Impact sur le ping avec la fin des contrats aidés

Heu … il n’y a pas de débat la dessus. Ceux qui peuvent se payer un entraîneur plein temps le font ! mais pour les autres ? entraîneur à temps partiel ou bénévoles ?

Et même pour un entraineur plein temps, il ne peux pas tout faire : prenons juste l’exemple d’un week-end d’indiv …plusieurs divisions, plusieurs lieux, plusieurs joueurs en même temps …
Les entraineurs partagés sur plusieurs clubs prennent souvent charge les jeunes ou un groupe “élite”… Ils viennent une ou deux fois dans les clubs par semaine, on peut facilement les faire tourner sur 3 clubs par exemple.

Perso, en tant que bénévole (bureau) dans un club avec un entraineur pro, je ne comprends pas comment les entraineurs “bénévoles” vont pour rester au niveau. Le jeu évolue, les entraînements aussi, …sans même parler du matos.
Et pourtant je ne vois quasi jamais les entraîneurs “bénévoles” sur les grosses compétitions nationale du coin, venir se former, s’informer, parler avec les autres entraineurs, … la plupart apprennent le ping comme il l’ont appris il y 10, 20, 30 ans !
Et pourtant, les entraineurs de haut-niveau (et les joueurs) sont très accessibles et aussi passionnés que les bénévoles.

J’ai connu (il y a 40 ans) le ping de l’époque 99% d’entraineurs bénévoles. Il n’y a pas photos, le niveau technique de maintenant est très supérieur, justement car il y a plein d’entraineurs pas bénévoles, formés et plus disponibles car c’est leur taf. Les entraineurs bénévoles sont un complément important mais il faut des entraineurs pros pour faire vivre un club sur la durée.

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Ce qui m’embête, c’est que j’ai l’impression que l’écart se creuse vite entre les joueurs formés dans ces 2 styles de clubs (pro vs bénévoles) et que ça pousse encore plus vite les jeunes des petits vers les gros clubs…et je rejoins @anon99884826 la dessus, c’est un vrai danger.
Pour moi, la solution repose sur

  • des pôles locaux ou régionaux pour accueillir ces jeunes qui peuvent continuer à joueur pour leurs clubs d’origine plus longtemps (charge à ces clubs aussi d’essayer de renforcer les équipes)
  • des entraineurs “pro” de clubs plus gros ou du comité/ligue/… qui viennent diriger des entrainements dans les peitts clubs : Pour l’avoir constaté, quand l’entraîneur du champion local vient entraîner, les jeunes sont plus appliqués que quand c’est Tonton Marcel et son picot, classé 12, qui le fait :wink:

Maintenant, je constate aussi un mouvement positif : tous ces jeunes sortis des pôles, vers 18-20, qui ne seront pas pros du ping (mais ont été entrainés pour ça) reviennent dans leurs clubs et forment les jeunes (parfois bénévolement), mais de manière extremement (trop ? ) professionnelle :slight_smile:
Je pense qu’il y a des pistes à creuser dans ce sens …

Pas necessairement, la difference entre un entraineur pro et un entraineur benevole, c’est le fait que le deuxieme n’est pas remunérer.
Si l’entraineur pro est obligé d’avoir une formation, rien n,empeche le benevole de faire de meme.

Rien n’empeche les clubs de payer des formations d’entraineur a certains de leurs benevole. avec des gens motivés ca peut etre une option rentable face au cout d’un entraineur pro.

