Joueur antipathique et attitude à la table

Tu te trompes sur ce que je penses te concernant!
La seule chose te concernant qui me vienne, est un échange trop vif ou je soutenais Big sur le fond, et où tu étais intervenu à mon sens sans fond… :wink:
Tu vois rien de grave… je ne te vois pas comme le diable, que tu es sûrement… :crazy_face:
Tu n’avais pas, à mon sens, chercher le fond! Donc, pas de parano… rassure-toi!

Une petite anecdote, que je mets ici mais qui est quand même plus marrante qu’autre chose. :slightly_smiling_face:

Au tournoi de Cognac, je finis deuxième de poule dans un 1699 je crois. En sortie de poule, je joue un 12. Il ne joue pas très fort, il brasse pas mal, et n’a pas un jeu franc. Je constate rapidement que je ne vais pas pouvoir trop reculer ni trop défendre. Je décide donc de camper à la table. En gros, le schéma était très simple : coup de picot + patate coup droit. Autant dire que bon nombre de points se sont joués en trois ou quatre coups. Et quand je ne pouvais pas toper, je bloquais en crabe avec mon picot, en plaçant mes blocs, et en allant parfois chercher le coup^de picot en coup droit.

Je lui ai proposé un jeu vraiment dégueulasse, et mon top étant très difficile à gérer, même pour des joueurs bien mieux classés que moi, autant dire qu’il n’y avait pas de jeu derrière.

Du coup, les deux premières manches, il n’y a même pas de match. Je le dérouille et je l’entends râler à tout les points : “C’est pas marrant”, “Y a pas de jeu”, “C’est pas amusant”. Sauf que troisième manche, je baisse de régime. Il me met la manche.
A 8-5 dans la quatrième, je gratte sur le bord, et je m’excuse. L’arbitre (un de ses potes) me donne le point. Et là, l’adversaire commence à dire qu’il a plus de points, que le score c’est pas ça, que je suis grave derrière. Mais son pote à l’arbitrage et son pote au coaching disent qu’il y a bien 8-6.

Perso, j’ai eu l’impression qu’il tentait de me gruger sur la gratte, alors qu’elle était nette. Dans ma tête, je me suis dis “Toi, que t’ai plus de points ou non, tu vas rester sur le même score”. A 8-6, je lui envoie 5 patates, 5 points, victoire 3-1 11-8.

J’ai tellement eu le sentiment qu’il tentait de me gruger que ça m’a gonflé. Résultat, je me suis remis dans le match. Remontée nette et sans bavure.

Le jour où je reprends le ping il faut vraiment que je m’inspire de deux ou trois choses venant de toi…

Y a pas grand chose à faire en fait. C’est juste que avant je rentrais dedans et je me brouillais avec l’adversaire, maintenant je ne dis plus rien, je laisse couler, et je me concentre.

Au tournoi de Poitiers, j’ai joué un jeune en pleine bourre. Le gamin il avait failli taper un 14 juste avant en poule. Et il m’avait vu jouer entre temps sur un match. Le gamin m’a direct pris de haut et il m’a clairement fait comprendre pendant la période d’adaptation qu’il allait m’éclater facile. Bah j’ai rien dis, j’ai juste regardé mon pote à l’arbitrage et j’ai souris, puis je me suis concentré. Non seulement il a perdu le match, mais en plus il prend 3/0 sur un truc du genre 11/4 11/2 11/8, alors qu’il vient pourtant de passer 12.

En fait faut juste passer au dessus et se concentrer. Son côté hautain, j’y ai pas pensé pendant le match, j’ai juste fait mon truc de mon côté. Mais autant dire qu’à la fin, c’est moi qui rigolais, et lui faisait bien la gueule.

Mais effectivement avant j’étais pas comme ça. Mais en fait je constate un truc simple : si un truc te dérange pendant le match, si tu prends en compte ce que peut dire ou faire l’adversaire, ben c’est que t’es pas dedans, et donc pas assez concentré.

Si tu arrives à faire abstraction de l’attitude adverse, voire même de tout en général, d’une part tu vas beaucoup mieux jouer, d’autre part tu prendras plus de plaisir derrière la table.

C’est pour ça qu’aujourd’hui, je ne suis plus du tout gêné par l’attitude adverse, de l’arbitre, d’un spectateur, d’un coach, de joueurs qui gueulent comme des fous sur la table d’à côté, et j’en passe.

