Progression tardive

Sur les 4 ou 5 meilleurs juniors français, il y en a au moins 3 qui jouent encore dans leur club d’origine …D’ailleurs la dernière finale du championnat de France Junior opposait 2 joueurs n’ayant pas quitté leur club de début.
Perso, je n’oppose pas petit club et grand club, parce qu’ils y a beaucoup de “grands” clubs qui ne forment personnes : Il y a des clubs pro qui ont des centres de formation mais qui ne forment jamais de joueurs de haut niveau :slight_smile:
Je préfère parler de clubs “formateurs”.
Dans mon coin, il y a de moins en moins de jeunes formés par les “petits” club qui arrivent à bon niveau, pour une raison simple : en poussin, les mômes ont déjà 3,4,5 séances par semaines. Qui peut offrir ça à un gamin ?

Ils ne sont pas réservés aux vieux mais ils y sont tolérés si ils ne sont pas trop chiants :wink:

hum … c’est très très optimiste ! Déjà après 40 balais, il faut être en bonne forme physique, et avoir pratiqué pas mal de sport avant. Si tu prends le cas qu’un joueur qui a pratiqué jeune et reprend, là c’est différent.

Dans mon club, il y a 2 adultes correspondants à ta description “sans physique particulier” et ils ne dépasseront pas 10 en classement, pas assez rapides, adroits, etc …

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Un vieux peut faire des stages payants sans aucun problème.

Ou gratos aussi, avec mes 57 balais, je fais stage depuis quelques mois en jouant tous les jours, la relance aux jeunes motivés ça vaut un stage.

Un stage passé 50 balais c’est chaud côté bobos …je fais dans 10 jours le stage de mon club, 30h de ping en 5 jours, je vous raconterai si je suis toujours vivant après.

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heu, le ping, physiquement quand on débute, c’est quand même le plus facile des sports de raquette. Je ne parle pas d’une journée d’indiv avec 14 matchs mais d’une soirée de championnat normale.
A ce niveau, Il n’y a pas (ou très peu) d’échange durs physiques : pas de top sur top, pas de défense balle haute pendant 10 échanges : Les seul points longs ce sont les batailles de poussettes.
Sérieusement, si on peut faire un pas à gauche et un pas à droit, c’est suffisant la plupart du temps (les handi s’en sortent assis…).
Avec un systeme simple on monte sans problème :

  • Service placé, varié dans les effets (pas besoin d’en mettre beaucoup, juste variation coupé/mou/lifté si on peut), pourquoi pas en revers, on fait peu de faute et on peut bien masquer : on sait ou la balle va revenir 80% du temps
  • démarrage tranquille sur la table (dans le doute : coude), pas besoin de forcer et 9 fois sur 10 la balle suivante sera attaquable.
  • dans l’échange, si ça sort de table, on démarre : Si on sait démarrer du revers, c’est la fin des batailles de poussette
  • en remise : la première sur la table : courte si c’est servi court, démarrage tranquille si ça sort de table.
    Bien sur, techniquement, ça demande du travail, beaucoup, pour avoir un premier démarrage fiable des 2 cotés, de faire attention à son placement de balle et de se tenir à un schéma de jeu… un 5, 6, 7 qui accepte de faire ce travail, de faire des fautes en matchs pendant 1 phase, de perdre des matchs largement à sa portée, il montera c’est sur même si son physique est ordinaire…

Dans le pire des cas, il y a toujours les revêtements spéciaux … :smiley:
qui permettent des miracles sans trop forcer sur la mécanique.

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@nanard71 ben ouais mais t’as pas mis le petit @ pour m’appeler ! Je viens de découvrir ce sujet. Intéressant.

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Bienvenue popette :grinning::grinning::wink::wink:

j’ai hésité à dire qu’avec un petit démarrage tranquille des 2 cotés, une balle un peu portée, en sachant compter jusqu’a 2, on se faisait un plaisir de martyriser les “picoteux” (je parle de ceux qui en ont collé un par flemme de bosser des lacunes techniques, pas ceux qui ont un véritable projet de jeu) :wink:

Mais ton sujet c’est plutôt comment ne pas arrêter le tennis de table avec cette putain de balle plastique non ? :wink:

Ben les deux sont toujours un peu liés. Perso j’ai pas un mental “loisir”, si je sens que je régresse dans un domaine, soit je me révolte pour que ça change, soit si je me rends compte que je n’y peux vraiment rien, il peut m’arriver de laisser tomber. C’est souvent une question d’emploi du temps, car les journées ne font que 24h et les semaines 7 jours malheureusement. Mais dans le cas de la balle, si il s’avérait que je ne sois plus capable de jouer un jeu acceptable ou de prendre du plaisir à moins de devoir passer 12h par semaine à la salle pour réapprendre à jouer, ça risque de coincer.
Bon, dans les faits, il ne m’est arrivé qu’une ou deux fois dans ma vie d’arrêter une activité. Je ne suis pas du genre volage. J’ai arrêté le volley parce que je n’avais plus assez de temps pour continuer de front avec le ping et aussi parce que physiquement ça me posait des soucis. J’ai mis entre parenthèses le vélo pour une question de temps aussi, mais là je me demande si je ne vais pas reprendre un peu.

