Accompagnement d'un enfant dans sa progression au tennis, volume d'entrainement, gestion comportement etc

Non c’est moi qui n’a pas était clair. Tu en sais plus que moi…J’évolue dans un club ou les compétiteurs se compte sur les doigts des 2 mains et ou il n’y a pas d’autre ressources que le bénévolat…
Désolé pour le hors sujet…

Le hic du tennis de table, c est que la base joueur est assez étroite et que déjà à un niveau assez faible, il faille faire des trajets incroyables, ca sélectionne déjà les parents motivés pour leurs enfants, plus que leurs enfants par leur compétence. Faut dire que la concurrence d autres sports est rude, et cela varie assez fortement selon les régions.

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Je doute en savoir plus que quiconque sur un sport que je reprend et qui s est métamorphosé au cours de ces derniers années et semble malheureusement tomber en désuétude.
Le but de mon propos était plutot de comment accompagner son fils et gérer ses frustrations avec retour d expérience et ce quel que soit le niveau.

Super compliqué de répondre “en vrac” y’a plein de choses dans ton post. Je vais juste écrire deux trois choses connues sur la frustration et sa gestion.

Il faut comprendre que quand un gamin adopte des attitudes négatives voir très négatives (crier, dénigrer l’adversaire, envoyer balader les parents ou le coach etc etc) c’est qu’il vit quelque chose d’assez intense sur le plan émotionnel et qu’il le gère mal (un peu comme un tout petit gère mal ses caprices). C’est pas une question d’éducation ou en tout cas l’éducation joue assez peu, c’est une question de tempérament, de croyances, mais aussi de maturité du cerveau ! Le risque principal c’est que si ces comportements se répètent, l’accompagner au ping va vite devenir un moment chiant et désagréable au lieu d’un temps de partage d’une passion avec ton fils…

Tu peux l’aider a réfléchir sur ce que signifie perdre ou gagner avec l’objectif final de lui faire comprendre la différence entre progression (qui ne se joue que vis à vis de lui même) et compétition (qui ne se joue que vis à vis des autres).
Utiliser un exemple absurde marche assez bien chez les enfants, on leur dit “dans 15 jours tu as une grande compétition, mais tu seras le seul à ne pas avoir les yeux bandés” ou “tu vas voir, la prochaine compétition on s’est arrangé tout le monde va te laisser gagner, tu vas être le champion”. Les plus petits peuvent même y croire quelques temps :slight_smile: a 10 ans il te croira pas une seconde mais tu peux l’interroger sur ce que ça lui ferait de gagner ce genre de compétition.
On veut amener les enfants à comprendre que progresser en sport, c’est s’investir, s’entraîner, répéter des choses et que tout ce travail te donne le droit à jouer des adversaire de plus en plus fort, qui invariablement finiront par te battre.S’il n’accepte pas ça, autant allé jouer avec des adversaires aux yeux bandés ou des match truqués. Autre élément important, la fierté, celle qu’il doit en retirer et que les accompagnants doivent lui transmettre, c’est celle de l’investissement pas de la victoire ou de la défaite, pour nous adultes c’est évident, mais les gosses ne le savent pas toujours et pense véritablement que l’amour parental = victoire sinon plus d’amour (j’exagère mais pas tant que ça)

Quand il déborde, quelque soit la règle au tennis de table tu t’en fous tu prends un temps mort et tu le recadres, pas en l’engueulant (en tout cas pas obligatoirement) mais en lui apprenant à respirer, à retrouver son calme.

Tu peux aussi filmer et travailler après les attitudes négatives, c’est délicat, y’a des enfants (et des adultes) qui vont vraiment avoir du mal a être confronté à leurs propres débordements

dernière chose qu’on critique pas mal en France, c’est la gestion des auto-encouragements (les fameux “cho” du ping) un gamin qui s’investi dans un sport en compétition, il va détester perdre et cette “haine” de la défaite peut vraiment l’aider dans sa progression, il est donc vraiment logique qu’il s’encourage quand il gagne un point même si c’est une poussette ratée etc. Un match c’est une situation intense, si s’encourager à chaque point gagner l’aide à rester lucide c’est une bonne chose (et ça évitera qu’il rentre dans ses mauvais comportements). Dans les sports individuels je pense que tous les grands champions détestent perdre mais tous gèrent très bien leurs défaites