Rien ne t’empeche de mutualisé tes cout de fonctionnement avec mettons un entraineur pro qui fait une rotation sur plusieurs club pour superviser, faire les plans directeurs annuels et laisser la supervision journaliere a des benevoles formés qui appliquent le plan directeur pour les entrainements

Moi, je connais des entraîneurs pros bien moins bons que certains bénévoles. Le sujet n’est pas là.
Ce qui compte , c’est la motivation et le temps que tu peux consacrer au ping.

sur le pilotage des seances ou le coté humain ca peut arriver. mais en général si le benevole peut piloter des seances individuellement, le pro lui est censé apporter une dimension successive que j’ai rarement vu chez des benevoles non formé.
Si toi zorro, benevole, je te demande qu’est ce que tu vas faire comme sceances au mois de septembre, en octobre, en descembre, en fevrier, en Avril.
est ce que ton plan de septembre va etre le meme si vosu etes restés ouvert en aout ou si vous avez fermé les club
Quels sont les objectifs, est ce que t’a des joueurs qui doivent performer ailleur que dans les equipes car les dates ne sont pas les memes etc…

En ce qui me concerne, c’est un peu particulier. Je choisis mes joueurs que j’entraîne et en général j’en prends 5 ou 6 maxi que j’entraîne entièrement ( séances, suivi en compétition, gestion du matériel, …)
Les séances et les programmations sont donc très personnalisées.
J’ai fait aussi des stages, des entraînements collectifs classiques. J’ai un avantage, je suis professeur des écoles et je sais donc ce que sont des programmations et des objectifs. ( et l’avantage d’avoir du temps libre)

certe zorro, mais bon t’es comme moi la dessus on fait quand même figure d,exception dans le bénévolat.
Et encore la dessus t’as certainement un avantage sur moi, c’est que tes enfants doivent etre plus grand et donc moins de gestion familliale la dessus

Absolument, mais j’entraîne depuis l’âge de 17 ans et j’en ai maintenant 57.

Tu fais du bénévolat depuis 40 ans ? chapeau même si c’est moins.

Le probleme , c est que à la base il faut être conscient que ces contrats aidés n allaient pas etre éternels .
Ce n est donc pas une totale surprise .
Je pense aussi qu avec ce genre de contrats , certains ont , je suis désolé du terme , trouvés une bonne planque , il doit meme y avoir parfois un peu d abus ( cette problématique s applique à de nombreux sports , pas que au ping )

C’est plutôt quelque chose de rare dans un club mais de très précieux (j’ai le même dans mon club, je sais donc de quoi je parle).

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Sans vouloir rentrer dans un débat politique, il me semble tout de même utile de rappeler à certains lecteurs trop enthousiasmés par ce qu’ils ont pu lire ici et là, qu’il réside dans des messages sur ce topic des éléments dangereux dans les paroles de notre cher ami canadien bien plus précis et pertinent quand il s’agit de discuter d’anti tops. Je ne rentrerai pas dans les détails du débat qui sont assez grossiers (c’est-à-dire sans nuances) et donc sans intérêt, mais il me semble que c’est assez dangereux de postuler (pour soi-même) et d’affirmer haut et fort (pour les autres) qu’il y aurait un système économique ou politique qui serait au-dessus des autres et que par conséquent tout le monde aurait intérêt à s’y ranger. Et cela quel que soit le système, on n’a pas compris le principe même de politique (ou d’économie) si on pense qu’un système peut être applicable de la même manière à la diversité des peuples ou des nations.
La thèse selon laquelle le libéralisme a gagné et que comme tout le monde s’y est rangé ou va bientôt s’y ranger car il n’y a plus d’autre point de vue à défendre nous offre par son titre une perspective assez peu réjouissante (mais vers laquelle on semble tendre en effet) : La Fin de l’histoire (de Fukuyama, pour les intéressés par un texte assez philosophique). On n’est certes pas vraiment dans le sujet, mais je le répète : tout propos selon lequel une autre alternative que le contenu même de ce propos devient inenvisageable ou inconsistante est dangereux, ça s’appelle tout simplement du dogmatisme, on parle bien à ce titre de dogme libéral, et absolument pas exclusivement dans les milieux mélanchono-marxistes auxquels je n’appartiens d’ailleurs pas mais peu importe.

Pardon pour le HS.

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Un peu de sagesse dans ce sujet qui en avait bien besoin ( même si cela ne concerne en fait que deux ou trois forumeurs). On était effectivement parfois un peu éloigné de la problématique de la diminution drastique des emplois aidés ( et plus précisément dans le sport et donc le ping ).

Ton intervention aussi pertinente que pondérée - ce qui en augmente la portée - arrive effectivement à point…

Merci d’eviter de me citer en me pretant des propos qui ne sont pas les miens. Pour le reste c,est pas le post pour en parler.

euh … le principe d’un débat c’est qu’une personne A peut dire à une personne B des choses qui peuvent lui déplaire.

Si on refuse cela, il n’y a plus de débat et plus de forum non plus, enfin si toujours des sujets pour parler des 150.000 plaques et bois. Passionnant.

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Oui mais faut aussi rester dans le sujet. “Impact sur le ping avec les contrats aidés”, même si je lis avec plaisir les digressions éventuelles, le but premier ne semblait pas être de débattre sur les fondements du libéralisme.

Enfin bref, pour revenir au sujet, si je peux apporter ma pierre à l’édifice. En Belgique nous n’avons pas de contrats aidés pour les entraîneurs sportifs, mais un vague système de subsides/récompenses pour certains clubs (par exemple, un club qui utilise un entraîneur breveté marque des points pour ce qu’on appelle la “labellisation”, en fonction du nombre de points, il peut y avoir des retours pour le club en question).

Ca n’empêche pas d’avoir des bons entraîneurs, mais il faut bien le dire, ils ne se bousculent pas. De manière générale, on manque de structure en Belgique (/!\ avis perso), plein de bonnes volonté mais trop peu de coordination (aucun sport-étude pour le ping, les élites jeunes sont gérés majoritairement par province sans coordination au niveau national, peu de réels clubs formatteurs …). Alors oui, ça n’empêche pas de jouer au ping, si on regarde chez les jeunes (typiquement en-dessous des cadets), la Belgique s’en sort pas mal du tout, mais après … ben après on fait les frais de ce manque de structure.

Je ne sais pas dans quelle mesure les contrats aidés permettent de fournir des entraîneurs de qualité, mais si c’est le cas, ce serait quand même sympa qu’un nouveau système prenne le relais de l’ancien. L’impact, pour moi, sera surtout visible sur le long terme (parce que à court terme, les entraîneurs déjà formés ne vont pas disparaître), avec un risque de retomber dans un système plus amateur ( @anon99884826 et je ne dis volontairement pas bénévole, mais amateur au sens du manque de qualité/coordination ) qui va produire moins de bons pongistes. Il y en aura toujours, parce que je ne vois pas les sports-études ou les centres de formation s’arrêter de marcher, mais si la formation en amont (avant la détection par exemple) perd en qualité, ça aura fatalement des retombées.

Donc pour toi, il ne peut y avoir de résultats et un bon niveau que dans une structure professionnelle ?
On se demande comment on faisait avant alors qu’il n’y avait que des entraîneurs bénévoles. Le professionnalisme au ping est très récent finalement. Pratiquement tous les champions d’avant l’an 2000 ont tous été formés par des bénévoles avant de rejoindre les structures fédérales gérées par des fonctionnaires.
Et on ne peut pas dire qu’ils en aient pâti.

Moi je reviens sur l’idée évoquée du groupement d’employeur car c’est une excellente idée.

Je ne crois pas du tout à un seul entraîneur par club à moins que ce club soit d’une taille suffisante pour le faire.

Les clubs de 50 joueurs ou moins sont plus légions que ceux de 150 et plus. Notamment en campagne

Il faut aussi que les entraîneurs acceptent un taux horaire de base raisonnable. Genre 40 € de l’heure c’est inadmissible. Ils ont qu’à faire plus d’heures s’ils veulent gagner plus, et au moins 35 heures par semaine…