Travailler le relâchement

L’entraînement et la répétition ? Notamment sur précisément le type de balle sur lequel tu te précipites. Plus tu es familier avec cette balle et plus tu l’auras répétée, plus tu seras détendu et pourra utiliser tes automatismes sans crisper. La répétition te permettra aussi éventuellement d’identifier une manière plus efficace de prendre la balle, découvrir un timing différent, de nouveaux angles. Je vois pas de meilleur moyen pour corriger un souci technique.

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Exactement, l’entraînement et la répétition. Faut que tout devienne automatique.
J’ajouterai que dès que tu veux forcer, accélérer, dis toi d’accélérer ou de forcer avec tes jambes mais pas avec le bras. C’est compliqué de se le dire mais la puissance en top doit venir des jambes…

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Branflakes et Nicopong ont tout dit … Entrainements répétition …

A l’issue de cette première journée, j’espérais que le relâchement serait présent. Malgré la pression de la reprise, c’est plutôt encourageant.

J’ai joué notamment deux gros 13 sur cette journée. Le premier, un jeu ultra mou en balles portées, prenant tout en revers, sans rythme. Plutôt que de chercher à lui renvoyer un truc ultra dur, je n’ai jamais cherché à durcir mes chops du picot. Je lui renvoyais donc essentiellement des chops mous ou peu coupés. Quand la balle montait un peu, il frappait, et là, je mettais un bon coup de sabre, toujours sans chercher à forcer, il reprenait une balle bien taillée, il faisait bas du filet systématiquement derrière.

J’ai cependant eu des intervalles pendant lesquels je durcissait mon coup droit. Ça ne me l’a fait que sur ce match ceci dit.

L’autre 13, un jeu tout aussi mou, et franchement tout aussi anti-picot. Là-aussi, j’ai su jouer très relâché, y compris lorsque je devais tourner ma raquette et pousser ou toper. Malheureusement, mon absence de cervelle m’a fait perdre 2/0. Lorsque mon coach a commencé à limite m’insulter, là je me suis mis à jouer correctement, pour mener 7/0 à la belle… et perdre 12/10 ! Le seum.

Bon, j’étais en pleine expérimentation sur le relâchement en match officiel, donc faut encore que je m’habitue, mais je prends bien plus de plaisir à jouer très relâché. J’ai même réussi à faire 2 ou 3 chops du revers avec mon backside… et j’ai tenté un chop coup droit du backside, qui est allé direct sur la table en double. En étant plus relâché, je pense que je vais tenter un peu plus souvent ce genre de truc.

En attaque, sur le premier match, je les ai toutes forcées. C’est à partir du double où j’ai trouvé le relâchement, et là, j’ai compté le nombre de fautes en top coup droit, y en avait pas beaucoup. De même, j’ai pu enchaîner très facilement mes attaques, quitte à finir par aller sider sous la table.

Sur les poussettes, très simple, j’ai juste laissé descendre la balle avant de pousser. C’était bien plus efficace.

Par contre, mon coach m’a sorti à un moment “Je sais pas si tu te rends compte, mais tu brasses trois fois plus qu’à l’entraînement”. Ceci dit je le prends bien, vu que c’est mon jeu.

Bilan général : je n’ai pas fait beaucoup de fautes, je tiens beaucoup mieux la balle. En fait, je cherche à remettre sans durcir. Et le pire c’est que ça marche !
Par contre, j’ai clairement manqué de lucidité pendant cette rencontre : j’ai manqué d’agressivité, j’ai trop peu attaqué, alors que je savais parfaitement le faire là-aussi sans durcir. J’ai laissé le dernier 13 faire ce qu’il voulait, et je suis rentré dans son jeu, alors que j’avais les armes pour gagner.

Je vais essayer de corriger ça pour la prochaine journée. Toujours jouer sans forcer, mais en gardant mon agressivité habituelle. C’est une affaire de compromis. :slightly_smiling_face:

Là où je suis très content, c’est que pour la première fois depuis longtemps, j’ai enfin pu sortir mon jeu de vrai défenseur ! (en cause, mes spasmes en raison de mon manque de confiance l’année dernière)

Et en plus, c’est plus agréable à regarder. :smile:

ben je m entraine beaucoup et à l entrainement ca marche bien je suis relâché et j ai un gros cd
en match ce week end c était la cata les vieux démons qui se sont mis a danser dans ma tête et qui m ont pas lâché sur les 3 matchs :disappointed_relieved:
donc mon pb c est arrivé à transposer le relâchement des entrainements aux matchs
confiance et préparation mentale ?? bref une autre vie pour moi
on verra la suite
merci pour vos conseils

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Très honnêtement, c’est la musculation qui me permet de me relâcher. Pour être plus efficace à la musculation, t’es obligé de relâcher tes gestes, sinon tu perds allègrement en efficacité. J’ai donc bossé mon relâchement comme ça. Plus les 4 kg pris en 3 mois, ça m’a donné une importante dose de confiance en moi. La conséquence, c’est que même dans ma vie de tout les jours je suis bien plus relâché qu’avant, donc derrière la table, même en étant stressé, je parviens à conserver mon relâchement.

