Mental : Des clefs pour s'améliorer ?

Tout à fait d’accord au sujet de l’alternance, c’est pour ça qu’on doit faire cet effort de toujours y croire et si on retrouve la confiance et son adversaire la perd, on peut faire basculer un résultat.

C’est vrai que c’est quand on reste dans un même état émotionnel qu’on fait nos meilleurs matchs. Mais c’est parce qu’on se sent bien, que tout s’enchaîne sans qu’on ait à se poser la moindre question, on est sur un nuage !

Mais ça c’est quand tout va bien, ça se complique quand des grains de sable viennent enrayer la machine. C’est là qu’il faut avoir une bonne force mentale quand ça devient plus dur de maîtriser ses émotions, pour continuer à être efficace et rester à la fois lucide et positif.

Sur ce coup, vous moquer Killer sur sa rédaction approximatif et sur sa confiance a toute épreuve. Mais sur le mental en match, vous avez tord et lui est dans le vrai. (Sous reserve quand même d’être conscient de son vrai niveau technique/physique… hein killer :wink: )

Le ping pong c’est comme les échecs. Tant qu’il n’y a pas mat, tout est possible.
Le match commence bien, il faut rester vigilant et si le partenaire trouve des solutions il faut s’adapter.
Le match commence mal, pas de probleme tant que vous faite en sorte de trouver des solutions.
Vous les trouvées et le match tourne en votre faveur, tant mieux…vous trouvez des solutions mais pas suffisantes pour prendre l’avantage, pas grave. Vous avez progressé en tactique et savez mieux ce qu’il va falloir améliorer dans votre jeux.

Non le seul cas vraiment rageant c’est de finir le match sans avoir trouvé la moindre solution…

Donc moi en match, mon esprit est essentiellement affecté a l’analyse du jeu, j’en garde un peu pour surveiller l’état psychologique de mon partenaire et encore un peu pour conserver l’aspect ludique et le reste basta…
Et normalement avec ça, il n’y a plus la place pour les reflections a la con du type je suis à 10-1 je doit absolument défoncer sur le point suivant…Je suis le meilleur, je vais le tuer, je suis indestructible…
laisser moi rire et profiter de cet mental de basse-cour…

Un peu du mal à te suivre là. Ceux qui veulent t’enfoncer sur tous les points sont souvent les joueurs les plus dangereux. Observer le jeu c’est bien, agir c’est mieux. Analyser comme aux échecs c’est super, sauf qu’aux échecs t’as tout le temps que tu veux (sauf partie accélérée).
Quant à killer j’ai déjà dit que je trouvais qu’il avait tout bien résumé. Par contre sa fainéantise quand il s’agit de rédiger, c’est chiant. C’est pas approximatif comme rédaction, c’est juste illisible.

Pas forcement, c’est souvent en voulant en faire trop que l’on fait la faute…Ce genre de joueur peuvent êtres tentés par des balles faussement faciles.
Bon, je dit pas qu’il est aisé d’être totalement hermétique au émotions causés par un joueurs qui agresse…Mais si tu as en tête les éléments nécessaires pour le faire échouer ou au moins lui compliquer la tache…ça aide a rester concentrer sur le jeu.

D’accord sur la forme, mais enfin, si le fond apporte au débat…je préfère cela que l’inverse…

Disons qu’avec killer on est souvent plus proche du fond que du débat… :disappointed:

@anelo c’était ma formule du jour :yum:

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Oui il ne faut pas oublier que comme dans n’importe quel sport, il y a la notion de “momentum” à prendre en compte (d’ailleurs si des gens sont intéressés pour en discuter + en profondeur avec moi, n’hésitez pas à me mp j’adore ce sujet :grinning:).
Et en prendre conscience est déjà un grand pas pour éviter l’auto-destruction dans un match par exemple.

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Justement, n’y a-t-il pas des astuces pour le trouver ce “momentum” ?
Et si par hasard on le trouve, comment le conserver ?

Si voulez parler de ce moment d’euphorie ou tout semble vous sourire, c’est purement psychologique. Plus tu veux le maîtriser plus il risque de t’échapper, il faut juste laisser agir sans s’emballer…c’est comme le sexe :wink:

Le problème est que ce n’est pas quelque chose qu’on peut réellement gérer. Certains font référence à la psychologie en étudiant ces fameux momentums, d’autres abordent le sujet de manière différente (après quelques recherches je n’ai pas trouvé d’article les mettant en relation avec la biochimie (du cerveau) par exemple, mais j’imagine que…)
Je suis loin d’être un spécialiste et ce sujet est vraiment très vaste mais j’imagine que des conseils simples comme ceux qui ont déjà été donné ici sont une bonne manière de favoriser et d’amener le momentum, la main chaude etc… et de ne pas tomber dans un momentum négatif.
S’encourager, que l’on vienne de perdre ou de gagner le point.
Et surtout ne pas se décourager! (mentalement ou vocalement “oulala qu’est ce que je joue mal aujourd’hui”, rager etc…")
Ça à l’air bête dit comme ça mais on n’imagine pas tout ce qui peut se passer dans notre cerveau, et tout ce qui peut influencer psychologiquement notre jeu.

