On arrive tous à un moment où l’on bloque à un palier et malgré l’entraînement on ne trouvera peut être pas le bon déclic.
Et l’on a tous des fluctuations de niveaux (blessures, périodes plus stressantes, coup de moins bon mental, baisse de motivation au sport, hygiène de vie qui change, confiance du moment, autres raisons, etc).
Il y a pleins de facteurs qui impactent notre performance sportive que ce soit physique ou mental.
La progression passe avant tout par la qualité et non la quantité (même si la quantité peut pas mal aider). C’est surtout une question d’optimisation de nos points forts et points faibles à travers l’entraînement, travail technique, physique et mental.
Il faut accepter d’avoir des petites variations de niveau car notre niveau a constamment de petites fluctuations. Tout comme sur une journée de compétition et ne va pas forcément avoir exactement le même niveau sur tous nos matchs (sans prendre en compte les adversaires).
Faut pas oublier que le ping se joue sur pleins de petits détails.
Amha, qd tu bloques vite dans ta pratique, c’est qu’il y a un truc « fondamental » qui n’est pas maîtrisée.
Par exemple, le relâchement : la clé qui permet d’avoir la bonne explosivité « sans forcer » , voilà un truc si un jour tu as le déclic qui te fais progresser d’un coup dans tous les compartiments du jeu. Les gens qui ont ça en général sont bons dans tous les sports… Une fois la technique acquise, ils donnent une impression de facilité presque énervante pour les autres.
Ou la concentration.
Ou la dimension physique : combien de joueurs auraient passé un cap s’ils s’étaient donné la peine de plier les genoux et de se replacer, faire le petit pas d’ajustement etc… mais oui ça fait mal aux cuisses alors on tape la balle et on se fait pas mal surtout, dès le 3ème balle, on est jambe tendue…
Il y a sûrement plein d’autres trucs qui peuvent aider à avoir ce petit déclic qui permet de redémarrer la machine… Il faut trouver sa voie et garder tjs la notion de plaisir !
je rajouterai motivation, adaptation, combativité, envie, agressivité, intelligence de jeu, matériel adapté…
pour progresser ou pour bien jouer, il ne suffit pas de savoir faire les coups techniques
C’est mon combat de tous les jours depuis 6 gros mois et je crois que j’ai pris un classement (officiel, peut être même 2 en niveau de jeu) juste avec ça en fait, parce que techniquement finalement j’ai pas vraiment bossé ni progressé…
Le petit pas d’ajustement manque encore régulièrement, c’est vrai que c’est fatiguant quand tu viens de faire un coup en pliant les jambes un max…
Oui, idem. Même avec un bon physique : par facilité, par habitude, par manque de rigueur… Au ping je fais rarement les efforts nécessaires pour assoir mon jeu offensif. D2 - D1 - Pré : ça passait mais là en R3 depuis cette 2ème phase : il y a clairement une rigueur physique à avoir pour enchaîner les coups car ça revient bcp plus, et mieux.
Mais c’est agréable ces petites courbatures aux cuisses à la fin de la journée : au moins je sais que j’ai (presque) brûlé les calories des bières et autres cochonneries de la buvette
le ping fait appel à beaucoup de qualités différentes, l’objectif étant de les maximiser en fonction de nos qualités perso pour arriver à tutoyer notre potentiel maximum possible.
Pour cela, il faut cibler nos points à travailler selon chacun et organiser notre entrainement selon un contenu personnalisé.
La quantité n’a de sens que si il y a de la qualité … J’ai un exemple concret. Je joue régulièrement avec un copain du club qui a mon age. Il a 5 classements de moins que moi. Depuis 3 ans que je suis au club, on va dire qu’il joue chaque semaine plusieurs heures minimum avec un joueur plus fort.
Mais il ne progresse pas du tout car il ne change pas ses habitudes et du coup n’améliore pas ses défauts. Et comme moi je joue avec lui en utilisant des thèmes pour moi, ça n’arrange rien … (je consacre plus de 15h chaque semaine à l’entrainement des jeunes alors après j’ai besoin de penser à moi aussi). Je lui ai bien sûr donné des pistes d’amélioration mais quand on ne change rien … et bien rien ne change !
Mais bien souvent, rien ne change car personne ne te montre ou t’explique quoi changer… En parler qq minutes après les matchs ou donner qq conseils à l’envolé à la salle, ce qu’on fait généralement, n’est clairement pas suffisant. ça sert juste à se donner bonne conscience… et un semblant de motivation « ouais faudrait que je fasse ça » mais personne n’y croit.
Ceci dit, de nos jours avec Youtube et cie : le pongiste qui le veut peut trouver pas mal de pistes.
Moi je retiens surtout ça… à mon niveau de petit scarabée il y a toujours un axe (ou même plusieurs) de progression « facile » ou « rentable »… à cibler en priorité.