Samedi c’était fou, y avait pas photo comparé à avant, et tout ceux qui m’ont vu jouer ont confirmé, le relâchement était au rendez-vous.

Perso, je pense que c’est surtout une histoire de confiance. J’ai tellement pris de ce côté-là que ça fait l’unanimité dans mon entourage. Et quand j’aborde les matchs, c’est de façon plus ou moins inconsciente (mais pas totalement), avec un autre état d’esprit.

Tu ne peux pas vraiment te relâcher à marche forcée, ça joue énormément dans la tête. J’ai trouvé la solution dans la musculation, mais chacun ses solutions. Ce qui a fait le déclic chez moi, c’était la capacité à me dépasser et à faire toujours mieux, et le fait d’avoir compris que pour plus d’efficacité, il faut impérativement se relâcher. Après, j’ai appliqué ça à côté, notamment au ping, et ça a marché sur la J1.

Bon, hier, on avait match, mais ce qui a été criant, c’est que j’ai eu des périodes relâchées, d’autres plus tendues. Sur les périodes tendues, toujours la même chose : chaque fois, mon geste a été forcé, entraînant très rapidement une faute directe de ma part, que ce soit en top ou en chop. Bizarrement, lorsque j’arrivais à me détendre, là par contre je me remettais à faire relativement peu de fautes directes…

Là, mon progrès en relâchement est à la fois un avantage et un problème : si je joue tout le match relâché, mon nombre de fautes directes est assez faible, et dans ce genre de cas, je peux rapidement faire le mur. Sauf que maintenant, dès que je force au moindre moment où j’exécute mon geste, la faute directe est difficilement évitable.

Une conséquence assez bête : ça peut entraîner des périodes d’irrégularité de ma part.

Mais je continue à bosser mon relâchement, et plus ça va, moins je suis frappé par ce type d’irrégularité. Ça arrive encore, mais avec la confiance en soi, c’est quand même moins fréquent.

Assez d accord avec ton analyse sur le relâchement et la nécessité de mettre la balle sur la table.
Je n ai jamais ete aussi fort que quand je sortais de mon stage 35TK. Et ce qui avait réellement change ds mon jeu apres ce stage, c est que je cherchais plus le placement et la rotation que le point gagnant, en gardant donc une (petite) marge de sécurité.
J étais classe 1500 (15) a l époque, et au sortir de ce stage, j étais monte jusqu a 1650 pts… Malheureusement, une fin de saison tronquée par une mauvaise condition physique et quelques enflammades m ont empêché de passer 16…
Le seul soucis, c est que pour etre relâche, et mettre la balle sur la table en sécurité, il faut bouger son cul un minimum… et ca, quand tu trimballes 20kg superflus, c est pas évident

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En fait ça joue aussi beaucoup dans l’impulsion des jambes. Quand tu impulses sur tes jambes pour jouer ton coup, le relâchement va suivre en général. Après, c’est sûr qu’il faut être placé correctement, sinon tu ne peux pas faire un geste relâché. Et en ce moment, j’essaye de bosser à fond mon déplacement pour pouvoir être à l’heure et pouvoir jouer ma balle relâché, d’autant plus que vu que je prends pas mal de masse en ce moment (68kg en juin, 74/74,5kg à ce jour, et probablement 75kg avant le 31 décembre), il faut que je m’adapte mon poids en permanence. Avantage, comme le gain de masse que je connais n’est pas “superflu”, en travaillant correctement, il devient vite un avantage.

Moi où je vois très vite la différence quand je suis placé / relâché ou pas, c’est avec mon bloc RV (point fort). Si j’ai le malheur d’être debout crispé ou en mode “pas envie” je ne remets voire ne touche même pas une balle simple, c’est effrayant. Alors que fléchi et détendu, je donne quelques migraines aux topeurs :laughing:

Et je parle juste du bloc RV à la con, vraiment le coup le plus simple à faire. C’est évidemment pareil voire pire en remise de service, démarrage…

Confirmé d’ailleurs à la dernière journée de championnat où je ne dois pas trembler pour éviter 2 contres sur des jeunes chauds bouillants, la tenue de balle et la “simplicité” m’ont sauvé.

Voir aussi la dernière vidéo de PingSkills à ce sujet ! (en anglais)

Le très gros résumé : en forçant, vos coups ne passent pas ou sont moins efficaces qu’en étant relâché (et en sus, on risque de se blesser).

Edit : français

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Pour faire suite à vos propos sur le relâchement, je confirme avec mon vocabulaire :
1- Dur et discipliné avec le bas du corps c a d jusque ceinture abdominale ( petits pas de replacement permanents, baisse du centre de gravité pour avoir les yeux juste au dessus du filet, gainage des abdos)
2 totalement relâché des épaules avec équilibre à l’horizontale de ligne d’épaule, du bras et du poignet)
Le relâchement est encore plus important pour la p balle en coup droit, car nous devons traverser la balle pour l’emmener dans la bonne direction tout en faisant une action au plus haut du rebond (en tout cas au dessus de la table) . Les grands spins à la Secretin sont moins efficaces😀

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