Je ne pense pas qu’on puisse l’atteindre de manière volontaire. Quand on est sur un petit nuage, c’est quand on est summum de sa condition physique et mentale, et c’est généralement de manière très aléatoire.
Même pour des pro qui s’entraînent tous les jours et qui dédient leur vie à leur sport (pas qu’au ping), ils sont très loin d’être toujours à leur top à tous les matchs, et ont comme tout le monde des moments de trou, de doute, de conditions physiques et/ou mentales moins bonne.

Je pense que le meilleur moyen d’en être tout de même proche c’est déjà d’avoir un très bon mental, une forte confiance en soi, que ce soit réalisé via l’auto suggestion, l’imagerie mentale ou toute autre méthode ; mais aussi de s’adapter à la condition physique et forme du jour J. Surtout au ping où la capacité d’adaptation peut fortement influer sur les performances.

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Je suis complètement d’accord avec toi (Laplaud). Comment se fait-il que trouver le calme olympien soit si facile à certains moments et si difficile à d’autres moments ??? Je suis conscient que les conseils psychologiques sont généralement beaucoup plus facile à proférer qu’à appliquer. C’est comme si on vous disait “Faut moins stresser” Bah, oui mais comment ? Il est où le bouton ? C’est quelque chose qui, en grande partie, nous échappe. L’inconscient a ses raisons que la raison ignore. Après il y a des produits (plus où moins bon pour la santé) mais c’est mieux de réussir à faire sans. Je crains fort qu’il n’existe pas de solution facile et rapide à mettre en œuvre.

Cela dit. Tout n’est pas désespéré pour autant pour celui qui a du temps. On m’a souvent venté les mérites de méditation. En tout cas ça ne peut pas faire de mal. Sauf au porte-monaie et encore je crois savoir que ce n’est pas si cher que ça. Au dire de certains, c’est un investissement qui vaut mille fois le coût. En effet, ça ne sert pas qu’au ping mais aussi dans la vie de tous les jours, au travail, en famille, etc.

Il existe une solution à long terme. On appelle cela l’expérience, la sagesse, etc. Mais pour que ça marche, il faut se battre sur chaque match, pas contre l’adversaire (contre lui aussi, évidemment) mais contre soi-même. Chaque match doit être l’occasion de travailler son calme, travailler son comportement. Je pense très sérieusement que le comportement que l’on a influence son mental et vice versa. Parfois on a vraiment envie de crier. Comme dirait les fervents défenseurs du tcho, ça libère ! Je pense que c’est une excuse pour cacher leur incapacité à se contrôler. Plus on a du contrôle sur soi, plus on renforce son mental. Mais ça, on le voit que des années plus tard.

Pour travailler son mental commençons par ne plus crier. Tout effort, est constructif. Tout effort intérieur est toujours utile même si cela ne se voit pas sur l’instant.

C’est difficile, et pour tout vous dire, je n’y arrive pas toujours mais je m’entraîne à le faire.

J’ajoute que les sportifs qui jouent le jeu. Ceux qui justement font un travail sur eux-même lors des compétitions sont perçu dans la vie comme des personnes qui ont l’habitude de se discipliner. Des années de compétition font d’eux des personnes plus sociables. C’est un peu aussi le but du sport.

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Oui déjà ne pas le dire. C’est une première étape. Faire l’effort de ne pas le dire à voix haute. C’est le commencement du travail mental. La pensée arrive dans la tête, ça on ne peut rien y faire, mais on peut tout de suite la remplacer par une pensée positive et une pensée tactique. La pensée tactique prenant toute la place, elle empêche les pensées négatives de venir.

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Dino ping, la plupart des gens qui stressent en match c’est parce qu’ils place la barre trop haut.
la plupart des gens tournent a 70% en match vs L’entrainement.
Si tu t’attends a tourner a 100% sur ton match tu va stresser 90% des balles et les 10% ou tu tourne a 100% et les 10% ou en general tu tourne au dessus, tu vas les louper.
Le stress au ping (en dehors des fois de certains facteurs externes) vient majoritairement de l’attente que tu te fais tant en terme de resultats que au sein du match le jeu que te crois pouvoir produire

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Dingoping, quand Bruce Lee frappe il crie! En fait il ne frappe pas. Dès qu’il a une opportunité le coup part de lui même, c’est automatique! le cri aussi! C’est ce que je fais parfois, mais pas assez souvent car je ne m’entraine pas autant que lui et que j’ai commencé le ping à 56 ans…

Typiquement l’un de mes problèmes…
Le mec est à 3m sur une jambe, joue la balle de dos en plongeant et attrape le filet puis le con de table. Là tu peux être sûr que je suis absent les 4-5 points d’après :disappointed_relieved:

Moi je joue le mieux en mode ‘rien à perdre’. (j’ai pas dit ‘rien à foutre’, nuance !)

Un truc qui ressemble à la méditation et qui ne coûte rien : la cohérence cardiaque.

Avec une appli sur smartphone tu peux en faire tout les jours, ça ne prends pas de temps et c’est pas mal pour les personnes qui sont sujettes au stress.

Petite vidéo pour ceux qui veulent essayer :

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