C’est une question qui me taraude depuis un moment car j’ai remarqué que l’entraînement de la semaine avait une influence positive ou négative sur mes matchs de compétition.
Les entraînements de regul me sont plutôt bénéfiques. Alors qu’il y a parfois des exercices que je ne pratiquerai jamais en match et cela me créé une certaine perturbation comme si l’assimilation n’était pas là et donc trop risquée. Ou comme si la machine était enrayée…
Il serait intéressant d’avoir des avis d’entraîneurs et bien sûr de joueurs qui partagent la même sensation que moi.
Si tous les joueurs jouaient en compétition comme à l’entraînement, ça se saurait.
En fait, la différence se fait au mental. La plupart des joueurs perdent une grande partie de leurs moyens en match. C’est pour cela qu’il ne faut jamais s’affoler quand on voit jouer des joueurs à l’échauffement ou en balles libres. L’inverse est également vrai.
Oui mais ce n’est pas vraiment l’objet de mon observation. Je m’explique.
Imagine que lors de ton entraînement tu as fait une série de service court coupé, retour long coupé, et demarrage. Moi sur un service court, d’habitude, j’agresse avec le picot. Et bien en match cela a pour effet de m’enrayer.
Je pense que ce qui est mieux pour les adultes, ce sont des séances personnalisées…
Ça répond à ton sujet, mais ça demande un gros effort de préparation pour l’entraîneur pour pondre les séances, et concertation avec les joueurs…
Mais c’est souvent le public le plus exigeant !
Y as un moment donné, suivant le niveau et l’âge, ce n’est plus apprendre de nouvelles choses qui vont nous mettre la pression et que l’on ne fera pas en match.
Mais c’est corriger et améliorer ce que l’on fait déjà.
Une idée serait que l’entraîneur assiste aux matchs pour voir déjà comment la personne joue et puisse aux entraînements travailler et modifier les gestes.
Ce filmer aussi et revoir les vidéos avec l’entraîneur si il ne sait pas être présent.
Mon exemple: aux entraînements dirigés je sais très bien toper, mon entraîneur me complimentait tjs sur mon geste et n’a jamais compris pourquoi je ne le fesait pas en match. Mais en match je suis trop crispé, nerveux, rigide et je joue sur ce que je sais faire naturellement, ce qui rapporte des points. Et je ne tente pas des choses que je sais pourtant faire aux entraînements, mais en séance je n’ai aucuns stress.
Et puis j’ai aussi l’impression qu’on veut nous apprendre beaucoup de choses et que cela ne nous laisse pas le temps de l’assimilation. Parfois, j’aimerai en apprendre moins mais mieux.
Pour les entraînements dirigés il faut savoir prendre ce qui est bénéfique pour toi et ne retenir que ça.
Pour les choses que tu ne feras pas en match mais que tu travail qd même, il faut se dire que tu le fais pour l’autre qui s’entraîne avec toi.
Parce que tout compte fait, comme je le dit aux jeunes que je tente d’entraîner. Y as un moment donner, l’entraîneur c’est eux aussi, ils sont là pour s’entraîner mais pour entraîner l’autre.
Y as des exercices qui leur seront profitable et qui vont améliorer en match.
Mais ce qu’il n’aime pas, ne font pas, c’est pas pour eux alors qu’il faut le faire correctement mais pour que leur coéquipier puisse en profiter.
Y as tjs du bon à prendre, il faut juste trier et faire la part des choses et ne retenir que ce qui est bien pour nous en match,le reste c’est du bonus et ça profite aux autres.
Malheureusement, l’entraîneur est la pour tout apprendre à tout le monde. Il est difficile, selon le.club et le nombres de joueurs à l’entraînement, de faire des choses plus spécifique.
Si il a des groupes de 6 ou 8 personnes et qu’il peut donner 4 séances sur la semaine, il sera plus facile pour lui alors de donner des exercices plus spécifiques et de faire des groupes suivant le niveau.
Si par contre, il n’a qu’un seul créneau et ne peut faire que 2 groupes de 12 voir 14 joueurs, là c’est galère car tu dois apprendre au plus grand nombre, quelques soit l’âge. Et c’est difficile alors d’être précis suivant le joueur que tu as devant toi.
Ce que tu décris dans ton message n°6 du fil, est un problème mental!
Pas besoin d’être présent, ce que tu décris le montre ! Ça c’est le plus dur à corriger !
Pour ce que tu décris, le seul autre souci possible est une mauvaise prise d’infos et adaptation à l’adversaire qui te fait te crisper… tu pourrais ne pas rencontrer cette difficulté à l’entraînement car tu connaîtrais les gars en face et leurs balles…
C’est ce que décrit Enzo dans sa vidéo et je partage ce sentiment ! En outre, plus on sait faire de choses, plus il y a de possibilités différentes sur chaque balle et plus faire un choix judicieux demandera d’entraînement !
Un bon entraîneur voit assez rapidement ce qui manque en terme d’efficacité dans un jeu, et les petites choses à travailler pour le rendre plus efficace !
Ça justement c’est compliqué pour beaucoup de joueurs, malgré le fait que beaucoup aient un sentiment contraire…
Ça, il est nécessaire pour l’intégrer que des exercices associent les deux joueurs face à face, c’est une construction nécessaire pour l’individu !
Plus assez travaillé aujourd’hui !