Quand j’arrive à être hermétique comme ça, c’est vraiment le bonheur. L’autre avantage étant que je m’énerve beaucoup moins. Il y a eu cette saison des matchs où je n’ai pas réussi à me mettre dedans, je pouvais vite déraper si ça n’allait pas dans mon sens. Au tournoi de Poitiers par exemple, le troisième jour, rincé et un tibia en moins, incapable de me concentrer, j’ai fini par lâcher, et j’ai eu deux/trois gestes d’humeur pas très catholiques. Et bien évidemment, ça s’est traduit par deux contres. D’où l’autre intérêt de jouer bien concentré : si tu ne veux pas sortir du match, tu laisses bien moins de place à l’énervement, et d’une façon générale, l’énervement et la frustration sont deux sentiments bien plus faciles à gérer.
Depuis avril/mai, j’ai réussi à économiser un paquet d’énergie comme ça, et les résultats ont suivi. C’est une sorte de cercle vertueux en fait.

je suis vraiment admiratif de ta capacité à rester concentrer et tu me montre une voie que je peux essayer de suivre, sur l’extrait que je cite, on peut le voir autrement, je peux être concentré (j’ai besoin de calme pour me concentrer c’est ma personnalité je ne suis pas expansif ou extraverti quand je joue) et un joueur peut donc me déconcentrer par ses jérémiades ou cris, là où tu interviens c’est en gros que tu me dis et bien augmente ton seuil d’insensibilité aux comportements des adversaires et cela ira mieux, et en gros cela semble être ton parcours aussi. C’est ce que je vais essayer de faire et c’est la leçon que je tire de tes propos et témoignages, mais sur le plan des idées j’estime que je ne devrais pas avoir à faire cela, j’y suis contraint en quelques sorte mais au final si le but c’est d’être plus efficace alors pragmatiquement parlant ta méthode est la bonne. En plus quand je reprendrai, je sais que je serai différent et plus fort, 2 années de galère au plan santé ça m’a conduit à voir différemment certaines choses et dès que la blessure est finie ( et que je repasse sous les 125 kg, je me suis fixé comme limite de ne pas reprendre avant de revenir à 125 kg même en supposant que la blessure est passée sachant que je parts de 144 kg,) et bien je serai sans doutes plus fort dans la tête comme on dit. Pour revenir au sujet, je me souviens d’un joueur qui m’a proposé plusieurs fois de remettre un point dans la partie car une balle était entrée dans l’aire de jeux, j’avais rien dit à chaque fois car je savais que je n’avais pas été perturbé et pourtant il me posait toujours la question.

Tiens t’en à ça en ce qui me concerne. Il y a d’autres parties de mon comportement qui sont plus contestables. Je pense à certains gestes d’humeur qui sans être bien graves, auraient pu me valoir plus qu’un simple rappel à l’ordre. Encore que lorsque je parviens à bien me concentrer, mon caractère devient beaucoup plus lisse.

Dans l’absolu oui. Mais imagine, tu fais un tournoi, et il y a 16, 24, voire 32 ou 45 tables dans certains cas, et autant de joueurs que de profils différents. Et dans ce genre de compétition, des jérémiades, il y en a, des crieurs aussi, et pas forcément de petits jeunes, contrairement à ce que l’on peut croire. Si tu es motivé, et que tu as l’envie de jouer, c’est quand même dommage de voir son plaisir gâché pour ce genre de chose. D’autant plus que tu ne peux pas gérer toi-même les comportements de chacun.

Et quand je dis qu’avant j’étais gêné, c’était il y a encore pas si longtemps que ça. Globalement jusqu’en janvier de la saison dernière je pense. Après ça a été progressif. Mais ça pouvait facilement me sortir d’un match, et derrière je partais en live. Puis gagner le match, je pouvais oublier.

Je ne pars pas avantagé d’ailleurs, car je suis un joueur plutôt nerveux avec le sang chaud, donc le contraire de ce à quoi je me suis exercé sur la fin de saison. C’est vraiment un travail sur soi, et qui se passe dans la tête, et rien que dans la tête.

Je suis pas convaincu que la capacité de chacun à s’enfermer bien dans une bulle soit figée, même là je pense qu’il y a moyen de progresser.

