Quels moyens de financement pour un poste d'entraîneur à temps plein dans les années à venir?

Il y a une grosse différence quand même. C’est beaucoup plus décentralisé ( tant au niveau politique que des budgets ) qu’en France. Donc, ça doit varier beaucoup selon les régions et le bon vouloir des décideurs locaux.

Mais je suis d’accord, le sujet est , quel moyen de finnancement pour un poste d entraineur a temps plein dans le future, je pense que l augmentation “modique” des licenses ne suffira pas et qu’une augmentations massive n’est pas possible . Et donc que les entraineurs pro vont disparaitre ( pas totalement bien sur , mais de maniere tres importante) .

Personnelement j aurais preferé le terme sous financement public plutot que sous perfusion. L’utilisation de “sous perfusion” laisse sous entendre ou que les financement publics sont forcement nefastes …

1 « J'aime »

Tout à fait, je me fais l’avocat du diable l’instant d’un commentaire, pour illustrer justement comment on en arrive vite à dévier. C’était délibéré.

Je ne dévie jamais, je me déplace en zigazag :slight_smile:

:smile:
Cela dit, perfusion n’était pas pour dire que le financement public est néfaste, mais que le sujet aidé peut connaître des difficultés si on vient à le débrancher soudainement.

@tartineenrevers @anon99884826 c’est à peu près ce que j’imagine pour le fonctionnement allemand. Similaire à la France mais plus décentralisé.

En crabe quoi ! Comme probablement ton jeu ? :rofl:

c’te claque :slight_smile:

Le commentaire que l’on me fait le plus souvent c’est “wicked”, pas évident à traduire , vicieux, pervers , tordu …

Oh là ! Tout un programme. Le style de jeu qui me fait peur et que je redoute.

Bah là on a deux solutions différentes:
-ressource en commun et/ou heures d’entraînement en commun. Cela peut être une solution. Pour l’aspect ressources il faut encore que les clubs se mettent d’accord ce qui n’est pas toujours évident. Entre les querelles de clochers (historiques), l’aspect humain (pas question de melanger) il n’est pas toujours aisé de mettre en place ce type de rapprochement (et soyons honnête parfois à cause des dirigeants mais pas que).
-Pour les heures (qui je pense passeront par un partage de ressources en amont) il faut aussi que le territoire le permette (proximité géographique des clubs), qu’une fois de plus les adhérents acceptent (certains n’iront pas faire 2km de plus pour aller ailleurs). Et reste la question de l’acheminenemnt des jeunes. Les risques de captation qui entraînent toujours des tensions etc. Par exemple ici le comité à du faire signer une charte de bonne conduite aux différents intervenants sur les actions comité car il y avait quelques dérives concernant les discours des uns et des autres sur les autres clubs et autres. Certes cela reste limité mais il suffit de parfois pas grand chose.
Il est évident qu’on va là au cas par cas mais c’est malheureusement la réalité du travail sur le terrain.
-regroupement comité : là aussi il est parfois difficile de mettre en place des actions selon le type de territoire et les luttes d’influence qui peuvent exister. Au delà de cet aspect (espérons le plutôt limité) parfois certaines actions comité peuvent aussi aller à l’encontre de certaines initiatives locales. Pas évident toujours du cas par cas mais cela reste en effet de la piste.

Tout à fait d’accord : Mon propos n’est certainement pas de dire qu’il existe une solution unique mais au contraire que certains clubs/comités/ligue ont déjà mis en place des opérations … ça fonctionne aujourd’hui chez certains, d’autres n’en ont pas envie/besoin/la possibilité…
En tout cas, en discutant avec les membres des clubs que j’ai cité, il apparait qu’il y a de GROS efforts de recherche de fonds privés (sous différentes formes, sponsoring mais pas uniquement) pour remplacer les crédits publiques déjà en fortes baisses depuis des années. On sent aussi une grosse pression des communautés de communes qui ne veulent plus financer plusieurs clubs dans la même dans la même aglo par exemple et pousse à des rassemblements, des mises en communs, des arbitrages sur la base de contrats d’objectifs par exemple, ou encourage le multi-employeur.

Je pense que la solution entrainements multi clubs peut etre une solution aussi. Un des problemes des entraineurs c est que tout le monde veut s entrainer le soir (style apres 6heures). On peut faire un seance avec 10 tables (ok faut avoir les tables et la place) avec 20 joueurs de clubs differents mais voisins. Il faut pour ca accepter de payer l entraineur un peu plus pour qu il puisse en vivre. Concretement trouver 35 (ou 38/40) de boulot en entrainant ca fait quand meme bcp. Style lundi soir entrainement club X, mardi club y, mercredi z et ainsi de suite. Donc si un entraineur coute a la louche 2400 euros par mois, ca permet d avoir un entrainement de qualité avec un cout raisonnable. Sinon avoir un salarie avec un seul club ca va concerner une minorite de clubs. Apres ca reste un metier un peu ingrat car il faut etre au boulot quand les autres se detendent; Soirees et week-ends, mercredi apres-midi, et ca on peut pas vraiment en sortir.