Ça, je ne suis pas d’accord !
L’entraîneur est là pour aller dans le sens du joueur et lui en donner pour son « argent »… tout en répondant aux éventuels objectifs du club !
Pour un sénior tout apprendre est généralement inutile ! Rentabiliser au mieux le potentiel, c’est plus l’idée…
On peut « individualiser » les séances avec des groupes plus grands… En regroupant par style de jeu ! Ça fait une séance plus facile à gérer !
C’est pour ça qu’en formation moniteur, ils préconisent souvent de faire des groupes de 6 à 8 personnes quand on es seul comme entraîneur pour mieux encadrer.
Exactement… pour ça que si tu as un gros club, la chance d’avoir plusieurs créneaux et ainsi de faire plusieurs petits groupes ce sera plus facile.
Moi par exemple je n’ai que trois heures le mercredi.
Et j’ai un groupe pour les débutants/loisirs et un groupe pour ceux qui savent bien jouer.
Que 5 tables. 12 dans le premier groupe, 14 dans le deuxième officiellement. Heureusement dans le 2eme groupe ils ne sont jamais les 14 en même temps.
Et je dois faire avec, ben je fais ce que je peux.
Moins d’exercices, plus de répétitions. Et jongler avec les niveaux tout en étant seul.
Pour le moment j’ai des 7 - 11ans, 10max avec un éducateur pour épauler.
C’est bien plus facile comme ça.
Oui il faut que sa réunisse bcp de condition, par grand club je veux dire bcp de possibilités niveau horaire.
En Belgique, dans ma région, seul les grands clubs, disposant de leur propre salle, savent faire ce qu’ils veulent. Un entraînement dirigé tout les jours, plusieurs entraîneurs. Des entraînements le samedi matin pour les 6-9ans ect.
Est-ce que le sujet porte sur la mise en pratique des thèmes travaillés à l’entraînement ou de la préparation aux compétions et de l’influence de ce qui vient d’être travaillé sur le jeu ou niveau de jeu ? Le titre indique le premier mais le contenu du message pointe vers le second.
Si tu sais ce qu’il te faut, même si l’entraîneur ne souhaite pas personnaliser, ça devrait pas poser de problème à ton partenaire de se prêter à tes propres exos (ou alors c’est un peu décevant, car c’est donnant-donnant).
Pour la prépa aux compétitions, l’idée est généralement d’optimiser l’efficacité et les sensations sur les premiers coups et coups/enchaînements clés de ton jeu, donc accent sur service et remise (ça vaut pour presque tout le monde), démarrage par exemple. On peut aussi travailler les secteurs qui vont compter mais où on manque un peu de confiance. Il faut aussi faire des matches pour se mettre en situation de jeu.
À l’inverse, bosser sur des projets long terme, du physique ou un coup mal maîtrisé ou peu utilisé n’est pas forcément utile et peut même être contre-productif, comme tu l’as remarqué.
Je relance le sujet car il me semble intéressant…
Je pense que ce sujet concerne ceux qui veulent progresser avec un investissement minimum !
Une bonne façon de mettre en pratique, c’est un entraînement sérieux et juste, ce qui va assez naturellement se traduire par une amélioration du niveau de jeu de façon visible, et ça permet de faire rentrer le joueur dans un cercle vertueux, un temps, plus ou moins long…
Voilà pour un propos général visant à relancer le sujet !
Peut-être pourrait-il y avoir chez certains des interrogations plus précises, qui une fois lancées par message, permettraient de faire vivre le sujet…
Ce sujet c’est l’histoire de ma vie au ping… champion de l’entraînement ! Et en match, pas de réalisme, stress, mauvais choix, crispation… ça va mieux dans mon nouveau club parce que c’est un club de copains. Sauf quand j’ai vraiment vraiment envie de faire plaisir aux copains donc de trop bien faire
Outre le fait qu’à l’entrainement, on répète ses gammes et on sait quel type de balles revient alors qu’en match, c’est forcément beaucoup plus aléatoire mais pour rappeler à quel point le ping est surtout, une fois qu’on a un niveau honnête un sport mental, ce post me fait penser à une histoire vécue il y a +/-15 ans.
On jouait ce soir-là à Ans, dans la province de Liège contre le club formateur de jean-Michel Saive.
Les matchs étaient tous assez serrés, on était 5 ou 6ème et on jouait contre les seconds.
Un de mes coéquipiers était dans un très grand soir, il lâchait tout et tout lui réussissait.
Lui qui était si bon à l’entrainement (une machine) mais si crispé en match, parvenait ce soir-là à faire abstraction de tout stress et à jouer à fond et libéré.
Lors de son 3ème match, il menait 2 sets à 0 et 7-3 au 3ème contre un joueur habituellement plus fort que lui, la porte du local s’ouvre et voilà que…Jean-Michel Saive himself rentre dans la salle avec son neveu, il se dirige vers la cafétaria , puis s’arrête et commence à regarder le match de mon coéquipier.
Mon coéquipier le voit…et, à partir de ce moment, double services ratés, poussette 1 mètre dehors, passage à côté de la balle…Saive a dû resté en tout et pour tout 2 minutes à regarder et mon coéquipier s’est liquéfié. Il a perdu le match et lors de son dernier match de la soirée, il a été inexistant. Il avait perdu ses bases, il avait plongé et même la semaine suivante, il doutait encore.