ok
J’ai l’impression de me reconnaître !
En gros je ne focus sur rien à part là où tombe la balle sur le côté adverse… je suis un bon spectateur ! 
Difficile d’améliorer sa gestuelle si on ne voit pas ce qu’on fait !
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regarder ce que l’on fait, c’est le principal
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deja pour la partie Cd, tu prend l’image de takkyu dans le sujet mes video perso, t’inverse les jambes et tu as un bon point de depart.
Deuxiemement modifier ton point d’impact. il doit se trouver devant toi, et mettons que tu regarde droit devant, tu vas le prendre a peut pres entre 50 et 60 degré.
le truc qui marche pas mal la dessus c’est de t’obliger a prendre la balle plus tot.
Je suis presque sur que non…même les pros n’y arrivent pas tjrs … sur les actions ou l’anticipation est suffisante (service, top déjà lancé, …), ils ne regardent plus la balle avant l’impact.
D’ailleurs, je ne suis pas sur qu’un oeil sache faire la netteté sur un objet qui se déplace très vite dans ta direction (ex d’un contre top par exemple).
L’étude qui dit que la très grosse majorité des très bons joueurs au tennis ne regardent pas de bout en bout la balle m’étonne.
Le cas Gatien aussi m’étonne.
Parce que si on regarde quelques slow motion de gars pas trop mauvais au tennis (Djokovic, Federer 
), ils regardent même quand la balle arrive dans la raquette.
Au ping, c’est un peu la même chose.
Djoko :
Federer :
Et pourtant c’est de l’entrainement sur des balles faciles. Alors en match ils doivent au minimum autant focalisés sur des balles qui vont beaucoup plus vite.
Et en ping, Xu Xin, un gars avec un pas trop mauvais touché :
en fait on la regarde bien quand on va la ramasser contre plus fort que sois …lol:laughing:
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Ok, je me suis mal exprimé, je ne dis pas que j’ARRIVE à faire le focus sur la balle mais c’est là que je place mon attention. Je veux dire… je ne regarde pas “autre chose” que la balle. Après, on peut discuter biomécanique, certainement…
l’étude initiale appliquée au tennis : Stein et Slatt (1981) « Hitting Hitting blind»
une étude suer certains joueurs qui regardent la balle totalement ou partiellement : http://swiss-pro.ch/_upl/files/Vortrag_LaFont.pdf
Si je regarde les photos des meilleurs joueurs de ping sur google image, pour pratiquement tous les joueurs, je trouve des photos ou il ne regardent pas la balle à l’impact … mais aussi des photos ou ils regardent.
Je pense donc que ce n’est pas indispensable de regarder la balle jusqu’a l’impact mais qu’il faut la regarder le plus longtemps possible, tant que l’on est pas 100% sûr de sa qualité (vitesse, effet, …)
Avec l’attention sur la balle, il se créé une sorte de tunnel qui réduit le champs de vision. Il ne reste plus alors dedans que la balle (plus ou moins nette, il n’est sans doute pas indispensable qu’elle soit nette pour la jouer) , je ne vois pas l’arbitre si il ne bouge pas par exemple…
pour ceux qui ont le courage
En anglais en plus. …c’est plus du courage qu’il faut la
oui je sais mais rien en français comme dab
Moi, je ne sais pas ce qu’est un geste biologiquement. Je n’ai pas d’info à ce sujet. Il est certain que pour réaliser un top spin, une multitude de circuits neuraux sont mobilisés. Est ce que tous ces circuits n’en font qu’un ? Je ne sais pas. Est ce que certains circuits de l’ensemble se modifient pour créer des variantes ? Ce serait logique de penser cela.
J’adore quand j’arrive jouer une balle qui a touché le filet ou même touché l’arrête. Il ne s’agit pas d’un prise de décision consciente. Il s’agit d’un automatisme réflexe que je ne commande absolument pas. Dans ce cas c’est largement possible de changer de geste en cours de route et non de changer de décision consciente. Tu vois la différence ?
Rajout : Modifier son geste au dernier moment de façon volontaire, c’est possible, C’est ce que font les bons joueurs, à condition d’avoir prévu son coup à l’avance. Je prévois un top en diagonale mais je garde dans un petit coin de ma tête la possibilité au dernier moment de faire un essuie glace pleine ligne. La décision est prise longtemps à l’avance. Ce n’est pas un changement de décision consciente en cours de route.