C’est aussi une façon de se dépasser je trouve, et le dépassement de soi c’est en plus quelque chose de très satisfaisant.

C’est pas facile hein, ça peut être un travail compliqué, mais quand tu y arrives, je t’assure que tu es vraiment content, que tu gagnes ou que tu perdes le match.

Ca fera les pieds à Billal, il est adorable mais il prend la confiance beaucoup trop vite. Si tu rentres pas 3 roulettes par set il te prend pour un naze. Après il a commencé le ping très récemment, j’espère que ça lui passera en grandissant, mais là pour l’avoir coaché quelques fois, si il tombe sur un gars comme toi, qui reste calme malgré sa provocation c’est lui qui sort tout seul du match

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C’était pas toi son coach des fois ? :wink:

Oui effectivement je parlais de lui. Je l’ai pas trouvé méchant du tout, je l’aime bien d’ailleurs. Mais sa réaction m’a fait sourire, et ça m’a pas mal stimulé. Et comme j’ai un sacré jeu de merde…

Ceci dit, je profite, parce que vu la vitesse à laquelle il a l’air de progresser, si je passe pas à la trappe sur lui l’année prochaine, ce sera d’ici deux ans.

J’étais pas à Poitiers, donc non. Mais j’ai vérifié en vitesse sur spid après ton message, ça lui ressemblait beaucoup trop :rofl:

Ben si j’avais réagi comme en janvier 2018 aux FPC, le match, je l’aurais perdu, parce que je me serais attardé sur cette remarque, là non. D’ailleurs, je serais curieux de savoir comment ça se passerait si je rejouais le type sur qui j’ai complètement déraillé lors de ces fameuses FPC. :slightly_smiling_face:

En tout cas reprise espérée tranquille en phase 1 si tout va bien et retour compétition en phase 2 on verra si je parviens à suivre tes conseils ( sans oublier de pas trop pleurer sur les pdm…).

C’est la première fois que cela m’arrive d’être insulté en match. La cause : j’ai gratté souvent le filet avec des balles amorties du picot.

Je ne suis pas sorti du match comme si je n’avais rien entendu. Au finale, j’ai gagné ce match. J’ai même serré la main de l’adversaire comme si de rien n’était. Ses partenaires se sont excusés.

Mais je note tout de même les grandes limites de l’absence d’un juge arbitre officiel qui aurait réagi.

Même pas sûr ! J’ai vu et entendu plusieurs cas du même niveau, voire pire que ça, et les JA qui ne réagissaient pas. Et je te parle de rencontres au minimum de PN. Après, à plus bas niveau, des joueurs qui insultent, j’ai déjà vu ça, parfois même sur des matchs de D3 ou de D4.

De plus, inscrire des faits sur la feuille de match est parfois dissuasif, étant donné que si jamais la réclamation est rejetée, la caution (150€ par chez nous me semble-t-il) est confisquée. Ça te fait réfléchir à deux fois.

Mais hier, j’ai aussi eu un adversaire qui a été parfois limite à mon encontre. En trois confrontations, ça fait trois fois qu’il a cette attitude, qu’il a sur plein de matchs. J’ai rien dis, mais je me suis concentré à fond je lui ai mis une branlée. Et le JA de la rencontre c’était moi.

Et finalement, contrairement à avant, ben j’adore ces joueurs là. Le nec plus ultra reste l’adversaire qui disjoncte.

J’admire comme tu le sais ta force de caractère dans ces situations et tout le monde n’a pas cette même capacité que toi ( moi par exemple et je devrai y travailler quand je reprendrai le ping) donc les joueurs doivent faire attention à se comporter correctement, d’autres que toi peuvent être affectés par des comportements limites ( re moi) et le JA doit intervenir, hier en pré nat jets de raquettes et putains et des faits chiers…le JA le dos tourné pour lire les affiches n’a jamais daigner se retourner et mettre son nez là dedans. le mois dernier 2 matchs de nationale consécutifs, sur chaque match i joueur de l’équipe visiteuse complètement barjo je te passe les détails, à la fin du premier match lors de l’apéro avec tout le monde, j’ai clairement adressé la parole en lui disant qu’en tant que spectateur neutre ( ce que j’étais) j’en avais marre des clowns de son espèce et que devant les très jeunes spectateurs et leurs parents il devait se tenir correctement, personne n’a moufté gros silence, rebelote la fois d’après ce coup ci à l’épéro j’ai dit au clown de service que dorénavant j’irais voir des matchs de water polo au moins si un joueur se comporte en gueulant comme lui il boirait la tasse…bon je sais faut que je change de planète…allez je monte dans mon vaisseau et je sors…

Après faut pas non plus s’offenser pour tout et rien. Effectivement, quand tu dis ça de façon répétée ça devient n’importe quoi. Mais quand tu le fais une fois ou deux, y a franchement pas mort d’homme. Hier je suis pas passé loin de contrer à 10, après m’être endormi, et à la fin, en perdant 2/1, 11/9 sur la troisième, j’ai poussé une énorme gueulante, suivie d’un jet de raquette. Bon, l’arbitre m’a dit que le jet de raquette c’était à éviter, et il avait raison. Mais y a vraiment pas mort d’homme. D’autant plus que ça m’a remis dans le match de faire ça, donc… Ça faisait un moment que j’étais un peu en tension, mais de la mauvaise tension, et je disais rien, donc fallait que ça sorte. Après ça, une petite série de OKAY, le temps de prendre mes distances au score, puis une fois bien dedans, plus rien. Juste un très court « Yo » une fois le onzième point marqué.

Je conçois que lorsque c’est habituel, il y a quelque chose à faire. Mais si c’est très ponctuel, bon… juste un petit rappel à l’ordre, gentiment, en général ça suffit bien.

Dans un cas un numéro 700 adulte contre un 1800 points de 14 ans avec PL en revers tu devines la suite, 5 sets à intimider son jeune adversaire pour une victoire au 5 ième set. Le petit adorable bien élevé et tout doit avoir un sentiment d’une certaine injustice je l’avais jamais rencontré avant j’ai discuté avec ce jeune et on est devenu copains et je suis un de ses supporters pour les prochains matchs…Après faut pas non plus s’offenser pour tout et rien . comme je l’ai déjà dit dans ce sujet tout est une question de mesure…Mais quand tu le fais une fois ou deux, y a franchement pas mort d’homme ça pose la question de où est la limite, il est clair qu’on n’a pas la même limite et je m’interroge d’une manière générale entre ceux plutôt avec ma perception et ceux avec une perception plutôt comme la tienne, est ce une question d’âge? , d’éducation ( pas au sens de meilleure ou moins bonne mais de différente???), de génération, je sais pas du tout, où alors le pb c’est moi ( hyphothèse possible mais comme je ne sais pas seul non plus à voir les choses comme cela)…je résumerais ma pensée comme cela, c’est juste trop, voilà trop…

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Je pars du principe que je joue pour m’amuser et me détendre. Cela fait donc relativiser toute provocation et insulte. Dans le cas présent, son insulte a surtout gêné son partenaire de la table d’à côté qui a arrêté de jouer son match. Il n’en revenait pas.

L’insulte c’était « connard ». Et répété deux fois…Plus balle cassée volontairement

Je pense aussi que le joueur n’avait pas d’intention méchante. Ses nerfs ont craqué.

Si j’avais été JA, cela aurait été un rouge direct.

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Le problème de nos jours c’est que les JA sont également parfois « intimidés » par ces abrutis qui sont parfois violents
Je l’ai déjà vu et « presque » subi en tant que joueur, arbitre et également en tant que JA, quand tu vois ça, tu te dis « tout est permis », une fois en tant que JA j’ai fait un rapport à la Ligue sur un joueur jouant une rencontre à côté de celle que je juge-arbitrais, mon rapport a été mis à la poubelle par la Ligue : raison invoquée => je n’ai pas écrit sur LEUR feuille de rencontre (débile comme réponse) et qu’ils ne pouvaient pas prendre mon rapport à cause de ça
Quand on sait déjà qu’en tant que JA on n’est pas soutenus par les instances… c’est dur d’être JA, j’ai failli d’ailleurs arrêter pour ça
C’est pas pour défendre les JA que je dis ça, mais les gens sont devenus tellement fous et incertains que des fois on ne sait pas ce qu’il peut se passer dans leur tête (une fois un adversaire m’a dit d’aller régler ça dehors, il y avait un JA présent juste à côté qui a tout entendu et il n’a même pas mis de jaune, pourtant je lui ai réclamé plusieurs fois)

