peut expliquer que les jeunes ne connaissent pas notre sport.
De plus, je rajouterai étant père de 2 jeunes filles pongistes que le constat dans cette catégorie est encore pire.
Même sur l’équipe TV qui diffuse souvent des sports que l’on ne voit pas souvent sur les grands médias n’a rien diffusé…
C’est effectivement très bien à condition que les écoles et surtout l’administration jouent le jeu, ce qui n’est pas le cas dans notre ville puisque l’inspection académique (sous une autre appellation maintenant) fait barrage à l’introduction de certaines disciplines sportives dont la notre dans les écoles. Pour quelles raisons? On en sait rien… Dons en ne touchant pas les jeunes, c’est compliqué de développer le nombre d’adhérents dans un club.
Vrai ! et peut-être doit-on en tirer des conclusions sur la direction que doit prendre le ping si il veut se développer en terme de licenciés …
Par contre , ce n’est pas le tout de les faire venir mais il faut être capable de les encadrer. Il faut donc commencer par le commencement, c’est à dire former des gens compétents et motivés pour les entraîner ET des bénévoles adultes pour les transporter dans les compétitions ( les parents ne veulent pas s’occuper de ça même s’il y en a encore quelques uns ). Ce n’est qu’ensuite qu’on peut recruter. Sinon, c’est vite le bazar et la plupart ne reste pas.