1 « J'aime »

Comme tous les métiers du tourisme, des loisirs et du spectacle. Et même des services en général.

2 « J'aime »

Oui bien sur, mais tu es souvent seul a aller au charbon. Dans le tourisme, restauration tu fais souvent partie d une structure avec des collegues. Je pense que c est un peu plus simple socialement, plus simple de changer de boulot, etc … . Entraineur pro dans la majorite des cas ca doit pas etre si comfortable que ca (avec des exceptions bien sur.

1 « J'aime »

C’est ce qu’on a fait avec la mutualisation via un Groupement d’Employeur :wink:

2 « J'aime »

beaucoup de choses ont été dite …
Visiblement il y a de grosses disparités de modèles eco entre les regions et je ne parle pas là de moyens financiers …
Dans notre departement rural ça fait longtemps que les clubs ont mutualisé leur moyens structurels ou humains ( fusion pour certains , groupement d ’ employeur pour d ’ autres ) la vraie nouveauté depuis quelques années c 'est le passage des éducateurs sous statut d ’ auto entrepreneur , ce qui permet a l ’ employeur d ’ economiser sur les charges sociales .
Au tennis ce mode de fonctionnement est generalisé , et fonctionne trés bien . La plupart du temps l ’ educateur est en cdd dans son club d ’ origine a la hauteur des capacités de financement de son club , puis donne des cours dans les clubs voisins sous statut d ’ auto entrepreneur , d 'autres ont carrément une activité salariée en cdi hors tennis et complètent leur revenu le soir via ce statut …

1 « J'aime »

Aujourd’hui, le recours à l’entraineur pro, c’est souvent pour 2 raisons il me semble :

  • disponibilités
  • compétences

Bien d’autres sports (qui ont des résultats au niveau international) ont peu d’entraineurs pro mais énormément d’entraineurs formés, diplômés, souvent recyclés, … présents dans les clubs, de toute les tailles…
Si demain, la quantité d’entraineur compétent disponibles augmente, le recours à des pros sera plus rare, moins nécessaire.
Dans le coin, je vois pas mal de jeunes sortis des pôles revenir dans des clubs formateurs (de toutes tailles), et y enseigner le ping comme ils l’ont eu pendant des années. C’est que que ça rigole pas : rigueur, analyse, physique, … par contre l’effet est réel sur les jeunes, c’est très adapté au compétiteur, sans doute moins à l’animation d’une séance loisir :rofl:
Après rien n’empêche de “passer pro de l’entrainement” si il y a de la demande !

zorro, ne me sort pas ton complet sur le bénévole compétent : si il est compétent, il sera vite diplomé et il rentrera dans ma logique :wink:

L’autre énorme base de développement pour etre moins dépendant au subvention public y en a plusieurs

  • La plus simple et la moins bonne est d’augmenter les licences
  • l’autre est de demander plus de subvention, beaucoup de club ne demande qu’a leur municipalité ou est le nom du club…
  • l’autre est de réduire les dépenses, on y pense pas mais c’est aussi une façon d’augmenter ces recettes.
  • ensuite les deux dernières c’est d’augmenter l’aide bénévolat dans la recherche de sponsors et de manifestation exterieurs (buvette, loto, tombola, vide grenier, tournoi de belote etc etc)

Le gros soucis c’est que beaucoup de structure (et pas que dans le ping c’est global au sport associatif… et encore pire dans le culturel ou dans les clubs de loisirs non sportif) c’est l’énorme dépendance au subvention publique.

Beaucoup mais alors beaucoup d’association tourne avec deux recette: Subvention et la cotisation (qui sert a boucher le trou). Et je parles des dépenses parfois totalement inutile… mais vu qu’on a de l’argent. Alors ce genre d’asso hélas quand la partie subvention baisse, leur seul moyen c’est d’augmenter les cotisations et de pleurer. Alors que si en amont il s’était plus développé + rationaliser leur dépense, la baise de subvention passe tellement mieux et en plus… la cotisation pour l’adhérent est plus basse. Gagnant/Gagnant mais faut s’investir et avoir envie de le faire, autre vaste problème.

1 « J'aime »

C’est bizarre, il m’a semblé avoir lu que ce n’était pas possible ce genre de montage ???
Le fisc les aurait rattrapé …

oh … zorro de grace au delà du fait que je ne me serais pas permis de balancer une fake news comme on dit de nos jours , le fait est , que je connais bien ce type de dossier , d 'autres parts tu as toutes les explications sur de nombreux supports librement accessibles …
legalstart.fr


ect …

1 « J'aime »

Ok ben je te crois, pas de soucis ! Désolé. :wink: