Impact sur le ping avec la fin des contrats aidés

Tu fais une erreur de raisonnement car tu prends les 30 euros dans les deux cas.

Pour le choix salarié : le coût “club” que tu calcules s’élève à 30 €, charges patronales incluses. Ça me paraît cohérent. En gros, il y aurait un brut de 2200 €.

Pour le choix auto-entrepreneur, c’est là où je ne suis pas d’accord. Il y a nettement moins de charges à supporter car il n’y a que celles que l’auto entrepeneur doit payer. Si je reprends une base de 2200 €, l’auto entrepreneur devra payer 23% de charges. Quelque part, il les paierait aussi s’il avait été salarié. Et c’est tout. Donc même avec une majoration de 10% pour tenir des congés payés, on arrive à un coût de 2420 € *11 mois / 1500 = 18 € de l’heure… Il peut se permettre d’augmenter un peu ses tarifs car le club sera encore gagnant…

Seb comme je te l’ai dit dans le status d’auto entrepreneur, les charges sont moindres parce que notement tu n,as pas de cotisations retraite ou chomage (maladie aussi il me semble).
Il faut donc que ton autoentrepreneur finance sur ce qu’il reste une fois les charges deduites. Hors si tu commence a integrer cela dans les prelevements, tu t’apercoit que la difference est loin d’etre aussi importante. voir pour des salaires plus bas les cotisations externes peuvent etre meme au final plus important car une partie des elements est fixe

Pas tout à fait :

Les cotisations sociales auxquelles l’auto-entrepreneur est assujetti recouvrent la couverture sociale des professions indépendantes (RSI) et ouvrent des droits pour les prestations suivantes :
La santé (maladie, maternité, indemnités journalières)
Les allocations familiales
La retraite (régime de base et complémentaire obligatoire)
La prévoyance (invalidité – décès)
La formation professionnelle
La CSG-CRDS qui ne sont pas des prestations sociales mais des contributions redevables par tous

Certes, il perd en chômage. Mais des entraîneurs au chômage, je n’en connais pas des masses.

Et puis il peut travailler plus pour gagner plus s’il le souhaite.

Il gagne également en terme d’impôt sur le revenu.

Pour un entraineur en regime auto entrepreneur (je viens de verifier, comme quoi certaines infos avaient besoin de se mettre a jour :slight_smile: il faut que son CA soit au minimum de 11 600 euro pour qu’il puisse valider sa retraite et le regime special de charge est limité a 33 000 au dela tu paye plein pot en terme de cotisation. (j’ai pas pris la section vente au detail vu qu’on parle de ping). sa signifie quand meme que tu ne peux pas depasser le salaire median en tant que auto entrepreneur et sans assurance chomage

33000 € ca dépasse le salaire médian. C’est bien assez suffisant . D’autant que c’est une statistique à prendre avec des pincettes car si tu prends en compte la taille de l’entreprise, et la qualification du poste tu descends vite cette moyenne

Et rien ne t’empêche de cumuler avec un emploi salarié ,…

Je parlais de CA pas de salaire. mais rien non plus ne t’empeche de cumuler plusieurs emplois salariés non plus en France a par le temps.

apres quand on parle de salaire net moyen c’est sur qu’il y en a au dessus et au dessous. Tout comme l’entraineur avec 2 ans d’experience tu le payera certainement moins que celui qu’en a 10 ou 20. tout comme des elements comme son niveau ou ancien niveau vont rentrés en ligne de compte. Ici un gars avec un niveau 25 (ou petit numero)ou moins va globalement s’en sortir avec le diplome aux alentour de 20 dollars de l’heure alors qu’un gars qui a été a l’internationnal soit en temps que joueur soit en temps qu’entraineur ca demarre pas a moins de 60 de l’heure. il y a 2 ans pour un camps des espoirs canadien il avait fait venir l’ancien entraineur de schlager quand il avait été champion du monde je sais que le gars avait eu hebergement gratuit, la moitié du prix du stage lui était revenu et la fédé avait mis un bout aussi. donc le gars été reparti avec au moins 2000 pour 3 jours de boulot

Oui j ai deja fait 35 heures dans une usine pour gagner le smic. j ai aussi fait du benevolat pour entrainer. et je prends 30 euros sur des seances payantes ( je n entraine plus bcp).

De toutes facons c est mon avis, on peut en avoir un different. En fin de compte entraineur a priori c est un travail comme les autres si tu le fait a temps plein. Si etre paye 20 euros de l heure c est suffisant vous aurez des entraineurs, sinon ils feront autre chose.
Il n y a pas de droit divin a avoir un entraineur professionnel ou un entraineur tout court.
Le fin mot de l histoire c est que bcp de choses sont financees avec l argent public en France et ca peut pas durer pour toujours …
Donc peut etre retour au benevolat dans les petits clubs et pros dans les plus grosses structures?

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Entièrement d’accord. La plupart des clubs n’ont nullement besoin d(un entraîneur pro. Mais de bénévoles qui ont besoin d’être aidés et formés. Moi je milite pour des formateurs et des accompagnateurs de petits clubs professionnels Apprendre à faire plutôt que faire à la place…

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Perso je suis un mix des 2 situations :
Le mercredi j’entraine 2H dans 1 club (facturé 24€/h déplacement compris) et 3H dans mon club (facturé 19€/h déplacement compris)
Le vendredi j’entraine 2h45 dans mon club en tant que bénévole et je coache aussi bénévolement.

L’autoentrepreneur dans le ping c’est très bien pour réaliser quelques heures / semaines dans les petits et moyens clubs.

Pour répondre au calcul entre salariat et autoentrepreneur, le club a aussi intérêt d’avoir un autoentrepreneur c’est qu’il pourra arrêter la collaboration sans risque de payer des frais de licenciement…C’est pour cela aussi que le taux horaire est plus élevé en AE que en salarié : C’est pour payer la flexibilité.

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Ton statut me paraît effectivement très bien. Par contre, tu dois avoir du mal à en vivre. Je suppose que tu as un autre emploi à temps partiel à côté. Il cumule les avantages de l’entraîneur bénévole motivé et une rémunération bien méritée. Effectivement, sinon c’est tout bon pour les clubs dans lesquels tu interviens. Pas de soucis de contrats rigides. Mais le gars qui ne vit que de ça doit trouver ce statut bien précaire et insuffisant.

Oui j’ai un boulot à 90% où je vis correctement. Je me suis lancé dans l’aventure de l’auto-entreprenariat le mercredi aprem afin de vivre un peu plus ma passion pour l’entrainement sans pour autant trop perdre d’argent. C’est vraiment une situation idéale dans mon cas de figure pour moi et pour les clubs que j’entraine.

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Je pense vraiment que c’est ça l’avenir. L’idéal serait un mi-temps fonctionnaire et un mi-temps auto-entrepreneur ping. Tout le monde y gagnerait.

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Oui, c’est à chacun de ce construire son projet et de se prendre en main :wink:
Ce que j’ai fait il y a 3-4 ans en passant mes diplômes (PSC1, AR, EF + CQP) et en me renseignant.

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Tu peux rappeler sygfried quand tu as quitté la France pour le Canada ?

Même avec la meilleure volonté du monde, comparer 2 pays me semble à peu près pareil que comparer 2 cultures. Nous parlons la même langue, oui, mais après …

Je pense que la situation économique de la France a pas mal changé ces dernières années. Moi je le vois dans mon commerce de livres de musique et je le vois partout autour de moi, promos, soldes, etc …

Alors chacun cherche la solution la moins chère par rapport à ses objectifs, les clubs ne coupant pas à cette considération économique.

Pour revenir au sujet, le meilleur compromis pour compenser le futur arrêt des aides d’état (qui semble inéluctable) me semble un entraineur à plein temps plus des bénévoles pour le soutenir. Uniquement des bénévoles me semble difficile pour un club qui ambitionne de former des jeunes.

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Tout dépend des ambitions, des objectifs et du niveau visé du club en question. Pour la plupart des clubs, il s’agit de former des joueurs de bon niveau régional. Tout le monde ne cherche pas à former des futurs champions de France ou même des numérotés.

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Tes clubs declarent tes heures en urssaf ?

Ils n’ont pas besoin de le faire. C’est moi qui leurs donne la facture mensuelle. Et ensuite, je renseigne mon chiffre d’affaire (mensuel dans mon cas) sur le site autoentrepreneur. Sur ce chiffre d’affaire, l’ursaff en prélève en gros 25%. C’est pour cela que c’est très bien pour les (petits) clubs qui ne peuvent pas se permettre d’avoir un salarié à temps plein.
Pas de paperasse (c’est moi qui m’en occupe) et pas de frais de licenciement, de droit à formation, …

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J’ai quitter il y a 8 ans et honnetement la situation en France a pas mal evoluée oui mais dans le sens ou je pensais qu’elle allait evoluée. La seule chose a date ou je me suis planté, c’est sur la vitesse, je pensais que ca irais plus vite a se casser la figure. (notement car je pensais que les autres pays arreteraient de preter l’argent plus vite ou qu’ils le feraient plus vite a un taux beaucoup plus élevés).
La ou j’ai pris ma decision de quitter c’est non pas sur l’evolution mais plutot sur comment les gens vont reagir. Je pense que L’etat et les gens ne vont pas se reformer parce que en France c’est la mutliplication des petits avantages de droite et de gauche gerés par une structure etatique macrophage. hors a mon sens le seul moyen de s’en sortir c’est a la fois de reduires c’est nombreux avantages, mais aussi le poids de l’appareil etatique relatif a cette gestion.
Hors l’exemple des contrait aidé est l,exemple typique de ce que je pense qu’il va se produire. Suppression des avantages mais maintient du poids de l’etat (soit par reallocation a d’autres appareils, soit en achetant comme par le passé de petit nouveaux avantages au syndicats).

Pourquoi toujours ces idées négatives sur les contrats aidés ?
Dans mon club, on a bénéficié d’un contrat Emploi Jeunes et l’éducatrice embauchée dans ce cadre est toujours sur le club 18 après.
Quand elle a bien pérennisé son poste, nous avons recruté un second éducateur, en emploi aidé également (plan Sport Emploi). 8 ans plus tard, il est toujours là. C’est dur de pérenniser son poste mais, pour le moment, nous tenons.
Sans emploi aidé, nous ne nous serions jamais lancés dans l’aventure.
Ce qu’il faut, c’est que l’emploi aidé soit suffisamment long pour permettre à l’éducateur embauché d’avoir le temps de “construire” son poste.