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Merci pour toute ces pistes à suivre…
Pour la première fois hier, je l’ai filmé lors d’un débordement… ça lui a permis d’en prendre conscience, des qu’il m’a vu le filmer, il s’est tempéré.
Et en regardant la vidéo ensuite avec ses copains d’autres club, on en a rigolé ensemble histoire de dédramatisé mais aussi de lui montrer l’image qu’il peut donner de lui même à travers ses comportements et le ridicule que cela induit.
Perso, j’ai du mal avec les cho, qui viennent un peu n’importe quand. Autant qd on fait de beau point mais si cela est au final pour déstabiliser l’adversaire en misant sur la défiance, bofff…
Enfin, j’ai pu sympathiser avec pas mal d’autres parents des club du département, c’etait donc une bonne experience…
J’avoue que mon premier post l’an passé sur les comportements en tennis de table m’avait conduit à arrêter après la phase 1, j’ai repris pour suivre mon fils… et bien cette saison est tout autre, j’ai eu des adversaires vraiment sympa et une vrai osmose au seing de mon équipe, ce qui m’a regonfler à bloc pour m’y remettre.
A contrario, j’ai été stupéfait par les propos de l’encadrement d’un grand club, hier du style, “vas y c’est bon enfonce le clou, il a craqué, c’est fini” à voix haute entre 2 échanges. (c’était peut être des parents, j’en sais rien) alors qu’effectivement le joueur avait la larme à l’œil.

J’ai lu en diagonale les messages.
De mon avis, il ne faut pas trop se projeter car c’est dans ces cas là que la retombée est violente.
Des gamins qui sont ont un très bon potentiel, qui sont dans les meilleurs de leurs catégories et qui ne percent pas et qui ne seront jamais pro, il y en a beaucoup et dans tous les sports.

Le plus important, à mon sens, c’est d’aller à son rythme. S’il est très demandeur d’entraînement ou pas, il faut aller dans son sens à lui et pas trop le forcer ou trop l’orienter. Faut pas oublier que peu importe le sport, cela reste avant tout un loisir, une passion. Ce n’est pas une fin en soi.
On peut motiver, orienter un peu un gamin, mais il ne faut pas non plus partir dans des extrêmes.
Il peut très bien choisir de continuer à faire plusieurs sports ou plusieurs activité, ce sera à lui de choisir. Et même si à terme il est moins bon que s’il n’avait choisit qu’une seule activité, et alors ? Parce que s’il est orienté vers une activité et qu’il s’y investit beaucoup trop (sans que cela soit réellement son choix), il en finira dégoutté et arrêtera dans quelques années.

Concernant le mental au ping, cela commence par un travail quotidien dès l’entraînement. Par exemple, le corriger quand son attitude à l’entraînement n’est pas bonne.
Le filmer comme tu as fait est une bonne idée.
C’est je pense une question d’habitude. S’il prend de mauvaises habitudes à l’entraînement cela risque de plus déteindre en match.

Lors d’un match de PN, j’ai vu un gamin haut comme 3 pommes battre et/ou sévèrement secouer des 19. Visiblement, il fait une excellente phase. On va me répondre qu’il est très bien entouré, qu’il s’entraîne beaucoup … mais c’est un benjamin 2 quoi ! C’est courant ?

Courant non, c’est seulement les tout meilleurs qui sont capables de jouer a ce niveau

C’est quoi le niveau des meillleurs joueurs ?

Harimoto, y a 4 ans :grin:

En n 2 ds mon coin, c est 11 à 13 mais les meilleurs jouent en catégorie d âge supérieur… Car depuis la disparition de la n1, y a un vraiment bcp d écart entre les loisirs affûtés et ceux qui mettent le paquet et ont les prédispositions.
Il est clair que j ai pas à l esprit d autres sports ou des l age de 10 ans les enfants peuvent attendre les performances d adultes de bon niveau régional, voire bcp plus pour des extraterrestres comme harimoto.

@Softeur1

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il s’agit du jeune Taira… MIYAKE du TT… Gerland ! :wink:

Dans ma région, et précisément dans mon ancien club, il y a un gamin de 11/12 ans, actuellement 14, qui tape des 18/19 depuis le début de la phase. Il a même envoyé une très solide fille à la trappe il y a quelques semaines. En plus de s’entraîner comme un dingue, il me semble qu’il fait aussi de la sophro pour mieux gérer ses matchs émotionnellement.

Dans le club voisin, mon premier club d’ailleurs, il y a un B2 qui tape jusqu’à 15/16, voire 17 à la marge. Aucun doute sur le fait qu’il va taper des 17/18 couramment avant la fin de saison, vu comment lui aussi il s’entraîne. Et pourtant, même quand j’étais dans ce club, qui pourtant était formateur à ce moment-là, je ne me souviens pas qu’il y ait déjà eu un jeune avec un tel niveau là-bas.

Et sur la région bordelaise, il y a un autre B2 qui peut taper je pense jusqu’à 15/16, 17 à la marge, mais il est assez irrégulier pour le moment. Dans tout les cas, il va très vite progresser également.

Après, j’ai d’autres exemples, mais c’est pas spécialement courant, par contre, quand tu tombes dessus, t’as très vite fait de faire une belle contre !

Une telle précocité m’impressionne et m’interpelle pour des mômes si jeunes. Après l’école et les entraînements sérieux, il leur reste quoi comme respiration, comme place pour autres choses ? Je trouve cet emploi du temps très exclusif. C’est pas un peu “too much” à cet âge ?

J’ai pas d’enfant (heureusement à mon âge, vu mon parcours), donc je ne peux pas dire si c’est bien ou non, et comment aménager un emploi du temps pour son gamin. D’autant plus que je connais pas les emplois du temps de chacun de ces jeunes. Et j’ignore complètement ce qu’ils sont en dehors du ping.

C’était juste une succession d’interrogations mais je suppose que les parents de mini champions détiennent toutes les réponses.

J’imagine que oui. D’autant plus que certains de ces gamins vont dans des pôles, donc sont éloignés de leurs parents. Là-aussi, c’est pas une décision qui est prise à la légère, en général.

Après, l’attitude de certains parents me gêne, et me mettent parfois très mal à l’aise, mais ça, je ne suis pas sûr que ça colle au topic.

Les meilleurs jeunes jouent ce niveau. J’avais joué en régionale à Tours avec Lilian Bardet qui devait être B2 et vers les 15-16, et il perfait à 18-19.
Après généralement, chez les gamins de cet âge, ils sont souvent très émotifs et face à des systèmes de jeu atypiques ils peuvent perdre leurs moyens.
Mais en technique pure, je me souviens que c’était très très propre et qu’il pouvait totalement dérouler ses coups techniques facilement.

De mon avis, tant que c’est à l’initiative du gamin, il n’y a pas de raison de s’y opposer. Au lieu de jouer à la console ou autre chose, il va s’entraîner. C’est juste du temps de loisir en moins, ou plutôt un loisir qui remplace du temps de loisir.
Il ne faut pas que ça soit imposé. Parce que forcer un gamin à s’entraîner, cela va juste le dégoûter du ping au bout de quelques années. Il faut trouver le bon équilibre pour qu’il y ait toujours la passion du ping et pas que ça devienne une corvée.

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Mon fils est dans ce cas (en gros entrainement tous les jours 2 heures). il a 10 ans, il est B2 1050 et a perfé jusqu’à 13-14 Le plus dur à gérer étant vraiment la fatigue mentale et physique lié à cette récurrence. L’organisation pour l’emmener à ses entrainements est aussi un problème :slight_smile: Par contre, pas du tout l’impression qu’il “rate” des choses avec ce programme. Il a beaucoup d’autres loisirs, a le temps de jouer avec ses frères et soeurs, a le temps de faire ses devoirs, etc,…IL ne se plaint pas du programme d’entrainement. Après il faut juste être à l’écoute quand il tire un peu la langue et faire des pauses. IL faut savoir que ces jeunes sont aussi en stage toutes les vacances scolaires. Et ça c’est un peu dur mentalement quand l’école se termine de se dire que dès le lendemain matin finalement ils ne vont pas se reposer mais commencer par un footing à 7h00 du mat lol

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