Pistes de réflexion conscientes

Bonjour,
Suite à une petite discussion dans le sujet suivants:

Et notamment suite à une réflexion de @Big sur ma capacité à réfléchir, je me demande comment vous faites lorsque vous avez en face de vous un jeu qui sort de l’ordinaire et quelqu’un qui va chercher à vous faire déjouer?

Jusqu’à présent je me contentais de mes acquis et d’une réflexion plus ou moins inconsciente, en m’adaptant plus ou moins comme je peux aux jeux proposés. Mais là je me rends compte que ça ne suffit pas, mais comment faire?
Est-ce qu’il faut établir une liste de questions à se poser entre chaque point (genre : il est gêné quand je sert mou, lifté, court, long?)? ou une liste de choses à faire, à essayer?

Voilà si vous avez des idées, n’hésitez-pas.

à mon humble avis seul quelqu’un qui te regarde jouer peut t’apporter des solutions s’il est compétent en étant dans le match tu n’as pas le détachement nécessaire pour analyser, même les grands ont un coach qui regarde, analyse et conseille , ce n’est pas pour rien.

Ça c’est l’idéal, encore faut-il avoir un coach compétent! Combien de fois je me fais coacher par les copains (pleins de bonnes intentions) qui me conseillent un coup technique que je ne sais pas faire, ça m’embrouille plus qu’autre chose.
Et puis combien de fois on fait des matchs sans coach? En par équipe bien souvent faut se débrouiller, les autres joueurs étant occupés à arbitrer.
Samedi c’était un tournoi, pareil pas de coach.
Donc, avoir une liste de points à “checker” lors d’un set/match serait pas mal peut-être.

Pré-établir une liste de choses à tester en fonction de la plaque adverse me parait compliqué et risqué si la personne ne joue pas du tout comme on l’attend. Peut-être s’en tenir à des généralités?

j’ai testé ce genre de chose, une fois dans le match on n’y pense pas, seul le subconscient fonctionne, on peut peut être penser à une chose mais c’est tout, " joue relâché" c’est le plus important, le cerveau rejoue la partition que l’on a apprise, les automatismes, on n’a pas le temps de toute façon, conseiller un coup technique non, une tactique oui, joue sur son revers, joue court freine le jeu etc…

Encore heureux que chacun soit capable de réfléchir par soi même sinon nous ne serions que téléguidé par un coach! Un coach ça ne fait pas tout, ça aide certes mais ça ne fait pas tout, loin de là!
Quand tu fais un match, il y a bien une question qu’il faut sans cesse se poser : "Qu’est-ce que je peux faire avec ce que je sais faire pour gêner, embêter mon adversaire et marquer des points?"
Ca passe par l’observation des réactions de ton adversaire face aux différentes balles que tu lui envoies, notamment sur les retours de service, sur tes services, voir dans quels domaines de jeu il est à l’aise/pas à l’aise, dans quelles zones il est à l’aise, voire s’il se déplace bien, en avant ou en arrière, latéralement… Trouver des combinaisons de profondeur de balle et de placement qui vont le faire déjouer etc… Un bon coach évidemment sera plus à même de remarquer tout ça et pourra donner quelques pistes supplémentaires mais le plus gros du match et de la réflexion à faire se fait pendant les sets et seul le joueur peut le faire.

Merci de ta réponse, c’est ce que j’essaye de faire, mais lors de ce match bizarre que j’ai joué samedi (contre un picot long en cd + mi-long en revers) j’ai complètement déjoué et je n’ai pas été capable de jouer autrement, de tenter d’autres choses.
A cause de la tension du match probablement mais si j’avais eu quelque chose à me rattacher peut-être que ça aurait pu m’aider.
Personne ne fait ça?

Ca me rappelle un match que mon fils avait fait il y a 2 ans au top de détection de zone (ce jour là il m’avait bluffé sur ce match), il tombe sur un gamin mieux classé que lui avec un picot long dans le revers, le gamin ne savait pas faire autre chose avec son revers que mettre sa raquette en opposition. Mon fils qui n’avait pas l’habitude de jouer ce genre de plaque et était plutôt craintif d’avoir à en jouer, comme le coaching était interdit pendant le match et entre les sets, je lui ai un peu expliqué ce qu’il fallait faire avant. Quand il a commencé le 1er set, il n’a fait que des balles tests pour voir comment les balles lui revenait, il prend 11-1. Le set suivant les tests étaient terminés, il s’est dit c’est bon j’ai compris, et il lui a mis 11-2 le set suivant et a gagné les autres en suivant.
Contre un picot long, en général, ton adversaire est dépendant de tes effets pour appuyer son jeu, du coup tu peux effectivement tester des trucs pendant un set et après élaborer ta stratégie.

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Oui, j’aurais du tester un peu plus dès le départ. En fait je me suis fait surprendre car je ne m’attendais pas du tout à ce jeu et après je me suis crispé et c’était trop tard, je suis resté dans ce que j’avais décidé au départ.
Peut-être que l’expérience est primordiale dans ce genre de situation, j’avoue que sur le coup je me suis retrouvé bien incapable de m’adapter, en fait ça m’a frustré et donc impossible de prendre du recul.

Hé Tabaek, je te rassure, ça nous est déjà arrivé à tous ça, le match avec le cerveau déconnecté. Moi le premier… et puis tu apprends…

Attention quand même Nico. Je ne vais pas te l’apprendre, y’a des mecs qui savent très bien se servir de leur picot, qui savent être actifs avec, et/ou qui ont un gros coup de l’autre côté. Et là… ça se complique ! ^^

Oui en général je suis plus gêné par le côté backside et si j’arrive à tout jouer dans le picot, c’est mort pour mon adversaire!

à 16 on a aussi une plus grande expérience.

oui bien sur, mais est-ce qu’il n’y aurait pas une méthode pour essayer justement de ne plus laisser son cerveau de côté?

Seulement l’expérience?

avec l age aussi lol

tout dépens de son passé pongistique