J’ai tout lu, pas facile au premier abord, surtout que je ne suis pas très fort en anglais, mais les phrases sont simple. Il faut bien lire le début pour comprendre “quiet eye” et eye-head stabilization", et apprécier les résultats.
Il y a plus d’infos que la question qui nous intéresse : regarde-t-on la balle qui touche la raquette ?
En gros, tous les bons et très bons joueurs suivent la balle des yeux pour analyser la trajectoire, puis ils stabilisent leur regard et tournent la tête vers le point d’impact avant que la balle ne touche.
Si on est pris de court, on privilégie le “quiet eye” (suivi / analyse) et ignore le point d’impact.
PS : si quelqu’un d’autres à lu (même en diagonale), je voudrais bien son avis.
Faut-il regarder la balle jusqu’à la frappe ? OUI, mais nous ne sommes pas tous égaux sur ce point.
En effet, une notion très importante dans de nombreux sports -et pas seulement les sports de raquette- est celle de dominance oculaire, ou d’oeil directeur
Le fameux coup droit de Federer ou Nadal, on en a tous entendu parler, et il y a là (aussi) une explication physiologique.
Voici un reportage traitant ce point (de 9:17 à 10:42) :
Explications apportées à 10:18 par Patrick Moratoglou (qui a coaché entre autre Serena WIlliams ou Dimitrov).
Nous sommes sur Terre en effet 70% “d’homogènes” pour 30% de “croisés”, cette proportion étant par contre quasiment inversée dans le Top100 de l’ATP. L’impact de l’oeil directeur sur le coup droit est tel qu’un bon entraineur de tennis peut pour ainsi dire quel est l’oeil directeur d’un joueur juste en le voyant exécuter la frappe.
Ceux qui font du tir sportif (Arc, Carabine, Pistolet…) connaissent aussi parfaitement cette notion car elle influe directement sur la visée (il est recommandé de garder les 2 yeux ouverts en tir), mais on en mesure aussi son importance en escrime par exemple :
Certes on s’éloigne un peu du sujet, mais c’est toujours bon de savoir “comment” on est fait. 
Pour revenir donc à la question de départ et tenter d’y répondre en ramenant le tout au tennis de table, la réponse est : OUI nous regardons très certainement tous la balle jusqu’au plan de frappe… inconsciemment, mais simplement pas aussi bien des 2 côtés. La faute à Mère Nature.
La grosse différence évidente à noter toutefois par rapport au tennis est sans doute le revers, car au ping celui-ci s’effectue quasiment corps face à la table alors qu’en tennis il faut plus “armer” avec le corps (on ne s’étonnera pas d’apprendre que Wawrinka ou Murray, qui ont tous 2 un revers dévastateur, sont “homogènes”). Un “croisé” aura sans doute un handicap moindre de ce côté, car moins gêné par le geste.
Si on extrapole un peu, cela peut même expliquer d’ailleurs pourquoi certains ont naturellement un peu de mal que d’autres quand ils testent du matos chinois car il faut plus s’engager physiquement (càd gagner en amplitude côté coup droit). Et ce indépendamment de leur coup… de fourchette 
D’ailleurs puisqu’on parle de chinois, d’amplitude et de coup droit :
En cachant un oeil l’un après l’autre, lequel est dans l’axe de la balle ?
Verdict ?
l’ oeil directeur mais aussi gaucher ou droitier a son importance et de même pour les pieds, NADAL est gaucher mais écrit de la main droite, perso je suis droitier de la main et gaucher du pied et oeil directeur droit.ce qui explique des différences en tennis en ping je ne sais pas.
Entrainement hier où je me suis forcé à regarder le point d’impact. Je ne pensais pas que ce serait si difficile ! 
En CD je suis bien de côté (45°) et prend la balle devant moi, mais j’ai l’impression de devoir tourner la tête exagérément. Explication : tête en direction de l’adversaire, je suis des yeux la balle depuis la raquette adverse puis au moment du rebond sur ma table, je suis obligé de tourner ma tête pour voir le point d’impact, que je vois rarement car en retard. De plus je met un temps fou avant de refaire la mise au point sur ma raquette au point d’impact. J’ai l’impression d’être dans le vague.
Comment as-tu fais pour réussir ?