Après pour les insultes, ok ça mérite rouge, mais sur le terrain, je ne sais même pas si je l’aurais fait sur le moment (rapport après match oui) mais là avec des gars comme ça le seul risque c’est de pourrir le match et de se prendre des coups…

De mémoire @Toccata t’es de l’ACBB ? car j’ai déjà eu affaire à des joueurs de ton club à qui j’ai mis des rouges… les seuls de ma petite carrière de JA :innocent:

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Voilà. Dans l’absolu, c’est comme ça qu’il faut voir les choses, parce que si on tient compte de ce que dit l’adversaire, c’est un coup à sortir du match et à paumer derrière, de quoi être bien frustré. Après je sais bien que normalement il ne faudrait pas avoir à faire ça, mais comme jamais rien n’est un fleuve tranquille, y a bien un jour où il faut prendre sur soi.

Au tournoi de Clermont-Ferrand, j’ai un adversaire avec un jeu très atypique qui m’a gratté 7 fois à la quatrième manche. Manque de bol, je perds 11/9, 3/1. Je lui sers la main et je lui dis en rigolant « J’ai envie de t’insulter là ». Mais bon, comme je l’avais dis, j’aurais dû gagner avant, car avant de perdre 11/9 à la belle sur sept grattes, j’ai pris 11/4 deux fois, sans me faire gratter. C’est clair que c’est frustrant de se faire gratter, mais faut faire avec. D’ailleurs, maintenant, quand un mec gratte, je me dis toujours « C’est bien, il a mangé, donc ça marche ». Un bon moyen de relativiser les grattes, et de voir autre chose que de la chance. C’est un 18 que j’ai arbitré au tournoi de Poitiers qui m’avait expliqué ça, qu’il fallait voir ça comme une mauvaise appréciation de l’adversaire, et depuis je fais pareil. Ça aide à prendre vachement de recul.

Toujours à ce même tournoi, y a eu un match considéré comme le plus mémorable du tournoi, et celui avec la plus grosse tension. Un des brasseurs du club de Gerland, en pleine bourre, contre un jeune qui n’était autre que William Koehl, un gamin bourré de talent, et vraiment adorable. Match extrêmement tendu, avec d’un côté les Lyonnais qui hurlaient comme des fous à chaque point marqué par leur joueur, de l’autre, la majorité de salle du côté de William. A la fin, c’est William qui gagne 14-12 à la belle, dans une salle en feu, au point d’avoir complètement éclipsé la demi-finale de Mathieu De Saintilan. Sauf que William a serré la main de l’arbitre, de l’adversaire, et s’est mis à pleurer. Compréhensible vu la pression qu’il avait subi. Mais un mental à toute épreuve, j’avais jamais vu ça. Pour autant, je ne sais pas comment il fallait considérer cette ambiance. Beaucoup ont pris, à tort ou à raison, je n’en sais rien, l’attitude des Lyonnais comme de la provocation envers le gamin, après un geste d’humeur effectivement pas terrible (il a tiré dans la balle, qui a touché le joueur lyonnais), et donc l’autre partie de la salle a pris le contrepied des Lyonnais, et sont mis à hurler à chaque point marqué par William. Je regardais ça avec mon bourreau au jeu atypique que j’évoque au paragraphe précédent, on voyait ça de loin, et on n’était pas sûr du bien fondé de la situation. D’ailleurs, il y a eu des discussions par la suite entre les intéressés, et des points de vues très différents.
A noter d’ailleurs que William n’a pas dit un mot du match, il est resté systématiquement concentré et s’est arraché pour l’emporter.
J’avais jamais vu une salle autant en feu pour un quart de finale. Par contre, le match était vraiment énorme, c’était indéniable. Mais y en a plus d’un qui aurait craqué rapidement.
Et pourtant, le même jour, j’avais fait un gros match, tendu également, contre un jeune clermontois, là aussi on a poussé loin en matière de décibels, et comme il y avait pas mal de clermontois dans la salle (logique), ils ont soutenu leur joueur tout le match. Y a eu de l’ambiance pourtant, mais on était à des années lumières du match que j’évoque.

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Hier, je suis allé soutenir les joueurs de notre D2. Un jeté de raquette par un adversaire. Aujourd’hui ma D4 , idem un lancer de raquette et un coup de pied dans les séparations de la part de nos adversaires. Calmez vous les gars vous ne jouez pas vos vies…:unamused: