Accompagnement d'un enfant dans sa progression au tennis, volume d'entrainement, gestion comportement etc

Après avoir posté pour la première fois l’an passé, je reprends ma plume.
Voila j’avais repris pour le ping pour accompagner mon fils suite a des soucis de santé qui l’avait contraint à abandonner le foot et débuter le ping.
Un an plus tard, il s’avère beaucoup plus doué que son père, et il vient de monter en n2 en benjamin 2.
Je souhaiterai savoir si certains ont qq expériences en volume d’entrainement, de coaching etc…Notre soucis étant que nous sommes un peu limité par le volume d’entrainement car il pratique le ski en compétition, et qu’il doit rentrer en section sport ski donc en hiver, s’il s’entraine 3h par semaine ce sera bien le max.
Question technique, il est vif mais bouge assez peu (sur un an de ping, il a joué avec une attelle de cheville, ça laisse des traces dasn les automatismes), un coup droit de gaucher (;-)) qui fait des ravages et un très bon bloc revers (pour un benjamin).
Mental inexistant , rageur, très décevant sur ce point… manque de régularité, les matchs sont très rapides avec lui, ça passe ou ça casse.
IL a actuellement des entrainements d’une heure 30 une ou 2 fois par semaine avec des coach très bien.Le club en lui même a pas mal de licencié mais les joueurs au dessus de 10 sont seulement une poignet et ne font quasi que les matchs mais l’ambiance est vraiment sympa et l’état d’esprit très très bon.
Bref, pour le coaching, je suis un peu désespéré, selon qu’il soit en mode on ou off… capable de jouer 8-9 comme 5 selon sa confiance. Là ou je suis très ennuyé, c’est que son comportement est vraiment détestable, une vrai peste, capable de me dire tais toi qd je lui donne un conseil et qu’il se prend une branlée.
Malheureusement , il n’est pas toujours possible d’avoir un vrai coach (ses entraineurs), même si qq club du département le connaissant par le biais des stages départementaux peuvent parfois l’aider. Difficile pour un papa d’aider efficacement, y a un peu trop d’émotionnel.
Indéniablement, il a du potentiel, mais un jour il va falloir choisir ping ou ski… Au ping , il est loin des meilleurs nationaux tout de même (mais qui jouent depuis 4 ou 5 ans dans des clubs avec numérotés), au ski, il s’en approche bcp plus.
Je sais bien qu’il ne faut pas faire de projet sur la comète, que c’est une chance d’être polyvalent, mais que cette polyvalence va être un frein qd on voit l’accompagnement que certains ont déjà… Après, c’est bien sur à lui de faire les choix.
J’aimerai bien savoir s’il existe des stats pour voir combien de gamins jettent l’éponge car leurs entrainements intenses et parfois abrutissants peuvent nuir à leur épanouissement.
Déjà en ski, il a eu un stage d’été ou son entraineur l’ayant trop poussé à abouti à un seul résultat immédiat, sa volonté d’arrêter des stages alors je m’interroge.
IL est difficile de percer ds tout sport, avec le ski, y a une grosse part de chance (lié aux blessures qui signent quasi systématiquement l’arrêt du haut niveau).
La, je me heurte à une dichotomie cognitive contradictoire, pousser à fond ou on laisse faire et on fera bien ;-). En attendant, le jour de la J3 de n2, il devait faire sa première course de ski de la saison (et il lui faut des points pour entrée en classe ski), premier dilemme…
J’ai déjà un piste de réflexion, un exemple ds notre région, un enfant très prometteur en ski ( le meilleur du district) a choisi le tennis lors de son passage au collège, mais il était dans les 20 francais (il ont tous le même classement du 1 au 20) et le potentiel de vivre son sport à fond est tout de même plus jouable en tennis semble t’il. Enfin, eux ont du trancher au niveau collège.

Mon avis est que l’éducation consiste a proposer est a accompagner. Si il est très compétiteur tu dois le sentir non ?

Je peux me tromper mais avec ta description j’ai l’impression que c’est bcp toi qui as envie d’avoir un enfant champion…Est ce qu’il te suis ou est il moteur ?

Sinon je ne vois pas l’intérêt de pousser trop loin le niveau dans un sport, autant multiplier les expériences. Pour tous dire j’ai de manière général un avis assez négatif sur la compétition a haut niveau…mais il faut de tout pour faire un monde.

Il est très compétiteur, c’est bien pour cela qu’il a ce comportement derrière la table, idem au ski…
Pour le fait que nous souhaitions qu’il soit en section, ski, c’est par commodité car l’un de ces frères y est déjà et aussi parce qu’il était le premier du district l’an passé (doit y avoir une dizaine de district en France) et que établissement scolaire est vraiment très bien (à taille humaine, dans un écran de verdure et dans un cadre préservé)
Je partage totalement ton opinion sur le haut niveau… le problème c’est que qd on met le pied ds cet engrenage, si l’on ne franchi pas un cap, on peut avoir loupé une opportunité.

Et lui, il en pense quoi ?
C’est peut etre la premiere question a se poser non ?
Parce que la, tu nous donnes TON avis, pas le sien :wink:

Pour le ping, j’ai connu un gamin extremement doué (champion de France dans sa categorie jeune) qui n’a jamais voulu pratiquer autrement qu’en dilettante.
Il est monté numéro mais n’a jamais cherché a etre “bon”.
Ca lui allait tres bien et n’a pas eu de regrets pour autant a ma connaissance.

Il prefere quel sport ?
Il a quelles envies / objectifs en terme de pratique ? fun ? tentative d’etre pro ? haut niveau pour le fun sans but particulier ?

Pour l’aspect mental, il est encore tres jeune, c’est difficile de savoir comment il va evoluer en grandissant.
Pour les volumes d’entrainement, c’est pareil.
Certains gamins supportent de grosses charges, d’autres non.
Et certains progressent tres bien sans de grosses charges.

Pour moi, c’est un tout a definir avec lui :wink:

T’es de quel coin ?

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Oui un bon dialogue est forcement nécessaire. Mais cette aspect a l’air plutôt difficile entre Eric et son fils.

De deux choses l’un, soit il est compétiteur avant tout parce qu’il a besoin de dépenser son énergie de cette manière…et un jour il trouvera un autre exutoire.

Soit il est passionné et il faut parler avec lui pour construire quelque chose de solide, quitte a se faire aider par quelqu’un d’extérieur.

Le coaching quand on est papa, c’est pas simple… j’en suis aussi revenu à demander au mien s’il souhaitait que je le coache ou s’il préférait que ce soit quelqu’un d’autre ; il m’a répondu « non je veux toi ».
Je pense qu’il faut avoir une discussion avec lui et lui demander ce qu’il en pense. Le haut niveau c’est passionnant et enrichissant mais le risque de blessure et d’enfermement mental est là aussi. Il faut que vous en parliez ensemble…

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Pour avoir aussi un fils en nationale 2 -11 ans qui est dans le top 20 France depuis la catégorie - 9 ans,je valide à 100% le commentaire de Bloodymary. Notamment sur la partie dialogue avec ton fils / charge d’entrainement à accepter / objectifs personnels .

Après je te cache pas, que les surprises sont peu courantes dans le ping. Il sera difficiles de rattraper le top 10 de cette catégorie (tous en pôle espoir + 20 heures d’entrainement pas semaine, jouent en R2 mini, compet internationales, etc,…). Ne te fait pas trop d’illusion. Le ping est un sport de répétition. Et attention aussi le tennis de table est, je trouve, un sport très traumatisant (sport individuel, défaites très dures à encaisser, jouer des matchs couperets contre des copains proches, etc,…) mentalement ce n’est pas toujours facile à accepter pour les enfants.

Quand au coaching parental, il n’y a pas de solution miracle. C’est grisant quand ça se passe bien, voir même très émouvant quand il y a une victoire à la fin de la compet. C’est un cauchemar quand ça se passe mal car on est en première ligne dans les reproches et plus à sa place de parent réconfortant. Ne pas avoir du tout de coaching en match n’est pas forcément qu’une mauvaise chose (ça permet à l’enfant de réfléchir lui même).

Oui c’est certain, ça peut être horriblement frustrant en cas de défaite…
20h d’entrainement par semaine à cet age…pffff et ben
Après, c’est vrai qu’en ski il fait 9h par semaine d’entrainement (et 10h en libre peinard avec nous, le temps d’attendre la fin des entrainement de ces freres) et 3h tout les jours pdt les vacances scolaire et février ainsi que qq stage d’été à Tignes.
En ce moment, il est à fond ping car ça se passe bien et il progresse et il ne veut faire que du ping, mais il y a fort à parier que quand il reprendra le ski, il trouvera ça trop fun…bref, ça reste un enfant qui vient d’avoir ses 10 ans.
Au ski, il y a une lutte contre le chrono et un dépaysement, des journée en famille… Au ping, répartition méthodique d’une gestuelle ou il n’y a pas trop d’événements extérieur lors des entrainements et si les résultats suivent pas, ça peut devenir extrêmement frustrant.
Après est ce fou d’embringuer des enfants dans ces schéma de performeur qui se terminent souvent assez mal, probablement, oui…
merci pour vos avis et retour d’expérience.

La barre est haute aujourd’hui dans le sport…et ça commence jeune ;).

Après s’il aime le sport il peu en faire son activité principal sans forcements être un champion. Si les parents ne cherche pas un gagnant a tous prix, il y a d’autres options…

A mon avis, il fait bien trop de choses. Et toujours à haut niveau avec un gros esprit de compétition ( bien entretenu au niveau familial je pense ). A son âge, il pourrait faire plusieurs activités mais sans chercher le haut niveau. C’est même super enrichissant. Mais vouloir se spécialiser dans plusieurs domaines, ça me paraît compliqué. Il va falloir choisir. Sinon , ça va casser et exploser en plein vol. ( mentalement ET physiquement ).

Clair qu’il faut mieux avoir qq cordes à son arc… il est venu au ping après 6 mois d’immobilisation d’une cheville (imposant l’arrêt du foot)… qui n’est pas encore complétement rétabli et qui ne le sera peut être pas (faut voir sur les 2 à 3 prochaines années si une guérison totale spontanée peut avoir lieu). Son passage au ping est lié à cette blessure… alors il a déjà bien conscience que ça peut se jouer à rien, mais il a vraiment un épanouissement dans le sport et est très motivé comme ses frères d’ailleurs ( car le ski, autant ceux peut être sympa, autant skier qd il flotte, que la neige est pourri, se lever très tot, avoir froid), c’est très très contraignant… pour les parents aussi :wink:

Mais qu’est-ce que tu en sais :roll_eyes: tu n’es pas à sa place pour aller dire des choses pareilles…
Pratiquer un sport de haut niveau c’est aussi ultra enrichissant au niveau personnel… et ça peut déboucher sur un métier même s’il nest pas joueur ou skieur pro… l’important c’est que les parents soient à l’écoute et qu’ils s’interdisent de choisir à sa place ou de lui mettre la pression… pas toujours facile, je pense qu’il faut se remettre constamment en question en tant que parent.
Quant à exploser en vol… s’il en marre de la compétition ce ne sera pas la fin du monde pour lui et il aura appris énormément sur lui même.
Il ne faut pas s’interdire ou interdire aux enfants de prendre des risques en se lançant dans un projet, mais mettre des filets en prévision d’un problème. Sinon on (ils) ne fait (font) jamais rien…

Juste une intuition ( et une bonne expérience ). Après, je ne les connais pas effectivement.

Ouais bon ton expérience… c’est la tienne quoi…

D’accord avec Popette ! Je l’ai entendu plusieurs fois cette phrase de la part notre entourage : “il en fait trop, il s’entraine trop, c’est trop dur, etc,…” mais mon fils est épanouie, travail très bien à l’école, à pleins de copains, est proche de ses frères et soeurs, etc,…
Pourquoi mettre des barrières s’il est équilibré ??? Et si il arrête un jour, bah tant pis, il aura des supers souvenirs de jeunesse, pourra pouvoir se venter plus vieu d’avoir été “un petit champion” plus jeune :-). En fait je ne vois pas où pourrait être le problème ?

Il faut juste être à l’écoute, de son enfant, éviter les pièges qui pourraient rendre le truc traumatisant à court terme et toujours être fier de lui et bienveillant dans son suivi…Et…Et…laisser faire les pros (si il en a dans son encadrement) dans l’entrainement, les choix sportifs, etc,…Ne pas intervenir dans cette partie là

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D’accord , mais faisait-il plusieurs activités à haut niveau en même temps ? C’est ça la question. Je n’imagine pas qu’il puisse être en sport étude d’un côté et vouloir en faire de même dans une autre discipline.

Un enfant doué dans un sport est souvent doué dans d’autres…

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Sauf que là , le mental n’a pas l’air de suivre. ( le plus important )

Nous ne cherchons absolument pas un gagnant ni un champion.
Nous avons un épanouissement familial à faire du ski, alors que les parents sont loin d’être des athlètes, mais il y a un réel épanouissement des enfants.
Le ski études en collège, c’est un collège normal avec juste des disponibilités les jeudi après midi pour faire 10 sorties skis dans l’hiver, rien a voir avec les sport études d’ il y a 30 ans. C’est un épanouissement par le sport, sans compromettre le reste sans charge excessif de sport.
Pour le ping, c’est le fait du hasard.
Il est relativement moteur, il était technique au foot, il est assez technique au ski mais c’est des sports qui passent inévitablement par un gros physique à un moment ou a un autre, Au ping la dimension physique est tout autre, ce qui fait que la progression est plutôt linéaire. Au ski, il a beaucoup de chamboulement ds les classements car c’est le physique qui finira par primer.

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Personnellement je ne connais pas le haut niveau en tennis de table, par contre j’accompagne au quotidien (dans mon métier) des “jeunes” de 16 à 21 ans environ qui sont tous confrontés au haut niveau dans des sports individuels (et tout récemment dans l’e-sport également). Mon travail consiste à les aider dans la gestion de leurs études parallèles.

Loin de moi l’idée de prêcher pour ma paroisse mais mon opinion est qu’il faut impérativement garder l’école dans le champ de vision. Qu’on la mette au premier plan ou pas le débat est ouvert mais je vois l’exemple de certains centres de formation de football ou désormais l’école est négligée, le résultat est vraiment pas génial pour ceux qui échoue au foot (et ils sont nombreux vu la compétitivité du milieu). Permettre à un enfant (sportif de haut niveau ou non) de découvrir quel domaine intellectuel l’intéresse, dans notre société c’est à mon avis très important.

Pour le sport, c’est quasiment impossible de faire un pronostic sur l’avenir à l’âge qu’a ton fils. Il peut se passer beaucoup trop de choses ! Je pense qu’il faut mettre le plaisir au centre du tableau, parce qu’avec le plaisir vient la persévérance, le gout de l’effort, le dépassement de soi etc (choses presque impossibles sans plaisir).

A partir d’un certain âge on va pouvoir établir avec plus de certitudes est ce qu’un jeune peut devenir ou non professionnel de son domaine et il y a beaucoup d’appelés pour peu d’élus, c’est une étape charnière et il faut être vigilent à ce moment là. Cela dis, ça n’empêche pas que parmi ceux qui échouent à devenir pro, certains vont continuer à pratiquer et atteindre un très bon niveau et se réaliser par le sport. D’autre vont décrocher complètement de ce domaine et faire autre chose et je crois pas qu’on puisse juger ce type de choix.

Pour le coté très compétiteur de ton fils, c’est un travail et une problématique classique dans les sports individuels, perdre s’apprend, l’échec et l’erreur s’apprennent, la frustration aussi. Même si l’on trouve encore beaucoup de centre de formations qui négligent cet aspect, on progresse pas mal ces dernières années. On peut en discuter en privé avec plaisir si c’est une problématique importante pour vous.

En résumé, je te conseille d’accompagner ton fils en étant certain qu’il prend plaisir à ce qu’il fait, de t’assurer qu’il a envie d’y être, qu’il n’est pas fatigué et qu’il n’est pas inquiet des résultats. De garder l’école en vue de près ou de loin et de l’aider à mieux gérer sa frustration vis à vis de l’échec (échec qui est totalement indispensable pour apprendre et progresser)

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