Le ping, jusque là, j’ai toujours conservé la passion. Il y a encore 3 ou 4 ans je n’hésitais pas à me payer des cours particuliers, pour progresser même au-delà de 40 ans. Mais là, avec cette balle j’ai la sensation qu’une grosse partie du boulot que j’ai fait depuis mes 35 ans pour continuer de progresser, a été simplement effacé. C’est une énorme frustration, que je partage avec d’autres amis dans le même cas @eric68 @topjr1. ça, ajouté à un physique quelque peu défaillant depuis que je me suis pété le ligament croisé, à un emploi du temps chargé et l’envie de passer davantage de temps avec ma famille… pratiquer un sport avec un objectif de progression, quand on a la quarantaine avec un boulot et une famille, c’est déjà pas simple au départ ; alors si tu as un truc comme la balle qui vient encore compliquer le truc…

Je suis sur que tu vas avoir un déclic.

Je sais pas. Là, je sens que l’envie de jouer revient. On verra si ça se confirme à la table. ça dépendra si je continue de m’amuser.

perso, le ping a toujours été un jeu avant tout, avant d’être un sport. C’est un sport qui, jusqu’à aujourd’hui, était principalement basé sur la technique et le toucher, ainsi que sur la tactique et le mental, le physique pur n’intervenant qu’en dernier (à mon humble avis).
Du coup, et je retourne dans le sujet ; on peut progresser tard au ping, quitte à aller puiser dans les autres secteurs que le physique.
La tactique et le mental peuvent être améliorés à tout âge. Moi qui ai souvent eu un mental défaillant car trop dépendant du stress, j’ai l’impression de m’améliorer en vieillissant sur ce point, même s’il m’arrive encore parfois de stresser sans comprendre d’où ça vient.
Le toucher peut être amélioré également, mais pour cela il faut jouer des milliers de balles. Pas mal d’exemple de joueurs qui ont progressé en ne faisant “que” jouer des heures et des heures ont été cités.
La technique peut être améliorée tardivement aussi, de la même façon, même si l’apprentissage est plus long pour un vétéran et qu’il faudra donc d’autant plus de temps.
Enfin, le physique est à mon avis à prendre en compte. Jouer et/ou s’entraîner et surtout, faire une compétition en étant fatigué, ça peut encore se compenser à 30 ans mais après 40, c’est mort. Donc parfois, si on sent qu’on joue beaucoup mais qu’on ne progresse pas, comme l’a déjà signalé @fefejaja, il faut peut-être réfléchir à son rythme de vie/sport, jouer un peu moins, remplacer par du physique pur, et dormir un peu plus.

Après comme je disais, pour moi le ping c’est avant tout un jeu. C’est pour ça que jouer avec un anti top lisse m’a permis de raccrocher au moment où j’étais proche de l’arrêt l’an dernier : c’est une plaque très ludique. ça fait des trucs bizarres, des points de l’espace… il faut accepter aussi de se prendre des points faciles, mais c’est marrant, et pour moi c’est le plus important aujourd’hui. D’un point de vue compétition, ça me semble aussi coller pas mal à mon cahier des charges de “vieux” : le jeu est ralenti, la tactique a davantage d’importance que le physique, les déplacements nécessaires sont parfois longs mais nécessitent moins de vitesse.
Donc, ne pas négliger les plaques spéciales quand on veut progresser en étant vieillissant ; l’idée n’étant pas de pourrir l’adversaire mais de savoir utiliser d’autres armes que le physique pur et la technique classique.

Tu as entièrement raison. Moi je vais piocher dans la touche de balles, en jouer beaucoup (je ne joue que très peu et surtout face à des joueurs bien plus faibles). Je vais m’entraîner sérieusement 3 fois par semaine contre même pas 1 fois les années précédentes. On verra si le succès est au rendez vous

Je te le souhaite. :sunglasses: Enfin c’est bien rare que l’entraînement ne paye pas, si tu joues trois fois au lieu de une, tu vas forcément retrouver un niveau plus dense.

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Oui mais surtout il faut que ça soit sérieux au moins deux séances dans la semaine

Surtout si tu adoptes le nouveau style de jeu : " l’attaque moderne" que pratique à merveille Killer.

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Bah rien que jouer déjà… surtout si tu as déjà des bases techniques, progresser quand on est vieux ça dépend si tu as eu les bases techniques en étant gamin ou si tu n’as pas de base technique. Sans base technique, il faut absolument être très exigeant sur la qualité de l’entraînement. mais avec des bases techniques acquises dans le passé, rien qu’en jouant tu retrouveras forcément du niveau. Dépasser son palier naturel, évidemment là c’est autre chose…

Le doute ma bite, “l’attaque moderne” dont vous parlez, c’est un jeu à-la Carl Prean ?

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J’aurais été 100% d’accord avec ça avec la balle cellulo. Aujourd’hui avec la balle plastique, beaucoup moins.