Il n’y a pas autant de répétitions que cela, ce ne sont que les phrases clés
que je répète plus souvent pour qu’elles restent mieux en mémoire.
« Je commence vraiment maintenant, car je constate que tu t’en agaces ! » lol
[size=150]Le masque de la vérité – ce qu’un bois fait réellement[/size]
Je construis des bois de tennis de table selon une prémisse simple :
Le masque de la vérité est la science des matériaux.
Tout le reste – publicité, slogans, tendances – est interchangeable.
J’ai 70 ans, je travaille dans le domaine des matériaux depuis des décennies et je suis toujours pleinement présent.
Je travaille mentalement avec d’anciens esprits comme Descartes, Léonard de Vinci, Darwin, Kant et Newton.
Non pas parce que je vis dans le passé, mais parce que leur façon de penser est intemporelle :
observer, mesurer, douter, vérifier – et seulement ensuite parler.
Je ne veux enseigner à personne.
Je ne fais qu’enregistrer les faits, afin que les sportifs puissent comprendre
ce que leur raquette fait réellement sur le plan physique – et ce que je produis :
un bien de l’ancienne école des matériaux.
Faits au lieu de phrases sentimentales => Derrière chaque coup se trouve la physique.
Un bois de tennis de table n’est pas un mythe, mais une pièce technique avec des tâches claires :
-
Il détermine la rigidité en flexion → à quel point la pale se plie facilement ou difficilement sous charge.
-
Il contrôle le comportement vibratoire → comment les ondes de mouvement se propagent depuis le point d’impact sur la pale.
-
Il définit l’amortissement → quelle quantité de cette information arrive dans votre main.
-
Il influence le temps de contact (Dwell Time) → combien de temps la balle « colle » à la raquette avant de la quitter.
[quote]Ces points ne sont pas une opinion, mais des fondements de la science des matériaux.
Qu’un bois se sente « vivant », « mort », « dur » ou « doux »
n’est pas un mystère – c’est la conséquence de ces propriétés physiques.[/quote]
[size=150]Ce que les constructions modernes modifient[/size]
Au cours des dernières décennies, de nombreuses constructions hybrides ont vu le jour :
bois combiné avec carbone ou autres fibres synthétiques, ainsi que de nouvelles colles, scellants et constructions de pales.
Du point de vue de la science des matériaux, cela conduit souvent à :
- une rigidité accrue de la pale,
- des fréquences propres modifiées (le modèle de vibration change),
- un amortissement différent (les vibrations sont filtrées ou absorbées différemment).
Ce n’est pas un jugement, mais une description sobre :
- Plus un système est rigide et fortement amorti,
- moins les ondes de mouvement fines arrivent dans la main.
- Ainsi, la raquette peut être stable et rapide,
- mais une partie du retour d’information – c’est-à-dire de l’information perceptible – est perdue.
- Ce n’est pas une accusation, mais simplement de la physique.
[quote]Ce que j’entends par « ancienne école des matériaux » => Mes bois sont construits délibérément différemment.
Je m’oriente vers une ancienne école d’utilisation des matériaux :[/quote]
- structures majoritairement ou entièrement à base de bois,
- utilisation ciblée de la structure fibreuse et de l’orientation des fibres,
- stratifications qui conduisent les ondes de mouvement, ne les tuent pas immédiatement,
- distribution de masse qui soutient le comportement vibratoire naturel.
L’objectif est une pale de raquette qui :
- travaille quand la balle arrive,
- a des fréquences propres visibles et perceptibles,
- vous dit dans la main où et comment vous avez frappé.
Je ne construis pas d’armes miracles. Je construis des bois qui sont physiquement conçus
- pour agir comme composant actif entre la balle et la main
- et non seulement comme support neutre de revêtement.
[size=150]À quoi cette vérité doit servir[/size]
- Je n’exige de personne qu’il suive mon chemin.
- Chacun peut jouer avec le matériau qui lui convient.
Ce que je peux offrir, c’est :
- Transparence : Comment fonctionne un bois du point de vue de la science ?
- Classement : Qu’est-ce qui change physiquement avec certaines constructions ?
- Alternative : Bois qui portent les connaissances de l’ancienne école des matériaux dans le présent.
Le « masque de la vérité » signifie pour moi :
- Je ne cache rien derrière le marketing.
- Je décris ce que je fais – avec les outils de la science des matériaux –
- et je laisse les joueurs décider eux-mêmes quelle voie ils empruntent.
Je pense plutôt comme Descartes et Newton : observer, séparer cause et effet, puis construire.
Au tennis de table, on parle beaucoup de « sensation »,
mais rarement quelqu’un explique ce que cette sensation signifie physiquement.
- Que fait la raquette en son intérieur ?
- Comment les vibrations circulent-elles ?
- Comment ces vibrations arrivent-elles dans notre corps ?
C’est de cela qu’il s’agit pour moi. Pas de publicité, pas de vente, mais d’éducation du point de vue
de la science des matériaux, combinée avec mon artisanat.
2. Base matérielle – Noyau naturel selon ITTF
Je travaille rigoureusement selon les règles de l’ITTF.
Mes bois sont constitués au cœur de :
- au moins 85 % de composants bois
– bois naturel classique en plusieurs couches, y compris bois de balsa comme noyau léger
- environ 10 % de substances naturelles botaniques
– par ex. écorce de liège et autres matériaux naturels végétaux
- le reste sont des composites/colles
– au total au maximum 3-4 % de colles chimiques,
– la part restante de liant est basée sur du matériau naturel (par ex. colle d’os)
Le corps porteur de la raquette se compose donc à bien plus de 90 % de matériau naturel (bois + botanique + colle naturelle).
Les fibres plastiques ou inserts plastiques dans le noyau comme « imitation de sensation » ne sont pas utilisés chez moi.
3. Système de colle & structure capillaire – exothermique, pleine surface, sans cavités artificielles
Les colles dans mes systèmes sont des supports composites, pas des films de colle épais entre les couches.
Elles doivent relier les couches sans devenir elles-mêmes la couche dominante.
Pourquoi « exothermique » ?
- La colle rencontre dans le bois – particulièrement dans le bois de balsa –
l’humidité et l’air emprisonné dans les capillaires naturels du bois. - Lors de la réaction, elle utilise cette humidité et ces composants d’air,
pour s’insérer microscopiquement dans les capillaires et durcir.
- Dans ces zones, environ jusqu’à 40 % des composants d’air sont réduits.
- Il se forme une fine micro-structure à l’intérieur des capillaires,
qui « soude » littéralement les cellules du bois.
Important ici :
- l’intérieur est entièrement collé,
- il n’y a pas de cavités créées artificiellement,
- seuls restent les capillaires de bois naturellement développés avec leur structure et densité.
Différentes densités de bois comme système
Au cœur, différentes densités de bois de balsa et couches de bois massif travaillent ensemble :
- couches de balsa très légères avec des densités inférieures à environ 65 kg/m³,
- en plus des couches de balsa plus lourdes,
- et des couches de bois massif intégrées de manière ciblée, qui agissent comme conducteurs de chaleur et d’énergie.
Ainsi se crée à l’intérieur :
- un bloc continuellement collé de couches et de plis,
- avec des capillaires naturels et différentes densités,
- dans lequel les zones légères apportent mobilité et élasticité,
- et les zones plus denses transmettent mieux l’énergie et la chaleur.
La colle :
- se trouve dans le bois, pas comme film entre les bois,
- relie tout en une plaque-bloc,
- assure que la pale vibre comme un corps cohérent et vivant.
Système extérieur – protection, pas blindage
- La surface reçoit un système de protection très fin à base de polyuréthane.
Cela :
- protège contre l’humidité, la saleté et les influences mécaniques,
- stabilise les pores,
- mais ne construit pas une couche blindée lourde vibrant indépendamment.
Le noyau porteur reste un système bois/botanique presque pur avec micro-structure de colle intégrée.
Rien n’est laissé au hasard.
Part de bois, botanique, colle (max. 3-4 % chimique), durcissement, répartition de densité et scellement sont choisis
de sorte que la pale puisse vibrer comme un corps vivant.
4. Le bois comme système vibratoire – la matrice de la raquette
Toute la matrice de la raquette – forme, centre de gravité, capacité vibratoire et transmission de sensation – provient du bois.
Le contact de balle met ce système en mouvement.
Dans mes bois, les vibrations sont guidées de manière ciblée :
- sur le centre de la pale,
- sur le bord de la raquette,
- comme ondes de cisaillement sismiques le long de l’axe longitudinal et transversal,
- en plus via des systèmes de couches disposés en diagonal,
qui absorbent et amplifient également les vibrations dans la direction latérale.
La pale travaille ainsi en trois dimensions :
Centre, côtés et zones extérieures forment une unité de jeu commune et active.
5. Le bord de la raquette comme espace de résonance actif
Le bord de la raquette n’est pas seulement « bord », mais consciemment construit comme zone de résonance et de réflexion.
Via une « vallée d’onde » intégrée dans la zone du bord :
- les ondes sonores et vibratoires sont réfléchies de manière ciblée,
- il se crée des points focaux pour certaines propriétés de jeu dans la matrice de la raquette,
- certaines zones réagissent particulièrement sensiblement, d’autres stabilisent le système.
Cette matrice de réflexion dirigée :
- court sur la pale et le bord,
- génère des ondes de cisaillement et de flexion sur les axes longitudinal, transversal et diagonal,
- intègre activement les zones latérales dans l’événement vibratoire.
Cela a deux conséquences importantes :
5.1 Soulagement du revêtement
- Le support bois travaille au centre et sur les côtés.
- La constellation centrale et les zones de bord portent le revêtement ensemble.
- Le revêtement n’est pas seulement soutenu au centre, mais aussi latéralement.
Par conséquent :
- moins de charges ponctuelles extrêmes,
- sollicitation plus uniforme,
- tendanciellement moins d’usure et sensation de jeu plus stable.
5.2 Sweetspot élargi
- Le sweetspot n’est pas seulement un point au centre,
- mais s’étend – dans ma compréhension – sur toute la surface de frappe jusqu’aux bords extérieurs.
Pour le joueur, cela se ressent comme :
- tolérant, mais précis,
- retour d’information constant,
- que la balle soit frappée parfaitement au centre ou légèrement décalée.
6. De la raquette dans le corps – Points sensoriels, leviers, rythme
Maintenant la question : Qu’en fait notre corps ?
- Les vibrations ne s’arrêtent pas dans le bois.
Elles continuent dans notre corps sensible – via de nombreux points sensoriels :
- Bouts des doigts
- Paume de la main
- Avant-bras
- Bras de jeu
- Épaule, poitrine, milieu du corps
Notre corps perçoit ces ondes dans toutes les directions, comme dans la danse :
La musique n’est pas seulement entendue, mais ressentie dans tout le corps.
[size=150]Nous ne jouons pas avec la main – nous jouons avec l’avant-bras[/size]
Un point souvent négligé :
- La main tient la raquette et jongle avec le bois dans la main.
- Mais la force et le guidage réels sont générés dans l’avant-bras –
c’est-à-dire du poignet au coude. - La zone du coude à l’épaule est biomécaniquement plutôt un appendice et un guidage,
elle suit et oriente,
[size=150]mais l’avant-bras est le véritable levier.[/size]
Nos bras sont l’outil central de la nature, par lequel nous contrôlons d’innombrables mouvements :
- de la main,
- via l’avant-bras,
- via le bras supérieur,
- jusqu’à la poitrine et le haut du corps.
La raquette pend au bout de cette chaîne de leviers. La chaîne ressemble – simplifiée – à ceci :
- La balle frappe le revêtement et la pale → vibration / onde sonore se crée.
- La matrice bois/botanique/colle en forme une matrice d’ondes d’énergie.
- Cette matrice est transmise via le manche et la main dans l’avant-bras –
l’avant-bras est le pont entre la raquette et le reste du corps.
- De là, les signaux continuent via le bras supérieur, l’épaule, la poitrine et le tronc.
- Nos organes sensoriels et points sensoriels transmettent ces impulsions au cerveau.
- Le cerveau traite l’ensemble et en forme le contrôle et le langage corporel :
[quote]– combien de pression => quel angle,
– quelle vitesse => combien d’effet,
– dans quel rythme.[/quote]
L’essentiel :
- Une raquette qui transmet clairement et proprement les vibrations dans cette structure de leviers et de capteurs,
- aide le corps à s’harmoniser.
Le joueur a alors la sensation :
- « Je peux utiliser les ondes vibratoires et sonores pour mon jeu,
au lieu de simplement lutter contre le matériau. » - La raquette devient le prolongement de la main –
- ou plus précisément : le prolongement de notre avant-bras dans l’espace.
7. Conclusion
[size=150]Ce que je décris ici n’est pas de l’ésotérisme, mais de la science des matériaux appliquée :[/size]
- Noyau de raquette à base naturelle selon ITTF
- système de colle durci de manière exothermique dans les capillaires du bois
- différentes densités de balsa et de bois massif comme un seul système vibratoire
- utilisation consciente du bord de la raquette comme espace de résonance
- sweetspot élargi sur toute la surface de frappe
- couplage à nos points sensoriels et mécanique de levier
- et l’interaction du bois, de la vibration, de l’avant-bras, du rythme corporel et du cerveau
Je ne veux prescrire à personne avec quoi il doit jouer.
Il s’agit seulement pour moi qu’en tant que joueur on puisse comprendre pourquoi une raquette se sent « vivante » ou « morte » –
[size=150]et que cette sensation a une base physique claire.[/size]